Cinq jours plus tard.
Je suis devant mon miroir, je suis prête. J'ai les jambes en coton, j'ai rangée mes talons et j'ai sortie les chaussures confortable. Aujourd'hui, on enterre mon grand-père. J'ai demandée à être qu'à l'église, je ne vais pas supporter le cortège. Mon père me l'a autorisé, il sais que j'ai eu beaucoup de souffrances en peu de temps.
Je soupir, puis je sors de ma chambre. Je file directement dans la voiture qui m'attends et on part tranquillement. Je suis en avance.
Quand on arrive devant l'église, je respire profondément, sors de la voiture et vais vite m'abriter dans l'église. Je vais directement à ma place, je m'en fout des condoléances. Les trois quarts sont fausses. J'ai perdue mon grand-père et j'ai juste besoin de ma famille.
Je m'installe et j'attends que la cérémonie commence. Mon petit frère arrive rapidement après moi, il s'installe et il me regarde.
-Ça va aller Sarah ?
-Oui, ne t'en fait pas.
-J'ai pensée à ça, dit-il en sortant un paquet de mouchoirs. Je te connais.
-J'en ai dans mon sac, ne t'en fait pas petit frère.
-On sais jamais.
On sourit tout les deux, c'est bien le seul à pouvoir me faire sourire après ce qui m'est arrivée. Il passe son bras derrière moi et on reste comme ça jusqu'au début de la cérémonie. Et je dois avouer qu'elle est bien plus dure que ce que je pensais. Je réussis à ne pas craquer, mais dans la voiture, je laisse les larmes couler.
À la réception que mes parents donnent au palais, je prends juste une boisson, sans alcool et je m'assois sur canapé. Ma mère vient s'asseoir à côté de moi, je pose mon verre et je la regarde.
-Hé, pourquoi tu ne vas pas discuter avec les autres ?
-Parce que j'ai pas envie d'entendre des gens parler de grand-père alors que personne ne le connaissais comme nous.
-Et comme toi ?
-Exact. J'ai juste besoin de me recueillir en silence. En plus, les autres me parleront de mon bébé, et je ne veux pas en entendre parler.
-Ce que je comprends totalement.
Elle passe sa main dans mes cheveux et m'attire contre elle. Je me laisse faire dans ce câlin, c'est la première fois que je l'accepte depuis mon hospitalisation.
-Si tu veux rentrer chez toi, tu peux. Ton père comprendra.
-Merci maman.
Je lui fais un câlin puis je me lève en récupérant mon verre. J'essaie de trouver mon père dans tout le monde qui a été invités, je le trouve rapidement. Il est en train de discuter, mais je vais quand même le couper. Il dit à la personne d'attendre deux minutes en voyant que c'est moi et il se tourne vers moi.
-Qu'est-ce qu'il y a Sarah ? Un problème ?
-Non, j'ai juste envie de rentrer, je suis fatiguée. Ça ne te dérange pas ?
-Bien sûr que non. Tu peux rentrer chez toi, il n'y a pas de soucis.
-Merci.
Je lui fait un gros bisou sur la joue et je part après avoir saluée mon petit frère. Je rentre tranquillement chez moi et je vais tout de suite me poser sur mon lit. Je retire mes chaussures, mon chapeau et je m'allonge. Je ferme les yeux, épuisée.
* * *
La nuit vient de tomber sur Londres, je suis dans mon canapé, avec un pot de glace dans mes mains. Je regarde une série sur mon ordinateur, ça me fait du bien une soirée calme.
Des bruits de pas derrière moi me font bouger, je me tourne et je souris en voyant Ben.
-Hé, je ne te dérange pas ?
-Non, bien sûr que non. Vient.
Il vient s'asseoir à côté de moi, je le laisse prendre une petite partie du plaid et je pose ma tête sur son épaule. Il passe son bras autour de moi, je me blottis contre lui, ce qui me fait le plus grand bien.
-Je suppose que tu n'as pas envie de parler ?
-Tu supposes bien. J'ai juste envie de me reposer et d'oublier cette journée.
-D'accord.
Il me fait un bisou sur la tête et on regarde tranquillement ma série. On finis quasiment la saison, il me restait que deux épisodes, et on va se coucher. Dans le lit, j'embrasse Benjamin en me mettant sur lui. Je le sens sourire contre mes lèvres, j'oublie la cérémonie, la tristesse, tout.
Je finis rapidement sous lui, ma nuisette vole. Ben descends doucement sur mon corps, je gémis quand je le sens prendre mes seins dans ses mains. Je pose mes mains dans ses cheveux et je les serre quand il arrive à mon intimité. Je ferme les yeux et je me laisse aller.
Benjamin s'arrête quand il sens que je suis proche de l'orgasme, j'ouvre les yeux et le regarde.
-T'es pas cool à me frustrer Ben.
-Je te frustre pour que ce soit meilleur après.
-J'espère.
Je lui retire son tee-shirt et son pantalon, il retire le reste et il plonge directement en moi. Je pousse un petit cri de surprise et je plante mes ongles dans son dos.
-Doucement la tigresse.
-Désolée.
Je retire un peu mes ongles et je l'embrasse. Benjamin me fait doucement l'amour, ma tristesse part enfin, même si c'est pour quelques petites heures.
Le lendemain matin.
Je me réveille doucement avec le soleil, je souris. J'ouvre les yeux et tourne la tête, Ben n'est pas là. Je passe ma main sous la couverture, sa place est froide. Je me redresse et regarde ma chambre, elle est vide. Je jette un coup d'œil autour du lit, ses vêtements ne sont plus là. Je me lève, récupère des sous-vêtements et un tee-shirt simple, y enfile et je file dans le salon. Il y a juste un plateau sur la table basse, je vais le voir. Il y a une tasse de café, des tartines, un verre de jus d'orange et une lettre coincée entre la tasse et le verre. Je prends la lettre après avoir bue un peu de café et mettre assise sur le canapé. La lettre a été écrite par Ben, je reconnais son écriture.
Quand j'ai finie sa lecture, je suis abattue, définitivement. Benjamin est partis à Vancouver, avec son fils et son ex. Il ne donne pas de raison, juste qu'il a pris sa décision avant que je me fasse tabasser par Sam.
Je pose la lettre sur la table basse et enfouis mon visage dans mes mains. Je réussis à retenir mes larmes, avec beaucoup de difficulté. Je remonte mon visage, regarde la lettre et prends une décision.
Je me lève, je file dans ma salle de bains pour prendre une bonne douche et je m'habille. Je récupère un sac dans mon dressing, quelques vêtements et j'écris un mot pour mes parents. Je part, loin d'ici, loin de tout qui me rappelle de bons moments comme de très mauvais. J'appelle mon chauffeur quand j'écris le mot, il m'attends déjà dehors quand j'ai tout finie. Je monte dans la voiture en jetant un dernier coup d'œil à la maison.
-Où allez vous madame ?
-Loin d'ici. Emmenez-moi à l'aéroport.
-Bien madame.
Il ferme la porte, je laisse quelques larmes s'échapper quand il démarre. Au revoir Londres ...
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Et voilà la fin de la première partie, j'espère qu'elle vous aura plu. La seconde commence dans quelques jours, juste le temps pour moi d'avancer un peu l'histoire.
N'hésitez pas à commenter et à voter,
Je vous embrasse et vous dit à très vite pour la suite,
Céline <3
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