Chapitre 41
pdv christian
Je bascule au dessus de lui et me met à califourchon. Je le force à se mettre sur le dos. Je pose mes coudes sur les draps allonge mes jambes et lui caresse les cheveux puis sa joue de ma main. Avec mes pouces, j'essuie ses larmes restantes. Et l'embrasse !
Fabrice tente de me repousser mais je continue. Je veux qu'il se détende et je pense avoir compris que faire l'amour le canalise. Probablement la production d'endorphine
Donc je poursuis mes baisers. Je m'immisce dans sa bouche... il tente de ronchonner mais je prend possession de sa langue. Il gémit et finit par répondre. il m'enlace de ses bras, caresse mes cheveux. Il passe ensuite ses mains sous mon tee-shirt. S'en suit un effeuillage dans les règles de l'art et nos deux corps se cherchent, s'emmêlent, se chauffent, s'entraînent, se lient et fusionnent aux rythmes de nos envies et de nos désirs. On s'embrasent, on brûlent et on se consument jusqu'à ce qu'on atteigne le nirvana et qu'on s'éteignent lentement. On s'endort l'un dans les bras de l'autre.
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PDV fabrice
je me réveille avec des hauts le cœur... Je vais directement me mettre la tête sous le robinet d'eau froide. Mes mains tremblent... Je ne comprend pas trop ce qui se passe...
Quelques instants plus tard, je ressors de la salle de bain et je regarde dans la chambre... Et là, un sentiment de haine m'envahit... Comment a t'il pu me faire faire ça ! je le déteste !
J'attrape ma veste sur le dossier de la chaise au passage et quitte l'appartement. Je ne prend même pas la peine de fermer à clé je clenche juste la porte derrière moi.
Je me met à courir comme un fou... J'ai l'impression d'être déconnecté, de ne pas savoir ni ce que je fais ni où je vais.. Mais la seule chose que je sais c'est que courir est vital pour moi... si je m'arrête j'ai la sensation que je vais m'écrouler
Je ne sais pas pourquoi mes jambes m'ont emmené ici mais je me retrouve devant orphelinat
Je pénètre à l'intérieur... je traverse le hall en marchant... Je ne fais pas attention aux pensionnaires même si je sens leur regard sur moi...
Je rentre dans la cuisine et je reste planté sur place lorsque Mamitta lève la tête et me voit
Son visage blêmit... je me rend compte de tout mais j'ai l'impression de ne rien comprendre... D'être là sans l'être vraiment
Elle pose ces ustensiles de cuisine et vient immédiatement à ma rencontre...
Mamitta : Fabrice ! mon Dieu ! qu'est ce qu'il se passe ! tu pleures ! et tu es blanc... Mon chéri ! qu'est ce qu'il y a ?
Elle m'encercle le visage en posant ses deux mains sur mes joues.. Je tremble comme une feuille... Je passe mes mains au dessus de ses épaules... J'enfuis ma tête dans son coup et j'éclate en sanglot... je pleure quelques minutes dans ses bras... elle me frotte doucement dans le dos d'une main pour essayer de me réconforter
M : Fabrice qu'est ce qu'i t'arrives ? tu me fais peur mon coeur...
F : Je .... je....
M : calmes toi ! c'est à cause de Billy?
F : non... oui... non ... enfin c'est compliqué...
Elle se décolle un peu pour me regarder dans les yeux mais me garde dans ses bras
M : allez dis moi tout!
F : Je suis amoureux et j'ai couché avec lui dans notre lit...
M : Mais c'est génial que tu sois amoureux ! Mais comment ça dans notre lit?
Mamitta me pousse et m'oblige à m'asseoir parce que je tremble encore
F : Dans notre lit... à moi et Billy... dis je en baissant tristement la tête parce que je me sens coupable
M : Mon chéri... tu dois l'oublier !
F : vous l'avez jamais aimé !
M : c'est pas vrai et tu le sais ! seulement il avait une très mauvaise influence sur toi ! il a mal terminé malheureusement pour lui ! mais je ne peux pas sauver tout le monde ! et toi, tu aurais pu aussi te faire tuer en restant avec !
F : je sais mais je l'aimais !
M : je sais mais laisses le reposer en paix ! tu as droit au bonheur !
F : non !
M : pourquoi ? tu viens de me dire que tu es amoureux !
F : Je suis pas quelqu'un de bien... Il mérite mieux qu'un putain de drogué arriviste en plus !
M : tu es injuste avec toi même ! parle moi de lui...
F : pourquoi faire ! ça y change quoi ?
M : parles moi de lui s'il te plait ! je veux tout savoir ! mon petit cœur est amoureux !
F : mamitta !
Mamitta lui tend une tasse de chocolat chaud
M : allez !
F : heu ... bah ... il s'appelle Christian ... Il a une maison de disque et une agence de pub... Il a 23ans et il est beau comme un Dieu Grec et il est intelligent et attentionné... et il est bien tout parfait pour être avec moi... Je suis une tache, un poids, un fardeau pour lui
M : mais bien sûr que non et je veux que tu me jure de venir me le présenter !
F : A ça non ! je le garde !
M : oh ! jaloux vas !
F : Toujours !
je lui fais un sourire timide... Elle sait toujours comment me remonter le moral
F : Mamitta ? je peux dormir ici ce soir?
Je me vois mal rentrer chez moi et expliquer à Christian pourquoi j'ai pris la poudre d'escampette...
M : oui bien sur ! je vais te préparer ton lit !
F : il y a toujours personne ?
M : si mais le jeune qui a ton lit, est retourné chez sa mère faire un essai
F : ah ok... Bon je vais prendre l'air
M : ok repas à 19h30 !
F : oui je serais là !
je lui fais un clin d'oeil et un bisou sur la joue
F : merci mamitta !
M : de rien mon ange
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