Chapitre 3
Nous courions sous la pluie vers la maison qui faisait face à la mienne. Cette nuit je dormais chez Aaron comme chaque samedi soir. Au début, on venait l'un chez l'autre de temps à autres pour rester ensemble et c'est devenu une habitude. On se précipitait pour ne pas être mouillés. Je n'avais pas besoin de prendre un pyjama chez moi, j'avais tout ce qu'il fallait ici.
J'entrais dans la maisonnette, Aaron et moi, nous nous dirigions vers les escaliers pour monter à l'étage. Je poussa la porte, me faisant face pour découvrir sa chambre. Des livres étaient éparpillés un petit peu partout. Des fils électriques traversaient les murs de sa chambre, venant se brancher à de nombreux meubles ; son lit, son tapis, la port de la salle de bain et en loccurrence pour les paramétrer et les faire fonctionner, il fallait un centre de contrôle, c'était son ordinateur. Aaron était un vrai génie. Il avait créé pleins de choses son tapis était chauffé, son lit s'illuminait, la tête de lit plus exactement, et la porte de sa salle de bain s'ouvrait automatiquement grâce à son armoire qui se trouvait à gauche de celle-ci. Il avait intégré un capteur dempreinte sur le dessus du meuble. Il fallait seulement poser sa main et si le logiciel reconnaissait mes empreintes ou celles d'Aaron, alors la porte s'ouvrait.
Toute cette manipulation parce que, dans la salle de bain, sous la baignoire, se trouvait un coffre, tout ce qui était important pour Aaron était dans cette boîte, il se devait de sécuriser l'endroit.
Je lança un regard vers son réveil, il était 16 heure, Chris venait de claquer la porte derrière lui et partait pour rejoindre ma mère à la base.
- On va au parc ? Me demande Aaron
- Si tu veux, mets la cage de Fred à coté de ton lit et c'est parti
Nous avions renoncé à aller au parc. On avait changé d'avis, après maintes réflexions, c'est a dire deux minutes, on avait décidé d'aller à la base. Aaron et moi, adorions les navette spatiale, on aimait apprendre de nouvelles choses sur notre passe-temps favori, l'espace. La navette spatiale n'était pas loin, « à un kilomètres peut-être, pas plus » m'avait dit ma mère, lorsqu'elle m'avait annoncé qu'elle allait réaliser son rêve. Maintenant, je sais d'où me vient cette passion pour l'espace.
Nous étions arrivés. Un hangar immense s'étendait de part et d'autre,. Il avait une couleur grisâtre, il avait du être blanc à l'époque, il s'était sûrement dégradé avec le temps. Nous avancions d'un pas fébrile. Nous n'avions pas le droit d'être ici, ce n'était pas étonnant. Personne n'aime avoir des enfants dans les pattes, lorsqu'il travaille.
Nous étions dorénavant entrait dans le hangar. Je vis Chris avec sa tenue de cosmonautes, il s'apprêtait à entrer dan la navette qui était déjà préparé au lancement. Le décollage allait se passé le lendemain, vers treize heures. Les informations nous étaient parvenu, il y avait déjà un mois. Depuis, tout les personnes concernées s'étaient préparées au décollage.
- Qu'est-ce que vous faites ici ?
C'était ma mère. Décidément tout le monde adorait nous surprendre par derrière.
- Rien
- Tu es sur de ça, me répondit-elle
- On venait voir la préparation, dit Aaron
Je lui donna un coup de coude, que ma mère n'aperçut pas, il me regarda avec de gros yeux.
- Il faudrait que tu apprennes à te taire
- Comment ça se passe ? Demanda-t-il, m'ignorant, sûrement vexé par le coup de coude.
- Bien, tout est en place pour le décollage et vous ça va ?, me dit-elle sans attendre de réponse elle continua, vous êtes sur ?, on peut vous laisser seul à la maison ?
Je ne comprends pas le système d'une question rhétorique, si tu poses une question tu es censé attendre une réponse.
- Mais oui, ne t'inquiètes pas, disais-je
- Mais si, justement je m'inquiètes, vous n'avez que 15 ans
- Et alors, il y a des personnes qui sont seules, et qui sont plus petits que nous, qui reste seul chez eux, quand il n'y a pas leur parents.Nous on sera à deux au moins
- Ce n'est pas une excuse pour que je vous laisse seul, me répondit-elle
- Écoute, ça va aller, on peut le faire, on va rester quoi.1 ans seul
- Je vais appeler ta tante, elle vous gardera, je suis sure qu'elle sera d'accord
- Si ça peut te rassurer...On fait un tour ?
- Si tu veux
Nous avions visiter le hangar de fonds en comble. Et nous n'étions pas rassasiés de ce que nous avions déjà vu. C'était de la revisite, le hangar, nous le connaissions déjà. Ce qu'on attendait le plus c'était la navette. Nous ne l'avions jamais visité, nous l'avions vu de loin , de l'extérieur, mais l'intérieur nous était inconnu.
- Je pense que vous voulez voir la navette
- Oh que oui, dit Aaron
- Suivez-moi et faites très attention !
- Hein, hein
Nous étions en train de monter une sorte d'escaliers, pour rentrer dans la fusée. Le temps s'était calmé et aujourd'hui, nous avions un beau soleil. Le sol était encore mouillé par l'averse et nos pieds mettaient de l'eau sur les marches. J'aurais aimé qu'il pleut un autre jour.
Je racla mes pieds sur les premières marches pour ne pas mettre de l'eau dans la navette. Aaron fit de-même et nous continuâmes a gravir les escaliers.
Nous aperçûmes l'intérieur, lorsque Chris sortit, nous étions arrivé au sommet. La navette s'ouvrait à nous.
- Faites attention, nous dit Chris en descendant
- On sait
Nous entrâmes, souffles coupés. Un de nos rêves se réalisé. Nous étions entrés dans la navette spatiale. On y était. Nous visitions tout ce qui avait a visiter, nous voulions tout voir, tout se rappeler, pour en avoir encore des souvenirs une fois sorti de l'engin. Il y avait pleins de pièces, des grandes, des petites, chacune avait son utilisation. A l'avant, il y avait des sièges pour le pilote, le co-pilote et les autres personnes qui avait de l'importance dans la navette.
L'engin ressemblait à un grand hôtel, un énorme hall d'entrée, de la taille de trois terrains de rugby, était en grande partie la cause de cette immensité. On y avait installé de la végétations, quelques plaintes dans des pots par ci par là. Et le plafond de ce hall était entièrement fait de verre. On pouvait apercevoir le ciel bleu. Et je sais que lorsqu'il sera dans l'espace, ce plafond ensorcèlerait chaque personnes qui y regarderait à travers.
Nous avions fini la visite et avions des étoiles plein les yeux. J'avais une idée, je devais la faire partager à Aaron.
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