Le petit-déjeuner était terminé et je suis installée devant l'énorme écran plat du salon, enfin du troisième salon à zapper entre les chaînes à la recherche d'un programme intéressant. Y'a que des chaînes d'informations et à la limite 2 ou 3 de divertissements. À croire ça les arrive jamais de regarder des films et séries !

Luxus m'avait laissé là en me donnant pour ordre de ne pas bouger. Il était en pleine discussion avec Jackal je crois. Une discussion qui semblait vraiment importante puisque ça faisait plus de 10 minutes qu'ils étaient à l'étage. Je sais bien qu'il était en colère contre Jackal mais quand même.

Le bruit de la sonnette se fait soudainement entendre dans tout le manoir. Tien, qui ça peut bien être ?
J'entends la porte être ouverte sûrement par Fried, avant que des échos de voix se fassent entendre.

Des voix que je reconnais d'ailleurs sur le champ...

Mes soupçons se révèlent juste quand je vois débarquer dans le salon Sting, Cobra, Gadjeel ainsi qu'un autre dont j'ignorais le nom.
Je les observais s'avancer vers moi jusqu'à ce que Cobra disparaisse. Aller, et c'est reparti..

Cobra : Comment ça va jolie blonde ? Je l'entends me demander assit à côté de moi un bras sur mes épaules.

Lucy : Ça va, merci. Je réponds en essayant de m'éloigner le plus de lui en poussant à l'autre bout du canapé.

Mais ce mouvement de lui ne fait qu'accentuer sa poigne sur mes épaules.

Cobra : Où comptes tu aller comme sa ? Il me demande en me rapprochant un peu plus de lui.

Lucy : Eh bien..

Luxus : Si tu pouvais t'éloigner de ma Promise.

Je lève les yeux vers les escaliers et vois Luxus descendre en fixant Cobra d'un air dur.
Cobra lui se contente de sourire avant d'enfin retirer son bras de mes épaules.

Cobra : Ce cher Luxus. Comment vas-tu dis moi ? Il demande le même sourire aux lèvres comme si de rien était causant à l'expression de son interlocuteur d'encore plus se durcir.

Celui-ci ne répond néanmoins rien et se tourne vers les trois autres.

Luxus : Que me vaut votre visite ?

Cobra : Nous passions juste par là. Et puis on s'est dit, pourquoi ne pas venir rendre visite à la blondie..

Gadjeel : Ferme-la.

Il se contente de rouler des yeux mais à ma grande surprise l'écoute et se tait.

Gadjeel : On doit discuter d'un sujet important Luxus.

La tension dans la pièce avait d'un coup changée, tous les 5 se fixaient comme s'ils savaient à quoi pensait l'autre.

Luxus finit par souffler avant de s'avancer vers moi toujours assise sur le canapé.
Arrivé à ma hauteur, sans que je ne puisse réagir, il me soulève d'un bras avec une force qui me surprend sur le coup avant de s'asseoir à ma place me tirant sur ses genoux.

Je bouge légèrement quelque peu mal à l'aise avec tous ces regards pointés sur nous. Jamais je ne m'habituerai à cette action de sa part, c'est bien trop gênant !

Luxus : Il est déjà de retour ?

Sting : En effet oui, il est même passé à l'action hier. Il répond en ayant deviné de qui parlait Luxus. Tout le contraire de moi qui était comme une huître perdue au milieu de leur conversation.

Luxus : Comment ça ?

Gadjeel : Des hommes de son clan sont venus sur notre territoire et ont ravagés trois des usines nous appartenant. C'est clair qu'il nous déclare la guerre en agissant ainsi.

Je continuais de suivre la conservation sans vraiment comprendre grand chose. Mais de qui parlent-ils ?

Je sens la main de Luxus se déplacer de ma taille jusqu'à ma cuisse mise à nue, sûrement parce que ma robe a un peu montée lorsqu'il m'a tiré sur ses genoux. Son pouce exerce de petits mouvements sur celle-ci avant qu'il ne commence à la monter d'un geste lent.

