- Aaron, ouvre la porte, Aaron ! J'étais obligée d'hausser la voix pour qu'il puisse m'entendre.

- Je sais qui tu cherches, mais en tout cas, moi, je suis là

Je couru dans ses bras, nous nous enlacèrent, je sentais dans son cou, une odeur fraîche. J'avais hâte d'essayer les multiples gel douche qui s'offrirait à moi, lorsque je prendrais ma douche. Je reprenais mes esprits :

- Aaron, tu m'as fait peur, je croyais que tu avais encore fait une crise, je m'éloignais de lui

- Tu n'as même pas essayer de clencher, la porte était juste poussée

Ça j'aurais du y penser.

- Tu étais passé où ? J'étais maintenant à un mètre de lui, je le regardais, prise de doutes

- Je suis parti, observer, tu savais qu'il y avait un bar !! Il avait un sourire jusqu'aux oreilles tellement il était heureux de sa trouvaille.

- Chutt ! Et c'est pas le sujet, je t'avais demandé de rester ici

- Je suis resté un moment après avoir fini de me changer et après j'en ai eu marre, alors je suis partie visiter. On l'avait pas vu quand, on était venu avec ta mère. Pourquoi tu as pensé que j'avais fait un malaise ? Je n'en ai plus fait de puis l'âge de 13 ans, ça fait maintenant 2 ans.

- On sait jamais, je préfère être sûr. Bon, j'ai les entendu monter à bord quand je revenais. Tu ne les as pas croisé ?

- Non. Aaron s'était installé sur le lit deux places et je restais debout en face de lui. Mais c'est pas grave, de toute façon, on est revenus à temps.

- Heureusement

- On fait quoi maintenant ? Me demande-t-il

- On attend le décollage, je pense qu'il se fera dans à peu près une trentaine de minutes. Je regarda ma montre, il était midi-trente.

Un bruit me fit lever la tête. Lorsqu'on était entré, on avait allumer les lumières de la chambre. Les rideaux faisaient obstacle aux rayons du soleil qui passaient à travers les fenêtres. La pièce comme toutes les autres avaient été plongées dans le noir.

Mais à ce moment-là, les rideaux venaient de se tirer, il découvrait la fenêtre. Par celle-ci on pouvait apercevoir le hangar, tout le monde était en train d'embarquer. Aaron et moi nous nous dépêchions d'aller de chaque côté de l'immense fenêtre, pour nous dissimuler de la vue qu'offrait la fenêtre sur note chambre.

- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Je m'aplatissais contre le mur.

- Je sais pas, on peut même pas bouger ! Attends.....

- Très drôle, de toute façon, je peux rien faire d'autres !

- Attends.......arrête de parler........

- Ba merci, Il s'était assis et se grattait la tête qui se trouvait entre ses mains

- J'ai une idée

- Vas-y je t'en pris

- Si tu arrivais à attraper ma valise, je pourrais prendre mon ordi dedans

- J'y crois pas tu as pris ton ordinateur ! Bon attends, je vais essayer

Je marchais à quatre pattes vers le lit. Je sentais la froideur du carrelage, glacer mes membres à travers mes habits. Ma main pouvait presque toucher la valise, je sentis quelqu'un attraper ma cheville. Je me retourna, surprise, c'était Aaron qui s'était mis à quatre pattes, derrière moi pour me pousser. Je pouvais maintenant toucher, la fermeture éclair.

- Tire la d'un coup sec

Je pris en compte son instruction et la tira. Je la fis passer à Aaron qui l'emmena à lui. Il s'était re-assis près de la fenêtre, il ouvrait son ordinateur et trifouilla sur son clavier.

- Il faut juste que je pirate le cerveau central pour refermer les rideaux. Je.....suis.......incapable de rentrer dans le serveur, y'a un pass.

- Si y'a un mot de passe, c'est sûrement ton père qui l'a fait, t'aurais pas une petite idée. Je mettais re-assis de l'autre côté de la fenêtre et j'observais Aaron avec inquiétude. Je sais pas moi....essaye....navettespatiale

- Non, c'est pas ça

- Essaye.....Aaron.....c'est bien ton père

-Ça marche pas....

- Je plus d'idée

- Tu as dit qu'il était mon père, mais.... C'était aussi le mari de ma mère, L....I......S......E......ça fonctionne. Je suis entrée.....et......fermeture des rideaux

Les rideaux se re-serrèrent jusqu'à ne plus laisser de lumière passer dans la chambre.

- T'es un génie