Chapitre 23

Je tiens tout d'abord à m'excuser de mon absence depuis de longues semaines...
Je suis toujours déprimée à la fin des fêtes et en plus, j'ai repris mes examens pendant deux semaines (à ce jour, il ne me reste plus que 4 jours), et je penses que nous sommes nombreux dans ce cas.

J'essaye de fair au maximum.
En attendant, voici un nouveau chapitre. LONG ! pour me faire pardonné.
Par contre, je pense que je vous devrais à vous des excuses concernant la fin du chapitre... Je ne vous en dis pas plus !
BONNE LECTURE

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-Ashley Williams, deuxième année de Droit est attendu au bureau 204 bâtiment B.  

Je reconnus la voix de l'assistante du Directeur du département juridique. Il y avait souvent des appels pour communiquer une information importante ou pour convoquer un élève, mais lorsque mon nom raisonna dans l'enceinte du bâtiment, je m'arrêtais sur place et soupirais. Je venais d'achever ma journée et tout ce que je demandais était de rentrer chez moi, de prendre un bon bol de chip et de m'installer à jamais sur le canapé devant le show de Jimmy Fallon.

Cela devait faire une dizaine de minute que j'étais assise sur le sol en regardant la porte 204. Martha, l'assistante, m'avait informé que Monsieur Hert finissait un entretient avec une élève, et qu'il me prendrait juste après.

Je passais en revu mes cours et mon emploi du temps. Dans quelques semaines se dérouleraient les premiers examens et je n'avais toujours pas commencé mes révisions.

-Hey ! J'ai entendu l'annonce et, comme je suis une excellente amie, j'ai décidé de te rejoindre.

Ma meilleure amie se joint à moi en glissant le long du mur jusqu'au sol.

-Ne fais pas cette tête ! Cara est là pour toi !

-Ouais, « Cara est là, parce qu'elle ne veut pas prendre le bus, et qu'elle a besoin de quelqu'un pour la ramener ».

-Hey ! Ce mec était taré.

-Il te trouvait à ton goût, c'est tout.

-Oui, tellement à son goût qu'il m'a léché le bras. S'indigna t-elle. Il était presque à deux doigts de monter sur moi, Ash !

Sans que je ne comprenne pourquoi, des images de Dimanche soir me reviennent en mémoire. J'étais d'accord pour dire qu'il n'était pas celui que je pensais, mais il restait quand même exécrable, arrogant et particulièrement insupportable ! Mais je dois dire, que depuis Dimanche, j'étais en rogne contre lui. Énervée qu'il puisse avoir eu envie de m'embrasser ! En colère qu'il ait pris la fuite.

Mais bizarrement j'étais plutôt heureuse de ne pas m'être retrouvé en face de lui. On était Vendredi, et je n'avais vu Ethan à aucun cour. Je l'avais aperçu sur le terrain de football Mercredi, lorsqu'il entraînait des enfants du Collège de Newport. Je n'avais jamais compris pourquoi cela lui tenait tant à cœur, c'était tellement différents du Ethan dont tout le monde parlait. Néanmoins, même si ma rage était bien présente, je ne m'étais pas approché du grillage.

-Hey, tu m'écoutes ? M'appela Cara, me faisant sortir de mes pensées.

-Quoi, excuses-moi.

-Okay, qu'est-ce qu'il se passe ?

-Rien.

-Arrête, je vois bien que depuis quelques jours tu es complètement ailleurs.

-Il n'y a rien.

Elle eut une mine loin d'être convaincu. Cara était difficile à berner et lorsqu'elle avait quelque chose en tête, elle était loin d'abandonner. Je me levais.

-Tu es sûre ? Ce ne serait pas un certain Ethan qui t'aurait mise dans cette état ? Qu'est-ce qu'il...

-Tu n'es pas obliger de m'attendre, Simon pourrait te ramener tu sais.

Son comportement changea et elle soupira bruyamment en se levant.

-On s'est disputé avec Simon.

-Ce n'est pas la première fois. Je vous ai déjà vu et c'était plus amusant qu'autre chose.

-Cette fois c'était sérieux.

