Je continue de fixer les différents hommes présents avec moi dans la pièce jusqu'à ce que mon regard se stoppe sur lui. L'homme qui m'a sauvé la vie.

Devrais-je le choisir ? C'est vrai que c'est lui qui m'a sauvé de ces étranges personnes qui en voulaient à ma vie, mais j'ignore tout de lui, je ne le connais pas, oui bon comme tous les hommes présents dans cette pièce quoi. T'as pas tort conscience...

... : Bon tu te magnes oui ?! On a pas que ça à faire !

Je sursaute en entendant l'homme aux multiples piercings hausser le ton. Ces clous lui montent à la tête à ce que je vois.

Je jette un dernier coup d'œil aux cinq jeunes hommes qui se trouvaient en face de moi et stoppe encore une fois mon regard sur lui.

Lucy : J-je choisis, celui qu-qui m'a sauvé la vie. Je dis ça en pointant du doigt l'homme à l'imposante carrure assis sur le canapé en face du mien. La raison du pourquoi j'ai bégayé au début de ma phrase m'est inconnue par contre.

Tous les regards se tournent vers lui avant que des soupirs d'agacement me parviennent à l'oreille.

... : Il fallait s'y attendre aussi, c'est Luxus qui l'a sauvé alors elle le choisit lui.

... : Tu parles d'un choix...
T'es sûr que tu ne veux pas me choisir plutôt ? Je suis quand même beaucoup plus drôle que lux' Tu ne t'ennuieras jamais si tu me choisis crois-moi.

Je sursaute quand je me rends compte que l'homme aux cheveux rouge se trouvait désormais dans mon dos à me murmurer ces mots. Comment a-t-il fait pour arriver là en si peu de temps ? Il était devant moi il y a à peine 3 secondes !

Lucy : Je... Est le seul mot que j'arrive à laisser sortir.

L'ambiance de la pièce est tellement pesante que j'aimerais juste me faire toute petite.

Luxus : Eloigne toi d'elle Cobra. Lâche t'il avec une voix dans laquelle je distingue de l'agacement.

Le dénommé Cobra lève les mains en guise d'abandon avant de reprendre la place qu'il avait plus tôt. Il abandonne plus vite que je le pensais en fait.

Cobra : Calmos calmos, j'essaie juste de faire comprendre à cette chère jolie blonde que je vaux beaucoup mieux que toi. Et tu le sais mieux que quiconque. N'est-ce pas ? Il demande sans baisser une seule fois son regard un sourire provocateur aux lèvres.

Ah oui non, j'ai rien dit en fin de compte. Ce mec aime bien provoquer en fait. J'avais remarquée conscience.

Luxus : Quand décideras-tu de grandir et d'enfin stopper tes provocations sans queue ni tête ? Demande t'il le visage impassible, même si la légère irritation dans sa voix laissait clairement entendre que sa patience commençait à atteindre ses limites.

Cobra : Des provocations ? Où tu vois des provocations toi ? Je ne fais que dire la vérité.
Pas ma faute si tu refuses d'accepter le fait que tu n'es qu'un Demi-Loup et que tu le resteras toute ta v-

... : Ferme-là un peu Cobra, tu me donnes mal à la tête à profiter sans arrêt de chaque occasion pour lâcher tes mêmes phrases de provocations. Le coupe l'homme avec la cicatrice à l'extrémité du sourcil en se massant les tempes.

Le propriétaire des lieux si je ne me trompe.

Cobra : Pourquoi m'arrêtes tu Sting ? Je n'invente rien après t-

... : Ferme-là un peu tu veux. Le coupe cette fois-ci l'homme avec plusieurs piercings en lui lançant un regard froid.

Cobra s'apprête à répliquer à nouveau mais se stoppe dans sa lancée et croise juste les bras montrant clairement qu'il boudait. En le voyant se comporter ainsi, je ne peux m'empêcher de le comparer à un enfant énervé de ne pas avoir eu le parfum de classe qu'il voulait.

