Bonjour à toutes et à tous !
Voilà le chapitre de la semaine, il est un peu en avance car je pars en vacances😇
N'hésitez pas à me laisser des commentaires, je les lirai avec plaisir à mon retour (donc si vous n'avez pas une réponse/réaction tout de suite c'est normal)🤗
Bonne lecture!🌟
~~~~~~~~~~
Il ne me faut pas longtemps pour rejoindre la cafétéria. Mihela est assise à une table, je la rejoins.
- Salut.
- Salut.
- T'as l'air pensif, ça va ?
- Ouais. J'ai des cours particuliers pour rattraper mon retard, et là j'ai vu l'histoire du mp. C'est assez sombre.
- Tu m'étonnes. Même avant le GS, tout le monde se tapait déjà dessus.
- GS pour Grand Saut ?
- Yes, you're right !
- J'ai surtout vu la deuxième partie, la Conscience.
- Ah ouais, sombre aussi. Entre les guerres, la fausse paix, les menaces, on se demande comment les gens faisaient pour continuer à vivre. Tu verras, c'est super intéressant de voir que même les paysans vivant dans des lieux reculés ont senti les répercussions des tensions entre les différentes races. Enfin, je dis ça comme si, à l'intérieur d'une même race, tous les gens étaient unis... Lol, comme si c'était aussi simple.
- Il n'y avait pas un dragon qui a réussi à unir son peuple ?
- Mouais, pas vraiment en fait. Xonno Jayrgeit Avrit a surtout rassemblé les plus colériques des dragons. Ensuite y a tous les moutons qui ont suivi, et ceux qui voulaient rien avoir à faire avec ça ont dû faire profil bas, du coup on n'en parle pas trop. En plus, tous ceux qui ont voulu maintenir la paix et ont fait face au Xonno sont mystérieusement morts. Tu m'étonnes qu'après on dise qu'il a uni tous les dragons... C'est surtout qu'il leur a pas laissé le choix. Tiens, tu as un débit maintenant ?
- Oui, Eléa m'en a procuré un.
- Sympa ! On se synchrolie ?
Elle tend son poignet, je pose mon débit par-dessus le sien.
- Et voilà, c'est fait ! Attends, Eléa t'en a fourni un ? Elle est allée le chercher où ?
- Comment ça ?
- Bah, en général on en reçoit un quand on fête nos dix ans. Certains parents le gardent quelques temps avant de le donner à leur enfant, mais ça veut dire que, normalement, il devrait y avoir un débit par personne. Si tu veux le changer ou un recevoir un supplémentaire, faut faire une demande au Fitan-Draha, après faut attendre qu'ils te répondent, répondre à pleins de questions pour finalement savoir si, oui ou non, tu peux en avoir un autre. Et là, faut aller t'adresser au Famokarana. Ensuite il reste plus qu'à attendre, ça peut aller jusqu'à un ou deux mois pour qu'ils te le construisent et te l'envoient.
- Fitan-Draha et Famokarana ?
- Le Famokarana est une entreprise de production employée par le gouvernement. La plus grande institution administrative abrégé Fitan-Draha, son nom entier est un truc du genre...
- Fitantanan-draharaha. On peut se joindre à vous ?
Levant la tête, je vois Eléa chargée d'un plateau-repas. Sans attendre une réponse de notre part, elle prend place à notre table. Elle est accompagnée par Théo et Julie.
- On s'incruste !
- Je vais chercher mon repas. Tu veux quelque chose ?
Me levant, j'attends que Mihela me réponde avant de me diriger vers les cuisinières. En faisant la queue, je regarde mon débit, lui demandant des informations sur ces deux établissements. Quelques minutes après, alors que je reviens les mains chargées, j'aperçois Steph seul à une table à l'autre bout de la salle.
- Mihela !
- Quoi ? J'ai le droit de lui demander s'il a une copine quand même ! Ah, Jasen, tu es en couple toi ?
- Non.
- Tu vois, il répond normalement, c'est pas la fin du monde de demander ça !
Théo rit.
- Ça t'intéresse tant que ça ?
Arrêtant de suivre la conversation, je jette un nouveau coup d'œil vers Steph. Personne ne l'a rejoint, il a un air renfrogné.
- Je reviens.
Sans me soucier d'avoir été entendu, je traverse la cafétéria, évitant tant bien que mal les affaires trainant par terre. Les gens ont vraiment besoin de sacs ? Ils ne peuvent pas laisser leurs affaires en classe ou dans leur chambre ?
- Salut. La place est libre ?
