chapitre 20
J'ai passé des vacances inoubliables. Nous sommes sur le trajet du retour
"Christian merci pour tout!"
"Je n'ai rien fait à part profiter de la vie avec toi"
"Oui mais je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie justement. Je me suis senti libre, vivant et heureux et ça ne m'était jamais arrivé."
"Et bien c'est un réel plaisir de t'entendre dire ces mots. Je suis comblé."
Quelques jours plus tard.
Ça sonne à la porte....
"Sonia? Inès ?..."
Bon personne n'est là je vais voir qui s'est.
Je vois un coursier. J'ouvre ..
"Bonjour!" Me dit il plein d'entrain
"Bonjour."
"J'ai une lettre recommandée au nom de Monsieur Fabrice Diallo. C'est vous?"
Je suis surpris car quasiment personne connais mon nom. Oui normalement souvent la mère donne plusieurs prénoms et le dernier fait office de nom de famille. Mais pour moi je n'avais que Fabrice. C'est pour ça que Mamita a fini par me donner le sien. Parce que je ne voulais pas aller en famille d'accueil et encore moins être adopté. Elle a fait ça avec quelques enfants. Et c'est pour cette raison que je l'a considère comme ma mère car d'une facon, elle l'est.
"En main propre? C'est si important que ça ?"
"Je ne sais pas monsieur. Je fais mon travail."
"D'accord."
"J'ai besoin d'une pièce d'identité...." Ose t'il me demande un peu gêné.
"Oui bien-sûr... Ne bougez pas"
"Voici" je lui tend
"Merci"
Après avoir signé, je ferme la porte et je vais m'asseoir sur le canapé en me demandant ce que cela pourrait bien être.
J'ouvre l'enveloppe kraft format A4 et épaisse et en sors une liasse de feuilles. Voyons voir...
"Je soussigné Mme delperier Annie, notaire, au 5 rue jean Sébastien, notifié l'achat d'une bien immobilier cité ci dessous
Villa Santa Cruz 18 av de Rotterdam cassis
Propriétaire du bien : Mr Fabrice Diallo résident....... Etc etc etc.....
Je reste dubitatif devant le document. Je le relis plusieurs fois mais non pas d'erreur. J'ai même un rdv chez la dîtes notaire pour signer
19h00 Christian franchi la porte. Sans le laisser se déshabiller, je lui saute sur dessus en lui demandant des explications.
"C'est quoi ça ?"
"Et bien tu adores tellement cette maison que je l'ai acheté" me dit il en souriant
"Mais tu es dingo?"
"Non mais comme ici, tu te sens pas vraiment chez toi et que là bas tu en es tombé amoureux au premier regard, bah voilà"
"Mais tu es malade!"
"Fabrice avant que tu refuses, j'avais décidé de te l'acheter pour ton anniversaire mais les papiers on était un peu plus long à ce faire. Et comme c'est un cadeau, tu n'as pas le droit de dire non."
"Mais c'est trop..."
"Ça sera notre lieux de repos et de plaisir"
"Tu abuses quand même"
"Je sais mais je t'aime et c'est juste une maison"
"Bah oui mais tu avais déjà assez fait pendant les vacances"
"Oui et justement où on dormait? Dans ta maison"
"Abrutis..."
"Tu es content?"
"Ouais mais les autres vont vraiment penser que tu m'achètes..."
"J'en ai rien à foutre et je sais très bien qu'en vérité toi aussi"
"Tu as tord! Tu te trompes et tu vois, là! tu me connais mal..."
Je vois qu'il tique à ma phrase car ses sourcils se redressent
"Je fais genre que rien ne m'atteint mais tu aurais dû comprendre et même voir que le jugement des autres me touche plus que ce que je le laisse penser. Cela m'influence, me fragilise et me détruit à petit feu. Et c'est pour ça que j'ai construit cette façade. Pour faire croire que rien ne me déstabilise. Je pensais que tu me connaissais mais toujours pas... Tu me déçois là..."
"Fabrice, oui je t'ai acheté une baraque, oui ça m'a coûté une certaine somme mais je m'en fiche j'en ai plein. Mais je ne veux pas que tu sois mal à l'aise avec le fait que j'ai de l'argent et que je t'en fasse profiter. Si le regard des gens te gêne, tu n'es pas obligé de le crier sur tous les toits qu'elle t'appartient. J'ai fais ça parce que j'en ai eu l'occasion et que je vu les étoiles que tu avais dans les yeux quand tu l'as vu la première fois et quand je te l'ai fais visiter.... Tu vois ces vacances m'ont confirmé que j'avais raison. Nous avons passé une semaine magnifique. Et j'espère qu'il y en aura plein d'autres. Je suis désolé si tu es contrarié."
"Chris j'ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens. Oui je suis heureux que tu l'ai acheté. C'est juste que c'est énorme pour moi"
"Oui je comprends mais je te demande juste d'accepter puisque l'on est tous les deux satisfaits et puis on a enfin un endroit où tu te sens bien"
"Ok d'accord j'irai signer les papiers alors"
"Oui car la notaire et le vendeur attendent"
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