... : Et toi Luxus, cesse de rentrer dans son jeu à chaque fois. Tu devrais être habitué à force. Continue l'homme aux piercings.

À l'entente des mots du type aux multiples piercings, Luxus se calme et se tourne vers lui.

Luxus : Tu as raison Gadjeel. Il n'en vaut pas la peine. Il réplique me faisant savoir au passage le nom de Piercings-Man. Fried !

À peine a-t-il crié ce nom qu'un homme aux cheveux vert apparaît de je ne sais où et viens se poster face à lui me faisant limite sortir mes yeux de leurs orbites.

Fried : Oui monsieur ? Il répond comme si de rien était le dos légèrement baissé.

Luxus : Prépare la voiture. On s'en va.

Fried : Bien monsieur.

Puis il disparaît comme il était apparu. Dans quoi me suis-je embarquée au juste ?!

Luxus : Eh toi.

Je sursaute en voyant qu'il s'adressait à moi.

Lucy : O-oui ?

Luxus : Approche

Lucy : Hein ?

Luxus : Approche j'ai dis !

Je me précipite vers lui lorsqu'il élève la voix. D'habitude je ne suis pas aussi docile mais en ayant assistée à ce à quoi cet homme était capable plus tôt, je préfère écouter ce qu'il dit.

Arrivée en face de lui, je me contente de me tituber les doigts la tête baissée. Pas comme si j'avais autre chose à faire toute façon.

Luxus : Tu sais quoi Cobra ? Si tu es aussi mieux que moi comme tu le dis si bien. Peux-tu me dire pourquoi est-ce que c'est moi qu'elle a choisi et pas toi ?

Cobra s'apprêtait a répliquer mais Luxus ne lui en laisse pas le temps.

Luxus : Peut-être parce que je suis mieux que toi dans certains domaines, ou peut être même dans tout...

Puis il me prend soudainement par la taille et rapproche mon corps du sien causant aux battements de mon cœur de devenir irréguliers suite à cette action plus qu'inattendue.

Luxus : Tu entends comment son cœur s'emballe ? C'est pour moi et non pour toi...

Cobra était au bord de l'explosion si j'en crois à l'expression de son visage.
Et avant qu'il n'ouvre la bouche pour dire sûrement une autre provocation, Luxus offre à tous un signe de main.

Luxus : Sur ce, j'vous dis à plus les gars.

Puis sans que je ne comprenne grand chose, nous disparaissons pour réapparaître à peine quelques secondes plus tard devant une limousine blanche dont la devanture était décorée d'un magnifique éclair similaire à celui qu'il porte à l'œil.

Luxus : Monte.

Son ton dur m'évite de dire un mot. Je ne pose donc aucune question et monte dans la limousine lançant un bref regard au mec à qui il avait demandé de préparer la voiture tantôt. Fried si je ne me trompe.

Je m'assois et Luxus monte à son tour s'asseyant en face de moi. Fried ferme ensuite la portière et fait le tour pour s'asseoir à la place conducteur.

Soufflant, je tourne mon regard vers la fenêtre, parce que oui, c'était pas une vitre qu'il y'avait comme les autres voitures mais bien une fenêtre et observe la grande demeure qui se présentait à moi. Il me faut quelques secondes pour me rendre compte que c'est dans cette maison que nous étions il y a peu. C'est un magnifique manoir décoré de jolies pierres précieuses, entre deux magnifiques fontaines était une grande plaque où était écrit en jaune "Demeure Des Eucliffe"

La limousine démarre m'empêchant de continuer mon observation.

Les yeux toujours fixés sur la fenêtre, j'essayais d'ignorer le regard insistant que je sentais sur moi et qui venait sans aucun doute de mon "sauveur".

Luxus : Comment t'appelles-tu ? J'entends en face de moi sentent le même regard insistant sur moi.

