Rêve, Vie, Souvenirs ?
Je vous préviens d'avance, je part en freestyle qui tourne en rond dans ma tête depuis genre.... 3 ou 4 ans au moins....?
Bref. Vous allez vite en avoir marre de moi, vous allez vouloir m'insulter (pour diverses raisons), mais c'est pas grave, je prévois de vous aimer quand même. A+
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L'Existence, n'était que cela: une existence.
Tiens, encore ce rêve...
Un être sans conscience.... Vivant, bien qu'Il ne le sache pas encore.
Alors il y a des paroles cette fois.... Je ressent toujours autant de malaise par contre.
L'Existence sentait, voyais, se rappelais et apprenait, sans cesse, depuis toujours, et même avant. Mais Elle était incapable de le savoir: sans conscience, rien n'était possible.
Ouais bah avec une conscience c'est pas beaucoup mieux... On a juste plus de responsabilités.
Mais pouvait-on réellement ressentir, voir, ou savoir quoi que ce soit... Quand rien n'éxiste ?
Quel rêve de mer*e.
Rien. Ni le temps. Ni l'espace. Ni la couleur ou l'absence de celle-ci.
Bah, on dit "depuis que le monde est monde", alors il doit bien y a voir un avant ! Si c'est ce que mon cerveau est actuellement en train d'essayer de me faire voir, tu m'étonne que je comprenne rien et que j'me sente mal !
Mais pourtant, au milieu de ce rien, se trouvait l'Existence. Celle-ci était tout et rien à la fois. Après tout, pouvions-nous être quelque chose si absolument rien ne pouvait en témoigner ? Pas même nous-même.
Euh... What ?! Mais en fait c'est pire qu'un cour de philo ce rêve ! Alors que j'ai JAMAIS eu cour de philo ! Finalement, j'aurais préféré ne jamais savoir ce que c'était ce "mystérieux rêve" dont je ne me souviens jamais que des sensations... J'aurais été en paix !
Peut-être, mais tu aurais été insatisfait. Je te connais mieux que toi-même, tu sais.
Ah bah d'accord... Je me met à parler tout seul DANS MES RÊVES ! TAIS TOI NARATEUR DE MON RÊVE, TU TE CHUUUUUUTEE ! Laisse moi dormir en paix....
La colère fut toujours le premier sentiment. La première fois, revient à l'Existence. C'est par hazard et sans raison qu'Elle s'était mise dans une colère noire ! Et c'est cette colère, qui la libéra de sa prison d'inconscience consciente. S'ensuivi la joie de ressentir quelque chose, puis la peur, suivi de la curiosité et de l'envie. Très vite les pensées jusqu'à présent vide de l'Existence se mirent à être envahies ! Puis vint un cri, un mot, qui n'éxisterait pas encore avant longtemps, peu avant la création tu temps... Un cri qui hurlait à plein poumons: "PROPHÈT ! "
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Emil se réveilla en sursaut. Cela faisait plusieurs semaine qu'il cauchemardait toutes les nuit. Sans doute était-ce la faute du stress de son mariage à venir: si peu de choses étaient prêtes, et la date approchait si vite... Et il y avait toujours ce malaise, qu'il avait appris à supporter depuis ses 15 ans, sans pour autant le surmonter... Son fiancé, Kabel, ne savait d'ailleurs toujours pas pourquoi il refusait d'inviter des membres de sa famille, surtout pas ses parents. Il se doutait qu'il avait dû se passer quelque chose d'horrible lorsqu'Emil avait fait son coming out, mais il ne pouvait rien savoir de plus.
Emil se leva. Il était 10h du matin, une heure raisonnable pour se lever, même si c'était encore un peu tôt. Soyons honnête: 14h de sommeil, c'était le minimum pour ne vraiment plus avoir envie de dormir. Et il en avait à peine 9, car pour une fois, il s'était endormie relativement tôt.
Emil sentais la délicieuse odeur des crêpes que l'amour de sa vie avait préparés. Une autre odeur lui parvenait, sans qu'il ne parvienne à identifier laquelle: le matin son nez n'était pas des plus efficaces. Il s'habilla avec les premiers vêtements qu'il trouva, en ne regardant même pas ce qu'il avait pris, et sorti de la chambre pour aller dans la cuisine.
