Epilogue.

4 ans plus tard.

Je suis chez moi, dans la chambre de mon bébé. Je range quelques habits, ça me détends à quelques jours d'accoucher, ou quelques heures. J'ai quelques douleurs depuis ce matin, mais je réussis à les supporter. J'ai eu plus douloureux pour le moment.

Des mains me sortent de mon rangement, je souris. Je pose le petit body et je réussis à me retourner. Benjamin laisse ses mains sur mon ventre, je sens notre bébé bouger un peu.

-J'ai si hâte qu'il soit enfin là.

-Ça va plus trop tarder. Je sens que ça travaille là-dedans, dis-je en mettant mes mains celles de mon mari.

-Tu veux qu'on aille à la maternité pour voir ?

-Non. On ira quand ce sera insupportable. Pas avant. J'ai pas envie de rester enfermée dans la maternité jusqu'à ce que notre enfant soit là.

-Je comprends. Moi aussi j'ai pas envie de rester enfermé dans une maternité.

-Toi, au moins, tu pourras sortir et profiter de l'air, moi non.

-Je sais.

Je l'embrasse, puis je finie mon rangement. Quand c'est fait, je vais dans le salon et je m'installe à côté d'Ethan. Nous passons une bonne partie de la journée à jouer, mais je ne suis pas à fond, pas comme d'habitude.

En début de soirée, pendant que Benjamin couche son fils, je m'installe confortablement et je ferme les yeux. Je fais un peu plus attention aux douleurs, ce sont définitivement des contractions, et je pense que ce sont celles de travail. Je n'y connais pas grands choses en contraction, mais celles que j'avais avant n'étaient pas aussi douloureuses.

J'entends mon homme se poser sur le canapé, j'ouvre les yeux et le regarde en souriant. Il a récupérer un album avant de venir, c'est celui de notre mariage.

-Pourquoi t'as récupéré cet album ?

-J'avais envie de revoir nos photos de mariage. C'était une magnifique journée.

-J'espère bien.

Nous regardons nos photos, le souvenir de cette journée remonte. Notre mariage était simple, et très intime malgré le monde. J'étais juste une femme qui épousais l'homme qu'elle aime, pas une princesse. Je pouvais être moi-même, comme je le suis à la maison. Je voulais passer ma main dans ses cheveux, je l'ai fait. Je voulais lui faire un énorme baiser à la sortie, je l'ai fait aussi. Le soir, mon papa était tout content de me voir réellement heureuse, bien plus qu'il y a bientôt dix ans.

Enfin, je profite d'un bon moment avec mon mari, j'adore ce genre de soirée très calme. Bon, ce soir, il y a un peu mon bébé qui me dit qu'il a envie de sortir, mais les douleurs ne sont pas encore assez forte pour hurler sur Ben et lui dire qu'on va à la maternité.

Nous allons nous coucher quand il se fait assez tard, je retourne sur le coussin le plus confortable depuis que je suis enceinte : le coussin de maternité. J'ai quittée les bras tendre de mon tendre mari pour ce coussin.

Benjamin s'endort rapidement, moi j'ai beaucoup plus de mal à trouver le sommeil. Je décide de me lever après un long moment et je sors de la chambre avec mon portable. Je passe vite fait dans la chambre d'Ethan, lui aussi dort profondément.

Je vais dans le salon et je me mets à faire les cents pas. À chaque contractions, je vais vers le canapé et j'utilise une application pour savoir ce qu'il en est. Je fais ça pendant deux bonnes heures, jusqu'à ce que mon homme me rejoigne.

-Hé, qu'est-ce que tu fais encore debout mon amour ?

-J'arrive pas à dormir à cause des contractions, qui sont plus fortes que toute à l'heure.

Il me regarde, je sais très bien qu'elle question il veut me poser.

-Si ça continue encore comme ça, et que ça reste régulier, on va à la maternité. J'ai déjà prévenue mon chauffeur.

-OK. Tu veux t'asseoir ou continuer de bousiller le parquet ? Dit-il en riant.

-Heureusement que tu rigoles, sinon je te jure que j'aurais pu te gifler. Et pour répondre à ta question, marcher me fait du bien et ça fait avancer le travail. Donc je vais continuer à bousiller notre beau parquet.

On sourit tout les deux, puis Ben va se mettre contre le canapé. Il prends mon portable dans les mains et il essaie de comprendre un peu mon appli, je lui explique quand je peux. Il comprends vite le truc, ce qui lui permet de me prendre dans ses bras.

Quand j'en peux vraiment plus et que je sens que ça a bien avancé, je demande à mon mari d'aller chercher mon sac. Même si je ne vais pas rester des jours à la maternité, je tiens à être à mon aise et à tout avoir sous la main pour sortir tranquillement. Je préviens mon chauffeur qu'on descends, la voiture sera avancée dans même pas deux minutes. Ben reviens enfin avec mon sac et nous partons. Je m'installe confortablement dans la voiture et on part.

Sur la route, je sens qu'on ralentit et qu'on s'arrête à plusieurs reprises, ce qui m'énerve. Je me redresse, prête à exploser.

-Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?!

-Il y a eu un accident sur la route, ça va prendre plus de temps que prévu pour aller à la maternité.

-Pourquoi vous ne prenez pas un autre chemin ?! Je vais finir par accoucher dans cette voiture et j'en ai pas envie !