J'attends plusieurs secondes avant qu'il ne me remarque, me regarde, hausse les épaules et retourne à la contemplation de son assiette vide. Tirant la chaise, je m'asseye tranquillement.
- Je peux te poser des questions ou tu préfères que je me taise ?
Nouvel haussement d'épaules. Wah, ça s'annonce passionnant.
- Ton proche, Zoomie, avait l'air d'apprécier Cordax.
J'ai le droit à un regard.
- Je dois bien avouer que j'ai eu un peu peur que Cordax le prenne mal, mais ça s'est bien passé. Au fait, ça fait longtemps que tu t'es lié avec Zoomie ?
Coup d'œil, soupir.
- Ça se dit pas.
- De quoi ? Demander depuis quand quelqu'un est lié avec son proche ?
- Non, pas ça.
J'attends jusqu'à ce qu'il veuille bien m'expliquer.
- On se lie pas avec son proche, on crée un lien.
- Et c'est quoi la différence ?
Il semble hésiter. Puis hausse les épaules.
- Alors, ça fait combien de temps que tu as créé un lien avec lui ? Ou elle ?
Pause.
- Depuis mes trois ans. Et c'est lui.
- La chance, tu dois vraiment bien le connaître. Perso, je viens à peine de rencontrer Cordax. Il est vraiment sympa, fort et bien plus familier avec le mp que moi. Il m'arrive d'envier l'aisance avec laquelle il évolue dans cet univers, malgré tout ce qui lui est arrivé.
- C'est pour ça que tu parles faux.
Je souris. Il m'a enfin vraiment adressé la parole.
- Ouais. Et je risque de parler faux encore un bon moment, enfin, sauf si quelqu'un corrige toutes les erreurs que je fais.
Le voilà reparti dans la contemplation de son assiette.
- Est-ce que tu voudrais bien m'expliquer un truc ? Ça fait un moment que ça me perturbe, et je n'ai encore posé la question à personne.
J'attends jusqu'à ce qu'il réagisse en lâchant, du bout des lèvres :
- Vas-y.
- On m'a dit que les marques liant les proches et les particuliers sont aussi nombreuses qu'il y a de duos, et elles bougent toutes. Ça explique leur mouvement et leurs formes variées. Par contre, je ne suis pas sûr de saisir l'influence qu'à la taille de la marque sur la relation avec le proche.
J'ai toute son attention. On ne doit pas souvent venir lui poser de telles questions.
- En fait, y a plusieurs catégories. La plus petite, c'est la A, ça correspond à un point. Ça sert pas à grand-chose, y a quasiment pas de contact entre le particulier et son proche. On peut le comparer à un animal domestique. On passe à la B quand c'est la taille d'un ongle. Tu peux appeler ton proche. La C fait la taille de la main. Là tu peux envoyer tes images à ton proche télépathiquement, il comprend des mots simples. La D prend un demi-bras environ, après je dis ça mais ça peut se trouver n'importe où sur le corps, c'est juste une estimation de la surface totale. Toi et ton proche pouvez communiquer avec des mots télépathiquement. Ah, et le demi-bras, c'est genre juste le haut. La E, c'est tout le demi-bras, haut et bas. Comme si tu mettais une manche longue qui couvrait ton bras de ton épaule à ton coude. Y a que peu de gens qui ont un marque comme ça. Je crois que ça influence l'espérance de vie, genre celui qui a la plus élevée permet à l'autre de vivre plus longtemps. Après y a pas vraiment d'exemples, du coup je sais pas si ça marche vraiment. La dernière catégorie, c'est la supérieur. De ce que je sais, y a genre une ou deux personnes au monde qui en ont une. Y avait un délire avec les souvenirs et la synchro de l'âme ou un truc du genre, j'sais plus. Mais t'as jamais entendu parler de ça ? Tes parents t'ont rien appris ?
- Ben, en fait... J'ai été élevé par des banos, alors non, ils n'en savaient rien.
- Sérieux !?
Son air surpris est génial.
- T'as fait comment pour survivre ? Sérieux, ils ont genre rien, pas de débit, pas de pouvoirs, pas de proches, de paires, leur niveau de combat est pourri et, le pire, c'est qu'ils connaissent rien de rien. Ils sont tellement crédules qu'ils ont toujours pas compris qu'on vivait à côté d'eux, et ils savent même pas ce qu'est l'ischys, alors que ça compose l'univers, genre tout ce qui existe au monde entier !
- C'est vraiment l'impression que donnent les banos ?
- Ouais.
- Bon, en même temps je peux pas vraiment nier. Mais ils ont la technologie.
- Et ils détruisent la planète avec.
- Pas faux.
- Franchement, je sais pas comment t'as fait. Ça devait être horrible.