Kabel fessait sauter une crêpe qui, après un looping parfait, atterrit sur le dessus de la pile déjà amassé à côté de la poêle. En l'entendant arriver, il releva la tête et regarda l'heure sur le mur à côté de lui. Emil pouvait maintenant voir l'inquiétude qui se lisait sur le visage de son ange, aussi, lorsqu'il arriva, il ne fut nullement surpris de la question qu'il lui posa.
"Encore ce cauchemards ?"
Quel magnifique voix... Il était obligatoirement un ange dans une autre vie... Emil sourit alors légèrement, toujours en observant les geste de son cuistot favori.
"Moui..."
Alors qu'il donnait sa réponse, l'inpossible se produisit: Kab fit tomber une crêpe à côté de sa cible. Vous pensez sans doute que c'est de l'exagération, mais non ! S'il ratait quelque chose, c'était forcément que Kab avait été perturbé. La raison cette fois-ci ? Emil n'avait pas répondu comme à sont habitude: il avait hésité une seconde et avait laissé traîner la fin de sa réponse. Cela signifiait qu'il était perdu dans ses pensées, au moins en partie à cause de quelque chose de grave ou important qui le perturbait.
Aussitôt, Kabel éteigny le gaz et vint s'asseoir le plus vite possible vers son Mil avec les crêpes pour tenter de le faire parler, et par conséquent, il le savait, le soulager d'un poid quelconque.
"Tu te souviens de ce qu'il se passait dedans cette fois...?, dit-il doucement.
_ Non pas exactement... Toujours des sensations comme d'habitude, mais... Je sais pas... Il y avait un truc en plus, et j'ai eu l'impression qu'on m'appelait... Mais en même temps... Non, c'est trop bizarre tu vas me prendre pour un dingue."
Kabel sourit tristement. Puis il obligea sont compagnon à le regarder et lui demanda:
" Mil... Est-ce que je t'ai déjà pris pour un barj'? Un vrai, je veux dire pas juste le mec un peu foufou dont je suis tombé amoureux. Tu pense sérieusement que je pourrais te penser bon à interner pour un simple cauchemards, alors que tu doit aller si souvent chez le psy que je pourrais presque être jaloux de lui ?"
Cela fit rire légèrement Emil. Car tout était vrai: il y avait plus de chance que sont futur époux ne soit jaloux de son psy qu'il n'y en avait pour qu'il appelle l'hôpital psychiatrique. Kabel, qui avait trouvé Emil agonisant dans une ruelle sombre de la banlieue parisienne, l'avait conduit à l'hôpital. Se sentant responsable sans savoir pourquoi, il avait veillé sur le jeune homme, de 15 à l'époque, apprenant par la même occasion qu'il avait tenté de se suicider. Les blessures physiques du garçon lui avait vallu 3 mois d'hospitalisation, suivis de 2 ans en hôpital psychiatrique, et encore aujourd'hui, 3 ans plus tard, d'être toujours suivi par un psy. Le traumatisme qu'avait subi Emil l'empêchait de vivre aussi normalement qu'il l'aurait voulu, bien que tous ceux qui l'avaient vu 5 ans plus tôt soient impressionnés et fiers de constater qu'il avait suffisamment avancé pour se marier. Tous cela pour dire que Kabel savait que sont fiancé était fragil mentalement et qu'il ne le jugerait pas sur quelque chose d'aussi simple qu'un cauchemards un peu étrange.
Emil, qui perdu dans ses pensées avait baissé la tête vers ses mains posées sur la table devant laquelle il était assis, avait levé vers son amour des yeux suppliant, à la recherche d'un courage qu'il trouva dans le calme et patient sourire que lui adressait celui-ci. Il prit une grande inspiration, et relacha tous l'air qu'il avait emmagasiner d'un seul coup pour se donner encore un peut de courage en se mettant une claque mentale.
"Dans le rêve, c'est comme si j'étais à la fois observateur et observé... Comme si on mélangait la vue à la 1ère personne et celle à la 3ème dans un jeu vidéo.
Bien que cela avait demandé un effort de concentration à celui-ci son fiancé avait visiblement compris plus ou moins, alors il continua.
_C'était bizarre, comme si rien existait... Et puis, il me semble avoir entendu une voix, comme si un narrateur avait essayé de me raconter l'histoire de ce que je rêvais. Et puis la sensation...
Emil grimaçait au souvenir de ce qu'il avait ressenti, mais la main et le regard de Kabel l'incita à continuer.