Je compris de suite pourquoi Simon avait tellement tenter de me joindre au téléphone, depuis ce matin. Lorsque je me tournais vers elle, pour voir si elle parlait sérieusement, son regard meurtri m'incita à ne pas la peiner d'avantage.

-Tu veux en parler ? Autour d'un café ça te dis ?

J'eus le temps d'apercevoir un léger sourire, qui me signifia son accord, avant que la porte du Directeur du département juridique ne s'ouvre.

-Mademoiselle Williams. Bonjour, entrez je vous en prie.

Je le saluais avant de chuchoter à Cara.

-On se retrouve devant ma voiture.

*

-Simon n'est pas le genre de garçon qui trompe sa copine. Ça va faire deux ans que vous êtes ensemble, Cara.

-Justement, peut-être qu'il en a marre.

-Si s'était le cas, tu crois vraiment qu'il le ferait en sachant pertinemment que tu le verrais ?

Elle fit pivoter son café latte entre ses mains.

-Ils étaient dans un lit, complètement nu, Candice à moitié sur lui...

-Qu'est-ce qu'il t'a dis ?

-Qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il s'était passé. Il ne m'a rien dit de plus. Elle soupira. Qu'est-ce que tu aurais fait à ma place ?

-Sûrement la même chose que toi. Mais Simon est quelqu'un de bien. J'irais lui parler, parce qu'il est hors de question que le couple le moins superficiel n'existe plus !

Personne ne parlait. J'observais les clients défiler au comptoir et attendre leur boisson. David, chargé de prendre toutes les commandes, était au bord de la crise de nerfs à cause d'une cliente qui n'arrêtait pas de changer le type de café qu'elle voulait. Pauvre David !

-Tout le monde vous envie sur votre relation. Tu te souviens de Mackenna Hurt en dernière année de Lycée ?

-Elle était complètement accroché aux bras de Simon.

-Oui, et pourtant il n'avait d'yeux que pour toi, Cara. Simon ne t'aurait pas fait un coup pareil, alors s'il te plaît n'en tire pas des conclusions aussi vite. Vous étiez à l'anniversaire d'Aaron, les mecs boivent beaucoup à se genre d'événement...

-Tellement but qu'ils ne se souviennent de rien.

Je la regardais un instant en haussant les sourcils pour lui faire comprendre qu'il était question qu'elle m'obéisse.

-D'accord, je veux bien lui laisser le bénéfice du doute.

Durant de longues seconde, infructueuses, elle tenta de me tirer les vers du nez sur ce qu'il s'était passé Dimanche. Je l'avais simplement mise au courant du passage d'Ethan, sans mentionner comme cela s'était terminé. La connaissant, elle en ferait tout un plat et se foutrait de ma gueule sur le fait que cela met retourner toute la semaine.

-J'arrive pas à croire que tu passeras tout tes Lundis soirs à donner des cours.

Je m'étais inscrit l'année dernière pour être bénévole dans l'aide de matières juridiques. Le directeur m'avait convoquer pour m'informer que je commencerais Lundi avec deux élèves de mon niveau d'année. Ce n'était pas payé, mais cela figurerait sur mon dossier universitaire. Je dois reconnaître que Monsieur Lacoste n'allait pas me faciliter la tâche, alors je n'allais pas m'en plaindre. Dois-je préciser qu'il ne m'aimait pas ? En même temps, aime t-il quelqu'un d'autre que sa personne ?

-Tu as trois solutions : prendre le bus, t'acheter une voiture, ou m'attendre chaque soir.

-Je n'ai pas assez d'argent et tu connais ma mère, c'est une sainte de l'écologie. Si elle devenait présidente, je te garantie qu'on se déplacerait tous à vélo et que les avions voleraient avec du fumier.

Il est vrai que sa mère était écologique sur les bords. Je me souviens encore de la première fois où je suis venu chez Cara avec ma Mustang de presque un demi siècle, elle m'avait fait un cour complet sur les émissions de gaz à effet de serre et les particules que les voitures rejetaient dans l'air.

