L'histoire que vous entendrez est une pure fiction. Les personnages sont exagérés.

C'est l'histoire d'une femme et de son mari. La femme part chez son père, malade, pendant que l'homme reste à la maison. Sa femme lui fait beaucoup de recommandations :

- Fais attention, le four est chaud. Le pot sur la table contient de la mort au rat, et ce n'est pas de la nourriture. Et, bien sûr, surveille bien la maison.

La femme vérifie que son époux a tout bien appris par cœur et part enfin. 

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Il est midi. L'homme se rappelle de se que ça femme lui avait dit : "Le repas est dans le four. Fais attention, le four est chaud." Il suit à la lettre ce que sa femme avait dit. Il ouvre petit à petit le four, posant et enlevant sa main à plusieurs reprises. Hélas, quand il prend à main nue le plat, brûlant, il hurle de douleur et le laisse échapper. Notre homme ne pût plus rien manger.

Plus tard, il eu faim. Ignorant, car il était né dans une famille aisée, il pensa qu'un mal terrible le rongeait. Il pensa aussitôt à la mort au rat, dont il croyait que c'était un médicament. Bien sûr, ayant passé sa vie à être sous les soins des autres, il ignore que la mort-au-rat est un poison destiné au rat. Il en prit une petite gorgée. La seule chose qu'il avait appris, c'était qu'il ne fallait pas confondre médicament et nourriture, et il pensait que sa femme lui avait interdit d'en prendre pour de la nourriture.

Bien évidemment, il fût malade. Un mal horrible lui rongeait l'estomac. Il aurait voulu manger tout, n'importe quoi, pour passer la douleur. Heureusement, lorsqu'il accourut vers l'armoire à pharmacie que sa femme lui avait montré, il prit un contre-poison et ne mourut pas empoisonné.

Ensuite, il se rappela qu'il devait surveiller la maison. Il sortit et regarda attentivement la maison. Un peu plus tard, sa femme revint. Elle s'étonna de voir son mari en posture de sculpteur.

- Hum, chéri ? Est-ce que ça va ?
- Oui, oui... enfin, non. Je me suis brûlé avec le plat...
- Mais je t'ai dit qu'il était chaud !
- Non, tu m'as dit que le four était chaud !

La femme, qui savait que son mari était un peu nigaud, et qui prenait un peu tout au pied de la lettre, ne dit rien. 

- Bon...
- Et ton pot était empoisonné !
- Je t'ai dit que c'était de la mort-au-rat !
- Je ne savais pas ce que c'était ! Tu m'as dit que ce n'était pas de la nourriture, et j'ai pensé que c'était un médicament, pas un poison !
- Cette fois, c'est ta faute ! Pourquoi prendrais-tu un médicament ? Tu n'es pas malade !
- Je le pensais, mais en fait, j'avais faim !

La femme croisa des bras et fronça des sourcils.

- Ah oui ? Et comment peux-tu le savoir ?
- La voisine est passée ici, tout à l'heure. Elle m'a tout expliqué.

La femme soupira.

- Enfin, au moins, tu as surveillé la maison...
- Oui.

Et ils entrèrent. Cependant, à l'intérieur, il ne restait plus aucun meuble. La femme écarquilla des yeux.

- Que s'est-il passé ici ?!

Elle se retourna vers son mari, furieuse. Celui-ci haussa les épaules.

- J'ai surveillé la maison.
- Ah oui ? Et pourquoi tout a été volé ?
- Il y avait des gens encagoulés qui sont arrivés. Moi, j'étais dehors, je surveillais la maison.
- Imbécile ! Il fallait appelé la police, lorsque les voleurs sont arrivés !

L'homme haussa des épaules.

- Tu ne l'avais pas dit. Si tu voulais que j'appelle la police, il aurait fallu le préciser !

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À votre avis, quelle est la morale de cette histoire ?