Luxus : Ah bah écoutez, si c'est la guerre qu'il cherche, donnons-lui ce qu'il veut non ? Pas besoin de mon avis pour ça.

Les 4 hommes le fixent avec de gros yeux comme s'ils ne s'attendaient pas du tout à cette réponse de sa part.

Un ricanement de la part de Cobra se fait entendre.

Cobra : Moi qui pensais que tu allais plus être pour le fait d'attendre nos pères puis de leur en parler une fois qu'ils seront rentrés, mais je me suis trompé il semblerait. Pas si mauviette que ça le demi-loup.

La poigne de Luxus sur ma cuisse augmente aux mots de Cobra.
Au moins il ne la monte plus, c'est déjà ça, même si je crois qu'une trace va rester s'il continu à la serrer comme ça..

Luxus : Je te signal que lui et moi avons toujours eu un désaccord à cause de ce qui s'est passé il y a 2 ans. Alors si tu n'as rien d'intéressant à dire, ferme ton clapet. Il lui répond d'un ton sec.

Cobra se contente de rire à ses mots apparemment pas touché le moins du monde.

Cobra : Ah oui, ce fameux accident...
Je l'avais complètement oublié. En même temps avec toutes les bêtises que tu as fais, il est normal que je me force à oublier ça, sinon ma haine pour toi n'en serait que plus grande.

Luxus : Si tu me hais tant, rien ne te retient chez moi que je sache.

La pièce commençait peu à peu à se charger d'électricité. Et quand je dis électricités, c'est vraiment au sens propre du terme parce que des dizaines d'éclairs commençaient à apparaître au dessus de la tête de Luxus.

Lucy : Q-qu'est-ce qui se passe...? Je demande complètement sous le choc en essayant de comprendre d'où pouvait bien venir ces éclairs.

Pendant que je paniquais dans mon coin, les autres eux restaient calmes et fixaient la scène d'un air désinvolte comme si le fait de voir des éclaires à l'intérieur d'une maison et qui plus est au dessus de la tête de quelqu'un était la chose la plus normale du monde.
Une étrange odeur me fait ensuite tourner la tête vers sa provenance. Et je hoquette de surprise en voyant une sorte de substance violette voltiger au dessus de Cobra. Qu'est ce que c'est ?!

Ah mais je reconnais cette odeur... Que trop bien même étant donné que mon ancien professeur de sciences Horologium me faisait souvent des cours dessus. Du poison. D'abord des éclairs et maintenant ça ?! Mon Dieu mais qu'est ce que j'ai fait pour me retrouver dans cette situation au juste...

Sans même prendre la peine de faire attention à moi qui hélas était au milieu d'eux, tous deux restaient assis à se jauger comme si l'un attendait que l'autre attaque.

... : C'est bon là, calmez vous. Vous me faites chier à tout le temps vous disputer pour un truc qui s'est passé il y a deux ans.

C'était le type dont je ne connaissais pas le nom, le seul qui ne m'avait pas adressé la parole lorsque je devais faire mon choix.
Malgré son intervention, Cobra et Luxus continuaient de se tuer du regard comme s'ils avaient oubliés notre présence.

Les éclaires eux commençaient peu à peu à se multiplier augmentant au passage ma peur. J'ai pas vraiment envie de me faire toucher par l'un d'eux !

Gadjeel : Laisse tomber Rogue, tu sais bien que quand ces deux-là s'y mettent, c'est impossible de les séparer. Il dit me faisant au passage enfin savoir son nom.

Celui-ci soupire avant de correctement se réinstaller sur le canapé trois places où il était assis.

Rogue : Ils sont vraiment chiant.

Ils ne vont quand même pas les laisser continuer à augmenter la quantité d'éclairs et de poison dans la pièce sans rien dire tout de même ?!

Je sursaute lorsqu'un des éclairs s'abat sur le tapis y laissant une trace noir. Mon rythme cardiaque s'accélère.

Lucy : Lu-Luxus... Je l'appelle la voix tremblante les yeux toujours fixés sur la trace noire qu'avait laissée l'éclair. Le flash de mes agresseurs qui avaient fini ainsi hier me revient en tête.

