chapitre 25
Pdv Fabrice.
Christian a accepté de sortir en boîte. C'est assez rare. Et je dois toujours batailler pour le faire bouger. Enfin non il bouge que quand ça l'intéresse.
"Eddy tu me sert un whisky coca s'il te plaît ?"
"Oui tout de suite. Au faite pendant que tu es là, une fille te cherchait tout à l'heure"
Je le vois regarder dans la salle sûrement à sa recherche.
"Une fille? Tu dois faire erreur. C'est impossible!" Dis je en blaguant
"Si si je t'assure. Une petite châtain, cheveux long raide, plutôt jolie, 1m70 environ."
"Pfffff... ça ne me dit rien du tout. Elle t'a pas dit son nom?"
"Non."
"Et tu sais ce qu'elle me voulait?"
"Non plus. Elle m'a dit je recherche Fabrice qui a vécu à l'orphelinat. Mais rien de plus..."
"Oki et tu m'a montré ? Parce qu'elle est pas venue me parler."
"Et non je ne te voyais pas."
"Bon oki. De toute façon je m'en fiche. Une gonzesse qui me cherche, ça ne m'intéresse pas. Trouves moi que si c'est un beau mec."
"Tu changeras jamais toi?"
"Non aucune chance.!"
Je me casse du comptoir avec le punch de Christian et mon verre.
Le reste de la soirée se passe tranquillement. Mon ténébreux restant assis, je joue frottis frottas avec d'autres. Des fois je me demande ce que je dois faire se remuer.
Finalement, résigné, je retourne à ses côtés.
"Ça va tu t'amuses bien?"
"Génial!" Dis je faussement.
"Tu retournes pas avec eux"
"Non!" Dis je en le prenant par la main et en l'emmenant dans un endroit plus tranquille. Voyant personne. Je le pousse dans une petite pièce qui sert de loge. Je ferme la porte derrière nous.
"Tu crois qu'on a le droit d'être ici?"
"Hum je crois pas mais je m'en fiche." Je me sens tout émoustillé. Chris se laisse faire.
N'ayant qu'une envie irrépressible de le prendre en bouche, je ne me pose plus aucune question. Je dégrafe sa ceinture, fait sauter son bouton et laisse glisser son pantalon le long de ses jambes.
Pendant que je m'adonne à mon plaisir de le faire rugir, il retire ses chaussures et se retrouve libre de tout mouvement.
Notre petite affaire terminée, nous rentrons au manoir, moi totalement apaisé.
Le lendemain, je descends et le vois entrain de regarder par la fenêtre, son café à la main.
"Coucou" dis je en venant l'enlacer, dos contre mon torse.
"Chris ?"
"Oui?" Me demande t'il sans bouger
"Hum. Je crois que je commence à y croire."
"A quoi mon cœur?"
"Bah à toi ... moi.... enfin je veux dire... le bonheur...."
"Ooooh"
"J'en suis ravi" prononcé t'il en pivotant.
Il m'embrasse tendrement. Puis, il se détache de moi et va poser sa tasse.
"Le moment est propice alors?"
"Euh, de quoi tu parles?" Dis je mes yeux remplis d'interrogations
Il se dirige vers le bahut et ouvre le tiroir central pour récupérer une boîte carrée.
Il me l'a temps maladroitement en devenant écarlate.
"Euh"
"Ouvres?"
Je m'exécute et découvre deux anneaux argentés ressemblant fortement à des alliances.
Je relève m'a tête sans pouvoir prononcer un seul mot. A ce moment là, j'ai une envie de m'enfuir très très loin mais mon corps est lui tel un morceau de plomb coincé dans le sol. Je ne sais pas si Christian ressent tous ces sentiments contradictoires qui m'assaillent mais il reprend la parole.
"Je te rassure, je ne te demande pas en mariage. Mais pour t'habituer à prendre notre couple et notre vie au sérieux, je te propose qu'on se pacse. Qu'en penses tu?" Me balance t'il comme s'il me parlait du programme télé de ce soir.
Je n'arrive toujours pas à calmer le volcan qui a en moi. Je pense que je dois être raide comme un piquet. Mais ce qui me soulage c'est de ne pas voir mon expression faciale car je me trouverais peut être effrayant.
"Ça va ? Tu veux y réfléchir? Tu as l'air complètement ailleurs?"
"Hummmmm"
Il me reprend dans ses bras pour me faire un câlin. Je crois qu'il cherche à me faire assimiler sa demande.
Il se recule à nouveau tout en me tenant par la taille
"Alors mon cœur ?"
"Je dois ....t'avouer... que c'est dans mon cerveau... à cet instant... un gros bordel..."
"Et ?"
"Et bien... voyons voir.... réfléchir ne sert à rien... j'ai toujours agi sous l'impulsion... donc mon instinct me pousse à dire...."
Et je replonge dans ma léthargie...
"A dire?"
"Ok! Go! D'accord"
"Tu es sur?"
"Hummm! Alors là c'est pas le bon plan. Ne me demande jamais si je suis sur. Je ne suis jamais sur de rien. Mais la seule chose que je sais... je ne sais pas si c'est bien de se pacser mais je sais qu'il y a cinq minutes, j'étais bien. Et que je veux tout faire pour que ça continue."
"D'accord donc je suis heureux que tu acceptes"
Trois jours après, quand Freddy m'a appelé pour notre discussion hebdomadaire. Noté l'humour de cette expression. Car je lui en veut d'être partie mais je lui en voudrais encore plus s'il rate ces appels, je lui demande s'il veut bien être mon témoin. Pas pour la cérémonie parce qu'il n'y en a pas besoin mais pour m'aider pour l'organisation du jour et la petite fête que je veux faire.
Freddy m'a dit d'accord a condition de s'entendre sur une date.
Donc tout est parfait dans ma vie. Je dirais même trop parfait.
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