_Kab, je te promet cette sensation, elle est indescriptible, et pas dans le bon sens. C'est comme si mon cerveau ne fonctionnait pas, et qu'en même temps, j'en avais conscience, dit-il dégouté et térrifié. Et après d'un coup, je sais pas pourquoi, c'est comme si mon esprit c'était fait... Je sais pas... Violé, cerais le mot le plus proche de cette impression, par mes propres émotions et pensées. Mais en même ce... c'était moi, sans être moi... C'est comme si... Je me "souvenait", mais des souvenirs de quelqu'un d'autre. Quoique c'est pas vraiment ça, c'est comme si c'était ma vie, mais pas vraiment..."
Il attrapa une crêpe et la fourra rageusement dans sa bouche avec un petit grognement d'agacement face à la montagne de contradictions qu'entraînait son cauchemards. Kabel sourit légèrement, heureux d'avoir obtenu des explications de la part de son compagnon qui avait tendance à tout garder pour lui. Et s'il le respectait, ce n'était pas pour autant qu'il approuvait ce comportement, surtout lorsque c'était important.
Une alarme retentit alors dans la cuisine. Voyant son chou personnel perdu dans les pensées Kabel se leva avec un sourire en coin et sortit du four une plaque de choux. Il sorti alors du frigo quelques choux à la crème, déjà garnis et frais depuis un certain temps, qu'il mit sur une assiette.
En se retournant, Kabel vis le visage d'Emil, perdu et en larme. Il regardait autour de lui, l'air de chercher quelque chose, sans lui-même savoir quoi. Troublé, mais surtout inquiet, les choux toujours dans les mains, Kab s'était approché lentement de son compagnon et l'avait pris dans ses bras lorsqu'il l'avait atteint. Ils étaient restés ainsi un long moment, attendant patiemment que la crise de larme incontrôlable du plus jeune passe. Celui-ci s'était alors excusé un long moment, répétant qu'il ne savait pas ce qu'il se passait et pourquoi il pleurait, tandis que son aîné essayait de le calmer, lui expliquant qu'il n'avait rien fait de mal, qu'il était là et qu'il ne le lâcherait pas avant qu'il n'aille mieux... Puis d'un coup, Emil se raidit, fronça les sourcils, et d'une toute petite voix, murmura:
"Prophète... Prophete... Prophet...? Non... Prophèt...! Prophèt ! C'est ça Prophèt !"
Kabel qui ne comprennait vraiment plus rien, c'était écarté un peu de son fiancé, qui en avait profité pour aller écrire sur un post-it ce fameux mot: "Prophèt". Il l'avait ensuite collé sur le frigo à l'aide d'un magnète, et en avait profité pour retirer quelques uns des postes-it qui se trouvaient déjà là, avant de regardé l'ensemble, l'air satisfait. Il se rapprocha ensuite de son Kabychounet et rapprocha ses lèvres à quelques millimètres des siennes, avant de s'écarter brusquement en croquant à pleine bouche dans un chou.
"Et mon bisous du matin ! s'était plaint Kabel. Je te fait des super choux de l'amour et j'ai pas droit à mon bisous ?
_Ch'est pos moa fote shi tes choux chont cro bon... rigolat-il. Et pour ce qui est du bisous, t'as qu'à venir le chercher !"
Le cuistot accepta le défi, et se mit à courir autour des canapés et de la table basse du salon, à la poursuite du voleur de chou, tout en sachant pertinemment qu'Emil, qui bien que plus petit était à la fois plus rusé, plus rapide, et plus agile que lui, ne se laisserai pas attrapé si facilement. Après quelques minutes, il se laissa donc tombé au sol éssouflé, et fit mine de capituler. Le doux, clair et précieux rire de son cadet résonna à ses oreilles avant qu'il ne lui dise qu'il n'était pas stupide et savais pertinemment que c'était une ruse.
"Alors je ne te ferais plus jamais mes choux ou mes crêpes."
Emil courru, sauta par dessus le canapé, grimpa sur la table et vint s'installer à callifourchon sur son amour pour l'embrasser.
"Tu est encore en pyjama, il va me falloir un deuxième bisou une fois que tu sera changé !"
Alors que Kab se dégageait, Emil, qui n'avait rien compris, regarda ses vêtements. Il rougit alors de honte en se rendant compte qu'il avait retiré son pyjama, pour mettre un de ceux de son fiancé ! Non mais quel idiot !
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