À l'entente de ma voix effrayée, le regard toujours colérique de Luxus quitte enfin celui de Cobra et se pose sur moi avant de s'adoucir.

Lucy : L-Luxus...

Luxus : Désolée si je t'ai fais peur Lucy. Ça doit te rappeler de mauvais souvenirs. Il me dit en me caressant la joue d'un geste lent et doux qui a le don de me calmer sur le champ.

Sting : Eh ben dis donc, elle en a plus que je ne le pensais la blondie. Comment t'as fait pour qu'il se calme dis-moi ?

Lucy : ...

J'étais toujours trop sous le choc pour essayer de dire le moindre mot.

Cobra : Dommage que la fête soit déjà finie.

Je pose mon regard sur celui-ci et le vois sourire la masse de poison au dessus de sa tête ayant disparue tout comme celle de Luxus.

Luxus : Si vous n'avez plus rien à dire, vous pouvez vous en aller.

Sting : C'est mal élevé de mettre ses invités à la porte.

Un demi sourire que je devine amer prend possession des lèvres de Luxus.

Luxus : Je m'en fiche pas mal. C'est chez moi je vous signal, on est pas dans la demeure des Eucliffe ici.

Je vois Gadjeel souffler avant de se lever incitant les autres à faire de même.

Gadjeel : Normalement on était juste venus te mettre au courant des dernières nouvelles du territoire, mais comme d'habitude il a fallu que cet idiot de Cobra fasse chier.

Cobra : Roh ça va hein, j'ai rien fait de mal que je sache.

Gadjeel : Ferme là et emmène toi. On s'en va.

Je croyais que Cobra allait lui répondre de la même manière mais je suis surprise de voir que celui-ci reste silencieux et se lève comme l'avait ordonné Gadjeel. Je me demande vraiment quel genre de relation il existe entre ces deux là pour que Cobra se montre aussi docile à chaque fois..

Cobra : Bon bah à bientôt dans ce cas.

Son regard se pose ensuite sur moi.

Cobra : À bientôt blondie. Au plaisir de te revoir.

Puis, sans un mot de plus, tous les quatre disparaissent ayant apparemment oublié qu'ils étaient rentrés par la porte.

Luxus : Bon débarras.

Je me tourne vers lui ayant enfin retrouvée mes esprits.

Lucy : Mais, vous êtes de la même famille non ?

Luxus : Bien sûr que non. D'où tu sors ça ?

Il semblait amusé par ma question.

Lucy : C'est que, avec cette histoire de territoire et d'usines, je me suis dis que vous deviez être de la même famille pour avoir toutes ces choses en commun.

Oh mais je viens de me rendre compte que je lui avais sorti tout ça sans bégayer. Ça mérite de rester dans les mémoires ça !

Sa main toujours posée sur ma cuisse recommence à monter le long de celle-ci me faisant sortir de mes célébrations intérieures.

Je gigote gênée.

Luxus : Tu te trompes sur toute la ligne.

Lucy : C-comment ç-ça...?

J'ai rien dit en fait.

Sa main continue sa montée jusqu'à se stopper à quelques centimètres de ma culotte.
Rouge de gêne, j'essaie de me relever de ses genoux mais la poigne qu'il avait autour de ma taille m'en empêche.

Luxus : Tu sais quoi Lucy...

Sa main toujours entre mes cuisses, il approche sa tête de mon oreille et comme dans la cuisine ce matin, prend mon lobe entre ses dents.

Luxus : Je veux bien répondre à toutes tes questions, mais seulement à une condition...

Il delaisse mon oreille et descend à mon cou.

Lucy : L-laquelle...? Je demande encore une fois plongée dans un état second.

C'est fou comme pour une raison que j'ignore, ses touchés et uniquement les siens avaient le don de me mettre dans tous mes états.

Ses dents prennent possession de ma chair qu'il mordille me causant un couinement.

Luxus : Je veux que tu joues avec moi jolie cœur.

Mon cœur s'emballe plus qu'il ne l'était déjà à l'entente de son surnom.

Luxus : Alors ?

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