Je me tourne vers lui mais ne supportant pas son regard, je baisse les yeux et les posent sur mes cuisses.

Lucy : L-Lucy.

Luxus : Lucy quoi ?

Lucy : H-Heartfila

Luxus : Lucy Heartfila. C'est jolie.

Je rougis malgré moi à son compliment.

Lucy : M-merci.

Il m'intimide tellement que je ne peux m'empêcher de bégayer à chaque phrase. Je sais pas du tout ce qui m'arrive d'ailleurs, d'habitude je sais toujours quoi répondre.

Luxus : Viens.

Je le vois dire ça en tapotant une place à côté de lui.
Je secoue donc la tête refusant.

Luxus : Viens j'ai dis.

Lucy : Je...

Luxus : Ne me fais pas venir à toi Lucy.

En sentant son ton s'endurcir, je me lève malgré moi et parcours avec une extrême lenteur la distance qui nous séparait. À peine arrivée devant lui qu'il m'attrape par le bras et me tire sur ses genoux.

Les battements de mon cœur redeviennent aussitôt irréguliers. À croire qu'il ne sait faire que ça à chaque fois que cet homme me touche...

Luxus : Lucy. Maintenant que tu m'appartiens tu dois savoir que j'ai horreur qu'on me fasse attendre, surtout quand je donne un ordre. Retiens bien ça, parce qu'à l'avenir c'est d'une punition dont tu hériteras.

Sa main quitte sur le siège pour venir ensuite se poser sur ma cuisse. Heureusement pour moi, j'avais portée un jean. C'est bon à partir d'aujourd'hui, je vénère les pantalons !

Je sens celle-ci faire un mouvement de haut en bas avant de soudainement remonter pour rentrer sous mon t-shirt.
Malgré les frissons que son touché me procurait, je tente de me relever de ses genoux et de retirer par la même occasion sa main de sous mon haut.

Luxus : Cesse de gigoter.

Le ton de sa voix correspondait à un ordre. Ayant quelque peu peur de recevoir l'une de ses "punitions" je l'écoute et arrête de bouger.

Luxus : Tu comprends vite.

Sa main sort finalement d'en dessous mon t-shirt et se replace sur ma cuisse.

Luxus : Je trouve que tu portes beaucoup trop de tissus.

Je fronce les sourcils à ses mots. D'habitude c'est pas plutôt aux filles qu'on reproche de porter trop peu de tissus ?

Lucy : C-comment ça ?

Luxus : Désormais tu seras vêtir d'une robe, surtout en ma présence.

Lucy : C'est que... Je me sens plus à l'aise dans des jeans...

J'avais répondue cela sans bégayer, une première.

Luxus : Tu changeras cette habitude dans ce cas.

Lucy : Mais je-

Un regard de sa part me fait baisser les yeux me faisant taire par la même occasion.
Ce type dégage une sorte d'aura qui obligent les autres à se soumettre à ses ordres, peu importe telles qu'elles soient. Ou peut-être qu'il n'y a juste que sur moi que ça a de l'effet tellement je suis intimidée...

Fried : Nous sommes arrivés monsieur. L'informe Fried nous interrompons par la même occasion.

Je l'avais complétement oubliée d'ailleurs. Est-ce qu'il a tout entendu de notre pour la moins, conversation ? Bah évidemment étant donné que c'est lui qui a conduit depuis tout ce temps. Gngngngn.

Je sens Luxus bougé afin que je me lève de ses genoux, ce que je fais avant de sortir de la voiture en essayant d'ignorer le regard que me lançait Fried.

Je voyage mon regard autour de moi pour voir que nous nous trouvons dans une grande cour où 7 autres limousines étaient garées. Ce grand espace ne constitue tout de même pas qu'un simple garage hein rassurez-moi..

 Une main qui se pose autour de ma taille me sors de mes pensées.

Luxus : Bienvenue dans la demeure des Draer, Lucy.

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