Chapitre 8
La journée avec ma mère est finie, elle m'a laissée son chauffeur pour rentrer. Je le libère puis je rentre rapidement à la maison.
Je file directement dans la salle de bains, Sam est dans la chambre. Je me douche et me change rapidement, puis je vais m'asseoir à côté de Sam. Je lui tire son bouquin de ses mains et je le regarde.
-Sam, on doit parler avant que notre situation s'envenime.
-C'est ce que j'ai essayé de faire à notre retour de voyage de noces. On ne peut plus discuter.
-Je ne voulais pas t'écouter. Là, c'est différent. Je veux qu'on parle pour bien vivre ensembles, comme avant.
-Sarah, je sais qu'on ne pourra plus vivre comme avant. J'ai dit les mots qu'il ne fallait pas.
-Je confirme. Mais je te l'ai dit, j'aimerais vraiment arrêtée de t'éviter par peur que tu me frappes.
-Je ne t'aurais pas frappée.
-Tu mens mal. Tu l'aurais fait, mais quelque chose t'as fait changé d'avis.
-Pourquoi tu ne me crois pas sûr le fait que j'ai dit des mots qui ont dépassés mes pensées ? Je voulais juste être tranquille pour lire, j'ai dit la première chose qui me passais.
-Dit-moi pourquoi tu as pensée à la violence, alors que tu avais juste à me dire ''Sarah tu m'emmerdes, je veux lire.''
Il soupir, puis il se redresse comme il faut. Je pose le livre sur la table de chevet et je pose mes mains sur les siennes.
-Sam, parle-moi.
-T'essaie de m'attendrir pour que je te fasse un bébé ou quoi ?
-Non, je n'essaie pas de t'attendrir pour ça. Je veux juste que tu me dises pourquoi tu m'as dit que tu m'avais épousée juste pour mon statut et pourquoi tu m'as menacée de me battre si je demande le divorce.
-J'en sais rien Sarah. Je n'ai pas connue la violence plus jeune, alors je ne sais pas pourquoi j'ai agis comme ça.
-C'est ça qui me surprends. Tu n'as jamais été violent et tu n'as jamais voulus l'être. Ça fait 10 ans qu'on se connaît.
Il soupir, je fais la même chose. Je regarde ses mains, il porte toujours son alliance, ce qui me fait sourire.
-Tu ne l'as pas retiré ?
-Non. J'ai attendu pas mal de temps avant de l'avoir.
-C'est toi qui a mis de temps à me demander en mariage. Ça fait bien 5 ans qu'on pourrait être mariés. Et je pense qu'on serait un peu plus heureux.
-Je ne pense pas.
-Pourquoi ?
-T'étais encore trop jeune il y a 5 ans.
-J'avais 22 ans, et je savais déjà qu'elle princesse je voulais être. Et je savais déjà que je voulais faire ma vie avec toi.
-Mais maintenant, c'est plus vite tu pourras t'éloigner de moi, mieux tu seras. T'as plus envie de faire ta vie avec moi.
-Pas faux. Mais, pendant encore 11 mois, on peut essayer de bien vivre. Il faut juste que tu évites les menaces.
-Et pour ce qui est du côté sexe ?
-On verra. Ce sera selon mes envies.
Je lâche ses mains et lui rends son bouquin.
-Je te laisse lire tranquille. J'ai des choses à faire.
Je vais pour me lever, mais il me retient.
-Sarah, si moi j'en ai envie, qu'est-ce que je fais ?
-Il ne fallait pas me menacer. Et avec un peu de gentillesse, peut-être que je pourrais faire un effort. Mais pas aujourd'hui. J'ai du boulot et j'ai pris du retard depuis le voyage de noces.
Je réussis à me relever et je sors de la chambre. Je récupère mes papiers et je m'installe sur le canapé.
J'essaie de me concentrer, mais Sam vient me déranger. Il pose ses mains sur mes épaules et les massent un peu, ça me rappel la période avant mariage, quand il était encore tendre.
-Qu'est-ce que tu veux Sam ?
-Toi, dans le lit. Ou bien sur le canapé.
-Je ne suis plus claire quand je parle ? Il faut que j'en parle à mes parents, pour qu'ils recontactent mon professeur de langue.
-Sarah, ça commence à faire longtemps, et je suis sûr que tu es en manque toi aussi.
Ses mains passent de mes épaules à mes seins, je me dégage un peu.
-Sam, non, c'est non. J'en ai pas envie. Utilise ta main et laisse-moi bosser.
Il retire enfin ses mains de ma poitrine, puis il vient devant moi.
-T'es une vraie garce.
-Je sais. Mais c'est ça quand on me menace de violence.
Sam pose sa main sur mon cou et serre un peu, ce qui me surprends et me fait peur. Je lâche mes papiers et pose mes mains sur son bras.
-Sam, lâche-moi. Tu me fais mal.
-C'est fait exprès. Je veux que tu souffres. J'étais un peu trop gentil avant.
-Tu sais très bien que si tu me fais souffrir, mon grand-père peut t'envoyer dans la pire prison du Royaume-Uni.
-Et tu sais que si tu en parles à quelqu'un, même à ton cheval, je me vengerais.
Il serre un peu plus sa prise, je commence à avoir du mal à respirer. Heureusement, la sonnette de l'appartement fait qu'il me lâche et part dans la chambre. Je pose mes mains sur mon cou, il m'a vraiment fait mal ce connard.
Je me lève en entendant de nouveau la sonnette et je vais répondre. Je suis surprise de voir Emma, mais je suis également très heureuse.
-Salut toi. Ça fait longtemps.
-Depuis le mariage quoi. Je suis contente de te revoir.
Je la serre dans mes bras et je la laisse entrer.
-Où est ton très cher époux ?
-Dans la chambre.
-Ah.
-Ça m'arrange qu'il soit là bas, il me fait chier ses derniers temps.
-Tu m'explique ?
-Non, c'est bon. Ça va lui passer. On va dehors.
-Si tu veux.
On file à l'extérieur et on s'installe sur la terrasse. On discute tranquillement de tout et n'importe quoi, mais je ne suis pas à fond dans la discussion. Je repense à la menace de Sam et au fait que j'ai déjà parlée à ma mère de son attitude. J'ai peur qu'il le sache et qu'il me fasse trop de mal.
J'espère que ma mère ne lui dira rien, sinon elle va vraiment me mettre en danger.
-Sarah, réveille-toi.
Emma passe une mains devant mes yeux, je sors de mes pensées. Je la regarde en soupirant, elle me regarde avec un peu de tristesse.
-Qu'est-ce qu'il se passe Sarah ? T'as l'air déprimée.
-Je ne le suis pas, j'ai juste du boulot qui m'attends. Mon père m'en un peu trop passé.
-Ah d'accord. Tu veux que je m'en ailles ?
-Non. Ça me fait du bien une pause. Et j'aime bien discuter avec toi.
Je souris en prenant sa main et on reprends notre discussion. Et nous restons jusqu'à tard dehors, jusqu'à ce qu'on ai trop faim.
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