-Et il est hors de questions que je tente une nouvelle fois le bus. Continua t-elle.

-Okay, je finirais au alentour de 22h30.

Elle resta bouche bée pendant plusieurs secondes, sans bouger.

-Oublis ! Je trouverais un moyen. Mon charme trouvera bien quelqu'un pour me déposer chez moi.


*


-Ce n'est pas la peine de passer me prendre, Mick me déposera à la soirée. Nous sortions de la voiture.

-Il s'est où se trouve la maison des Delta Psi ?

-Il en a fait parti. J'ai passé l'âge, mais je crois me rappeler que je t'ai vu y traîner à une soirée il y a deux ans.

Mick.

Il apparut et je me jetais sur lui pour le prendre dans mes bras. Ce grand blond aux yeux marrons, de 25 ans, était un amour. Il venait de revenir chez lui après être parti, à la fin de ses études, en Espagne.

-J'espère que ma petite sœur ne pas fait sa capricieuse. Me chuchota t-il.

-La « capricieuse » t'emmerde, Mick. Je t'envoie un message quand j'arrive Ash !

Elle fila par la porte de l'immeuble où habitait son frère, en emportant ses clés.

-J'ai fais quelque chose de mal ? Me demanda t-il.

-Elle s'est disputé avec Simon.

Il expira bruyamment.

-Ca me fait plaisir de te voir, petite !

-Je vais avoir 20 ans. J'ai grandi depuis cher Mickael Garcia.

-C'est ce que je vois ! Une vrai femme... fait pas cette tête, tu es trop jeune pour moi, poupée.

Nous plaisantions et parlions encore quelques minutes. J'appris qu'il était en passe de signer un contrat avec une grande boîte de la ville pour devenir DJ. J'étais heureuse d'apprendre qu'il touchait du doigt son rêve de faire de la musique électronique. Pour l'avoir écouté à de nombreuse reprises, je savais qu'il était brillant dans ce qu'il faisait et qu'il se donnait corps et âme.

-Tu devrais y aller. Cara a pris tes clés et vu comme elle était juste avant de partir, ça m'étonnerait qu'elle te laisse entrer chez toi.

Il éclata de rire et m'embrassa le front avant de courir vers son immeuble.


*


       De Numéro Masqué

>M'accorderais-tu une danse ce soir ?

Il était là.

Cela faisait près de vingt minutes que je guettais la moindre personne suspecte, mais seuls des filles vêtus de vêtement qui laissaient peu de place à l'imagination et des gars complètement alcoolisés, déambulaient devant la bâtisse des Delta Psi.

J'étais encore chez moi lorsque je reçu son message, et depuis j'observais.

J'avais envie de le voir et de lui demander ce qu'il avait après mon frère. Mais j'étais terrifiée. Le soir où je devais le rencontrer et où au final Ethan est apparu à sa place, je m'étais rendu compte que cela avait été une énorme erreur.

Ce soir, des centaines de gens nous entoure. Je ne suis pas seule. Alors à quoi bon avoir peur ! « Ouvre cette porte et va le cherche Ashley » m'encourageais-je.

Mais quand j'ouvris la portière, des insultes et des cris me parvinrent. Des gens s'agglutinaient et d'autre se poussaient pour laisser passer deux personnes.

Un homme fut propulsé et tomba lourdement en arrière sur la pelouse. Ethan lui faisait face et se jeta sur lui en le rouant de coup. L'homme répliqua à plusieurs reprises et réussis à tourner la situation à son avantage.

Je m'approchais et distinguais de sang. Beaucoup de sang.

Des gens les séparèrent.

-Fiche le camp Raphael !

-Tu ne pourras pas éternellement la protéger, Ethan ! Cria ce dernier.

J'avançais prudemment en me faufilant entre les personnes, puis se fut le regard. Un regard meurtrier qui tomba sur moi. C'était lui. C'était lui, Raphael, l'auteur de ses messages.

-Une petite danse, Ashley ? Chantonna t-il en se rapprochant.

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Alors, ce chapitre ? Il vous a plu ?  
Encore navré pour mon absence !

Je vous aimes.

Andréa.

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