Chapitre 7

Des mouvements me réveille, j'ouvre un peu les yeux et je suis surprise de Sam. Il récupère les papiers que j'avais sur les cuisses, ce qui me surprends.

-Sam, qu'est-ce que tu fais ?

-Je range tes papiers. Rendors-toi.

-Je peux y faire.

-Sarah, repose-toi. Je peux y ranger. Je te connais.

Je soupir, récupère mes papiers, les rangent dans l'ordre et les donnent à Sam pour qu'il les poses sur mon bureau. Je l'entends se déshabiller et le sens s'allonger sur le lit, je ne dit rien, j'ai juste envie de dormir, pas m'engueuler avec lui alors que je suis fatiguée.

Sam me couvre, je n'avais même pas remarquée que j'avais froid. Il pose un baiser sur mon cou, ce qui me surprends, puis il s'allonge comme il le faut. Je suis surprise par la tendresse qu'il a eu ce soir. Je finie par m'endormir et je termine ma nuit.

Le lendemain matin.

-Sarah, réveille-toi. Ta mère est là.

Je grogne un peu, puis j'ouvre les yeux en entendant Sam.

-Qu'est-ce qu'elle fait là ?

-Elle veut te parler.

-Ah. Dit-lui que j'arrive.

-D'accord.

Sam sort de la chambre, moi je m'assois sur le lit. Je m'étire et me lève. Je récupère une tenue un peu plus potable, l'enfile et je vais dans le salon. Ma mère est à table, en train de discuter avec Sam, ce qui me surprends.

Je vais m'asseoir à table, maman souris en me voyant et Sam nous laisses seules. Je récupère ma tasse et je regarde ma mère.

-Qu'est-ce que tu fais là maman ?

-Je voulais passer la journée avec ma fille, je ne peux pas ?

-Si, mais en général, tu préviens.

-Désolée. Je peux m'en aller si tu le souhaites.

-Mais non, reste. On peut très bien passer la journée ensembles.

Je souris, puis je commence mon petit-déjeuner. Maman prends aussi son petit-déjeuner, ce qui m'étonne venant d'elle.

-Tu t'es engueulée avec papa ou quoi ? C'est la première fois depuis que je vous ai quittés que tu prends un petit-déjeuner chez moi.

-Non, j'ai juste super faim ce matin et les déjeuners au palais ne sont pas les plus ... gourmands.

-Parce que je l'ai demandée maman quand vous êtes partis. Tu peux faire la même chose.

-Je te rappelle que les employés obéissent à tes grands-parents. Je ne peux pas exigée autant de choses qu'ici.

Je souris, ma mère sais que mon grand-père ne lui refuserait jamais rien. Nous continuons notre discussion, ça me fait du bien de lui parler.

Quand j'ai finie de manger, je vais prendre une douche et j'enfile un jean, un tee-shirt tout simple, une paire de basket et nous sortons du palais. Une voiture nous attends, ma mère m'indique qu'on va sortir un peu de Londres.

* * *

Nous sommes aux écuries de mon grand-père, ça fait des mois que je ne suis pas venue ici. Je suis avec ma petite jument, mes grands-parents me l'ont offerte à mes 25 ans, quand je ne pouvais plus monter mon premier cheval.

Enfin. Je la caresse un long moment, puis je la monte quand j'ai finie de la préparer. Je sors avec ma mère, elle sais ce qui me fait le plus grand bien. On file au galop, j'adore le vent dans les cheveux.

Et nous galopons longtemps, assez pour se retrouver au bord de la très grande propriété. Je regarde la forêt, ça ce voit que les paysagistes et les forestiers ont fait du travail.

-Sarah, quelque chose ne va pas avec Sam ? Vous avez l'air en froid.

-Non, ça m'a juste saoulée qu'il sorte hier soir.

-Il est sortis tout seul ? Il sais que c'est dangereux maintenant qu'il fait partie de la famille.

-Je lui ai dit, mais il ne m'a pas écouté. Après, ça fait 28 ans qu'il connais la liberté, alors je comprends son envie de sortir et je ne peux pas le privé.

-Sarah, moi-même j'ai connue cette liberté, et je me suis habituée.

-Maman, c'était différent pour toi. Tu es tombée enceinte et papa est juste ton âme sœur ...

-Ta grand-mère t'as parlée, je me trompe ?

-Non. J'aime bien ses histoires.

-Ce n'est pas une histoire, c'est quelque chose de vrai.

-Je sais maman. Je te dit juste que mon histoire avec Sam est totalement différente de la tienne. Je connais Sam depuis presque 10 ans, alors que toi tu t'es mariée rapidement par rapport à moi.

-Je ne me suis quand même pas mariée le lendemain de notre rencontre. On a attendus que notre petit bébé est un an.

Je souris, c'est vrai que j'ai connue le mariage de mes parents, bien que j'avais qu'un an. Quand je regarde les photos, ça me fait toujours sourire de me voir toute petite.

-Plus sérieusement, si tu me dis que ton couple est très différent du mien, c'est qu'il se passe quelque chose.

-Maman, on a pas tous les mêmes couples, c'est tout.

-Si tu le dis.

Je regarde ma jument, puis je retourne vers l'écurie. Maman me suit de près, elle me saute dessus quand je sort du bâtiment.

-Sarah, je te connais, quelque chose ne va vraiment pas avec Sam. Jamais tu n'as été distante comme ça.

-Il ne se passe rien maman, tu me fais juste chier là.

-Hé, tu ne me parles pas comme ça ! T'as 27 ans, alors ne me fait pas une crise d'adolescence maintenant.

Je soupir, puis je vais à la voiture. Je m'installe dedans sans attendre qu'on m'ouvre la portière, ma mère fait la même chose.

-Tu peux tout me dire trésor, tu le sais. Je suis ta maman, je dois te protéger. Et crois-moi, je sais que les gens peuvent changer, même quand tu penses que la personne restera pour toujours la même.

-Alors tu me crois si je te dit que Sam a changé pendant notre voyage de noces ?

-Je te croirais toujours.

Maman passe sa main dans mon dos et elle m'attire contre elle. Je crois que, même à 70 ans, j'aimerais toujours ses câlins.

-Raconte-moi ma puce. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Je lui ai juste demandée de me mettre de la crème solaire et il a tout de suite changé. Et il m'a dit qu'il voulais que je tombe amoureuse de lui pour entrer dans la famille.

-Oh le con ! Qu'est-ce qu'il t'as dit d'autre ?

-Que si je disais quelque chose il allais me frapper.

-Putain le connard ! Je vais le tuer ce mec. Il n'a pas à te dire ce genre de choses.

-Maman, ne fait rien. Pour le moment, il ne c'est rien passé, tout va bien.

-Sarah, je connais parfaitement bien ce genre d'attitude, ma mère était comme ça. Avec ce genre de personne, tu dois fuir le plus rapidement possible, dès la première menace, pas dès le premier coup.

-Je ne vais pas le quitter comme ça maman. Pour le moment, il reste assez gentil.

-Si tu as le moindre soucis avec lui, tu viens tout de suite me voir. On réglera cette histoire et il ne pourra plus jamais t'approcher.

-D'accord.

Je la resserre dans mes bras, puis elle va chercher notre chauffeur. Nous rentrons sur Londres, mais nous profitons encore de notre journée mère-fille.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top