Chapitre 4
Bip bip bip... !
-Noooonnnn !!!! ... grognais-je face à ce bruit strident.
Je cherchais les yeux fermés la cause de ce bruit, en tapant le dessus de ma table de chevet. Un soupir quitta mes lèvres lorsqu'il s'arrêta.
Aujourd'hui était le jour de la rentrée. Ma seconde année en licence de droit commençait. Le droit c'était mon affaire.
Après de multiples encouragements je me levais enfin. Je me dirigeais vers la porte du balcon, à peine les rideaux tirés le soleil illumina ma chambre, dévoilant la misère. Hier soir Cara était venu m'emprunter une robe pour un entretient de stage, et après des essayage à n'en plus finir, elle était partis comme une voleuse me laissant assommée par la montagne de vêtement au sol. Mon fauteuil, installé au centre de la pièce, "Plus tard..."Le ciel était bleu sans aucun nuage et il faisait déjà chaud pour 8 heure du matin un mois de Septembre
Une chemise fluide de couleur noire et un petit short en jean en main, je partis en direction de la salle de bain, avant que Hailey n'en prenne possession, et vu le nombre de couches de maquillage qu'elle met, il vaudrait mieux que j'arrive avant elle.
La porte fermée, j'ôtais mon bas de pyjama pile au moment où quelqu'un tentait de rentrer et tapait comme une furie en hurlant : Hailey.
-Ouvre cette porte Ashley !
-Rêve toujours, fallait te lever plus tôt !
-Sale petite...
Je fis taire ses insultes en ouvrant le robinet de la douche.
Ma douche terminée, je me dirigeais vers le meuble vasque. Un petit trais d'eye-liner et du mascara, j'enfilais les vêtements que j'avais choisis. Mes cheveux long brun, lisse mais légèrement ondulés en bas, m'arrivaient aux reins et descendaient en cascade sur mes épaules. J'ouvris la porte, m'attendant à trouver ma demie sœur sans la moindre trace d'artifice, et laissez moi vous dire qu'il faillait vraiment se préparer à se choc.
-Je te jure que tu vas me le payer Ashley !
Elle me suivait, exagérant dans la brutalité de ses pas, dans le couloir et me hurlait dessus.
-Tu dois être fière de toi pas vrai ? Maintenant tu m'explique comment je pourrais être à l'heure !
Je ne lui donnais même pas le bonheur de répondre.
-Pourquoi tu ne souris pas ?
-Excuse moi, mais quand je vois ta gueule le matin ça ne me donne pas trop envie... rétorquais-je.
-Rrrrrrh
Elle grogna et partit s'enfermer dans la salle de bain en claquant la porte.
Je chaussais mes bottines, attrapais mon sac et dévalais les escaliers.
-Dios mio ! un bon jour tu tomberas et tu le regretteras "mi bonita".
-Bonjour à toi aussi Carmen !
Elle me prit dans ses bras.
-Chaque jour je te vois grandir "amor" ! J'ai crus entendre des cris en haut, "qué pasa" ? (qu'est ce qu'il se passe)
-Oh ... tu sais ... Hailey pour ne pas changer...
-Ah les jeunes d'aujourd'hui, vous passer votre temps à vous chamailler. Remarque avec elle je te comprends « amor » ... Tiens, je t'ai préparé un « desayuno » (déjeuné) pour tout à l'heure.
Elle me tendit une petite boîte.
-Tu es la meilleure Carmen. Je lui fit un bisous.
-Je t'ai fais des gaufres pour ce matin, mon ange !
-Faut que je passe chercher Cara... marmonnais-je.
-No no no ! tu sais se que l'on dit "le petit déjeuner est le repas le plus important" ! Cara peut bien attendre !
Elle me prit par le bras et m'entraîna avec vers la cuisine, mis je résistais.
-Je me rattraperais ce midi Carmen. Je lui fis un grand sourire, dans qu'elle l'espoir qu'elle laisse tomber.
-D'ici là tu mourras de fin "querida" ! Il te faut de la vrai nourriture et non pas ces choses industrielles qu'ils vous vendent dans ces machines à sous !
-Je prendrais quelques choses en chemin.
Elle me regarda l'air dubitative. Etant sur mon chemin pour emprunter la porte, je la suppliais du regard.
-Je te promets Carmen que je ...
-D'accord ! "Vamos niña" !
Je l'embrassais et me dirigeais vers la sortie.
-Ah oui, euh ... Je ne serais pas là ce soir ! Je serais chez Cara...
-Ton père est au courant ?
-Non, mais ... c'est chez Cara tu sais ... ma meilleure amie...
-Je le sais... dit moi Ashley, tu me dirais si tu avais un petit ami ? Tu es toujours avec ce Alex ?
-Non, non Alex et moi c'est fini depuis longtemps ...
-Bueno, mais tu n'as pas répondu à la première question !
-Carmen je dois y aller ! Embrasse Lia et papa pour moi !
-Aller file ! Mais j'aurais la discussion sur l'histoire de "petit ami" avec toi demain.
-Carmen j'ai 19 ans et pas 13 ans !
-Tu reste et tu resteras "mi querida" à 19 comme à 40 ans. Me cria t-elle de l'entrée.
Quelques minutes plus tard, j'arrivais dans la rue résidentielle de Cara. Debout, pianotant le clavier de son téléphone
-Je croyais que tu allais me poser un lapin, plaisanta t-elle.
-Désolé, Carmen pense que je suis son petit poussin tout juste sortit du nid...
Elle ricana.
La radio locale de Newport diffusa "Misery" des Maroon 5 . Je montais le sons et profitais du dernier moment de répit qu'il me restait avant de reprendre les cours.
-Qu'est ce que tu fais ? lui demandais-je.
-Je commande à Billy deux grands café à la vanille. Comme tu es en retard, il faut bien que quelqu'un rattrape le coup.
-Hé ce n'est pas ma faute ! lançais-je avec un sourire.
-Mais bien sûr, et tu vas me dire que c'est celle de Carmen ?
Cara était rarement de mauvaise humeur, mais il suffisait que je mette seulement deux minutes de plus que le temps prévu pour qu'elle organise toute une stratégie afin de compenser "ce temps perdu".
-Oh faite, je voulais te dire que je suis d'accord pour que tu dise que tu dors chez moi, mais par contre l'objet du pourquoi tu invente ce mensonge, je le suis moins...
-C'est la dernière de la saison.
-De la saison de l'été, tu veux dire ? Tu te sers des saisons pour te justifier, maintenant ? Et après se sera quoi ? La saison de l'automne ?
-Aller arrête, elle ne commence qu'à 20 heure. Ensuite on va à la fête d'Adam ! Et ne dis pas que tu n'as pas envie d'y aller ! La dernière fois, si je m'en souviens biens, Simon et toi vous vous étiez bien amuser...
Elle rougit pendant que je ricanais.
-Il te voulait quoi Ethan l'autre soir ? me demande t-elle pour changer de sujet.
-Rien.
-Rien ? Ce n'est pas ce qu'on va vu avec Simon !
-Il était comme toutes les autres fois. Et arrête de retourner la situation contre moi !
-Ce mec est un vrai connard. Marmonnait-elle.
-Tu n'en as pas idée...
C'était vrai. Question arrogance et firme en avait largement la dose avec Ethan. Véritable coureur de jupons, je connais peu de filles qui ne l'ont pas fréquenté - ou devrais-je dire "ne sont pas passer sous lui"...
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