-Je ne peux pas madame, c'est la route que je dois prendre pour arriver à l'entrer de secours.

Je soupir, ça m'énerve encore plus.

-Passez ailleurs ! Je m'en fiche d'arriver devant, il n'y a pas de médias devant la maternité la nuit. c'est interdis.

-J'ai pas le droit ...

-Faites ce que je vous dis avant que je vous étripes ! Hurlais-je.

Là, il obéis. Il change son itinéraire et on arrive plus vite à la maternité. Ben m'aide à descendre de la voiture et nous rentrons. Quelqu'un vient nous voir, mon chauffeur avait prévenu la maternité qu'on arrivait. Je suis enfin prise en charge et installée dans une chambre. On m'examine, bébé est bientôt prêt à arriver. Je dois juste patienter un peu plus.

Une fois que je suis seule avec Ben dans la chambre et que je suis changée, je respire de nouveau. Il y a eu beaucoup de monde d'un coup, et c'est stressant. Je ne suis plus étonnée de la demande de ma mère, seulement deux sages-femmes et un gynéco, c'est suffisant.

-Tu sais que tu as presque traumatisée notre chauffeur ?

-Sérieux ?

-Ouais.

-J'irais lui parler quand notre petit sera là. Il dois comprendre que c'était pas contre lui.

-Il le sais, ne t'en fait pas. Lui aussi a des enfants.

-Même. Je n'avais pas à hurler.

Une nouvelle contraction arrive, ce qui nous coupe dans notre discussion. Je choppe la main de mon homme et je la serre. Je reprends mon souffle quand la douleur part enfin et je reprends une discussion avec Ben. Il en profite pour me dire qu'il a appelé mes parents et qu'ils vont s'occuper d'Ethan jusqu'à ce qu'on rentre. Il ne tiens pas à l'exposer quand notre enfant sera là.

À la levée du jour, je suis épuisée, à bout de nerfs. Heureusement, c'est quasiment l'heure d'accoucher. On toque à la porte, je vois les sages-femmes entrer. Ben va rapidement devant la porte et il la ferme après le passage du gynéco. Une fois en place, je pousse quand on me le dit. Je puisse l'énergie je ne sais où, mais je la trouve.

Après un long moment, je peux enfin aller chercher mon bébé, il est là. On me le pose sur la poitrine, je pose mes mains sur mon bébé. Il se mets tout de suite à pleurer, je rigole un peu et je ferme les yeux. Ça me fait beaucoup de bien de me reposer, enfin. Mon homme une main sur mes cheveux et une sur les miennes. Je tourne mon visage vers lui et on profite d'un bon moment, sans ce soucier des autres.

J'ouvre les yeux avant de m'endormir et je laisse une sage-femme s'occuper de mon bébé. Je la regarde faire, j'adore. Elle parle, nous dit ce qu'elle fait et nous annonce que c'est une petite fille. Je regarde Benjamin, il est tout content. Il m'a souvent dit qu'il voulais une fille, alors je sais qu'il est vraiment heureux. Même si ça aurait été un garçon, il aurait été heureux de toutes façons.

La sage-femme me ramène ma fille une fois que tout les examens sont fait et qu'elle est emmailloté. Je la serre dans mes bras, lui fait un bisou et lui souhaite la bienvenue dans ce monde.

-Bienvenue Victoria.

Je souris en levant les yeux vers Benjamin. Il m'embrasse et me dit un petit merci. Je crois que c'est moi qui devrait le remercier.

Depuis que j'ai choisis de retourner avec lui, je n'ai jamais été aussi heureuse et comblée. Il fait de moi une princesse avec encore plus de cœur, une femme meilleure, de partout, et il m'a permis de devenir maman. Même si tout n'est pas tout le temps rose, nous passons plus de bons moments que de mauvais.

Il m'a également laisser rester en contact avec Nathan, on s'appelle assez souvent. Il n'habite pas très loin, à Édimbourg. Il est de nouveau heureux, il a su retrouver l'amour. Il s'est marié l'an dernier et j'étais évidemment invitée, ce qui m'a permis de rencontrer sa femme. Elle est parfaite pour lui, elle a du cœur, du caractère et de l'amour à revendre. Il ne va pas tarder à être papa lui aussi, ce qui me comble de joie.

Aujourd'hui, ma vie est comme je l'espérais il y a presque 10 ans, quand je m'étais mariée pour la première fois. J'ai eu un loupée, mais le reste, une fois que Sam a disparu de ma vie, était vraiment pas mal. Et je lui dois en quelque sorte mon bonheur. S'il ne m'avait pas menacé, ni frappé, je serais passée à côté de Ben, l'homme qui m'aime, qui me chérit et me protège tous les jours, et qui va continuer à le faire, jusqu'à ce que la mort nous sépare, et bien plus encore.

FIN.

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Et voilà, l'histoire de Sarah et Benjamin est enfin finie. J'ai adorée écrire cet épilogue, surtout la fin. 

Bon, on va peut-être continuer la lignée d'Alexander et Lucie en parlant de leur petit-fils, mais je dois d'abord finir ''One Love'' et enfin terminée ''Apprends-moi''. De toutes façons, vous serez bien rapidement au courant de mes nouvelles publications :)

C'est tout ce que je voulais dire.

Dites-moi si cet épilogue vous a plu, ça fait toujours plaisir les retours :)

Je vous dit à très bientôt et je vous embrasse,

Céline <3

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