chapitre 56

Les deux semaines suivantes, Christian a beaucoup été occupé par son travail.

Il vient me récupérer ce soir. Il a dit prépares toi un sac... Je te kidnappe jusqu'à jeudi !

Je lui ai demandé où on va pour que je sache quoi prendre? Il m'a dit surprise ... Donc je vais prendre une veste au cas où l'on sorte en soirée même si maintenant il commence à faire bon

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Il est pile 20h quand il sonne à la porte de l'immeuble.

C : c'est moi !

F : attent moi ! Je descend ...

Quand j'arrive dans le hall de l'entrée, il est de dos sous le porche, son nez dans son tél....

Même de dos il est sexy pensais-je. Ce qui m'extirpe un sourire

Je pousse la porte. Mais il met un temps avant de se retourner. Je m'approche et je lui demande

F : un problème ?

C : non t'inquiètes pas... Tu es prêt ? Tu n'as rien oublié ?

F : non ça devrait aller ! Si on va pas dans le désert ou en Alaska ?

C : bien tenté mais c'est une surprise me dit il gaiement

Je monte dans la voiture après qu'il m'est ouvert élégamment la portière

F : tu sais je peux le faire je suis ni estropié ni une princesse !

C : je sais mais je ne veux pour rien au monde raté l'expression que tu as sur ton visage en ce moment

Fab : ah et je fais qu'elle tête ?

C : ah ! C'est pas facile à expliquer mais entre la gène et la flatterie

Fab : ok je vois ! Je suis ravi de te faire rire alors !

Sur la route je me rend compte que l'on va une nouvelle fois vers Cassis.

F : on va comme la dernière fois ?

C : à Cassis oui ! Mais pas à la presqu'île   me dit il en me jetant un coup d'œil furtif

On arrive sur plusieurs maisons dans les arbres sur les hauteurs de la ville surplombant le port

Il ouvre le portail électrique vert en fer forgé de l'une d'elle et pénètre à l'intérieur du jardin en roulant sur un chemin en petits cailloux et termine sa course en se garant devant une jolie bâtisse provençale.

Fab : c'est chez toi ? Dis je en entrant dans le salon-salle à manger central ?

Chris : non mais ça peut le devenir. J'adore Cassis !

Fab : mais c'est cher ici ! C'est une ville de Bourges !

Chris : ah merci !  Je suis un bourge ? Ça n'a pas l'air d'être un compliment sorti de ta bouche? Me dit il en prenant une mine tristounette.

Fab : bah ... C'est pas de ma faute! C'est la vérité ! Et puis franchement, maintenant que tu mets ce sujet sur le devant de la scène ...

Chris : oui ... Quoi ? Tu me fais peur tout d'un coup...

Fab : si tu veux vraiment que je continue à sortir avec toi, il va falloir que tu laisses ton look pingouin au placard ! Au moins quand tu travailles pas et que tu es en ma compagnie !

Chris : c'est que Monsieur à HONTE d'être avec moi?

Fab : bah excuse moi mais tu pourrais être beaucoup plus bandant que ça ! Dis je en le montrant du doigt et en le secouant exagérément de haut en bas pour le défier

Christian se rapproche de moi, me prend dans ses bras et me colle contre son torse

Chris : que dirais tu de finir cette conversation en visitant les chambres ? me lance t'il avec une voix coquine et des yeux charmeur

Fab : avec  plaisir !

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