- Disons qu'il m'est arrivé pas mal de mauvaises choses... Mais j'ai aussi rencontré des gens sympas.
- Alors pourquoi t'es ici et pas avec eux ?
Parce qu'elles sont mortes.
- J'ai pas eu le choix. Il semblerait que j'ai toujours eu un don pour m'attirer des ennuis.
- En même temps t'avais pas grand-chose à craindre avec ta particularité.
Je grimace.
- Si tu vas dans cette direction, je suis sûr que, si j'avais été découvert, des scientifiques se seraient fait une joie de me disséquer en petits morceaux.
Ses yeux s'agrandissent.
- Ils sont complétement tarés !
- Bienvenu chez les banos ! Tu les décris comme des gens faibles, mais ils ont des ressources vraiment flippantes. Tu as déjà entendu parler des bombes nucléaires ?
- C'est quoi ce truc ?
- En gros c'est un objet en métal qui explose au contact du sol, rasant tout sur plusieurs kilomètres. Et après, la zone reste inhabitable des années à cause de la radioactivité qui empoisonne le corps et tue les gens à petit feu.
- Trop violent.
- Heureusement, il n'y en a eu que deux qui ont été utilisé dans toute l'histoire, c'est une invention assez récente.
- Mouais, c'est déjà deux de trop.
Je vois, d'un coup, son visage se fermer complétement. Il baisse la tête.
- Bah alors, qu'est-ce qu'il se passe ? Le pestiféré te faisait tellement pitié que t'es venu lui parler ?
D'un bloc, je me retourne, découvrant un type arrogant avec de petits yeux gris ternes. Derrière lui se tiennent trois personnes, un sourire narquois aux lèvres.
- T'as un problème avec Steph ?
- Oh, t'es pas au courant ? Ce tas de merde est une malédiction, il apporte que le malheur.
- Tu parles pas plutôt de toi, là ?
Son air, jusque-là amusé, devient sombre. Il me fusille du regard.
- Si tu veux pas avoir d'ennuis, tu ferais mieux de la fermer.
- Attends, c'était une menace ? Parce que ça ressemblait plus au couinement d'une souris. Ou d'un rat. Non, désolé, c'était méchant pour ces animaux.
Sa main plonge vers mon col. Je saisis son poignet, me lève tout en bloquant son bras dans son dos. Me penchant, je chuchote à son oreille :
- Tu ferais mieux de laisser Steph tranquille. Sauf si tu ne tiens pas à ton bras.
Il déglutit difficilement. Dès que je l'ai relâché, il s'écarte, croit me lancer un regard noir qui finit plus craintif qu'agressif puis s'en va sans demander son reste.
- Désolé pour ça, je crois que je me suis un peu emporté. Je vais te laisser.
Un sourire contrit, un signe de la main et je m'éloigne. Il m'a semblé que Steph voulait ajouter quelque chose, mais il ne me rappelle pas. Retournant vers la table où j'ai laissé mon plateau-repas, je rejoins les autres. Mihela me dévisage ouvertement.
- C'était quoi, ça ?
- De quoi tu parles ?
J'entame le plat du jour. C'est froid.
- Ben, de ça, là. D'où tu t'embrouilles comme ça avec les gens ?
Ma particularité est bien utile dans ces moments-là, je réchauffe sans problème mon assiette.
- Sa tête ne me revenait pas.
C'est déjà bien meilleur.
- Tu sais qui c'était, au moins ?
Ayant un peu l'impression d'imiter Steph, j'hausse les épaules.
- Le père de ce type est au Conseil ! Il est, genre, intouchable !
- Et alors ? Ça ne veut pas dire qu'il peut faire n'importe quoi.
- Ben si, justement. Y a jamais rien qui lui retombe dessus.
- Et on critique les banos... La corruption est visiblement partout pareille.
Plus personne ne parle pendant un moment. Je finis mon repas en silence.
- Je vous laisse.
- Attends, tu ne voudrais pas qu'on se synchrolie avant ?
Je regarde Théo. Il est sérieux ? Voyant mon regard, il se sent obligé de se justifier.
- On est dans la même classe, ça pourrait être utile de pouvoir se contacter. En plus, Hyba a l'air de penser qu'on a un rôle particulier à jouer. Tu ne veux pas ?
- Pourquoi pas.
Quelques secondes après, c'est fait. Comme Julie est là, je lui propose aussi de se synchrolier. Elle accepte.
- Bon, cette fois je vous laisse.
Alors que je m'éloigne, Eléa se met à marcher à côté de moi. On va débarrasser nos plateaux. Ayant envie de prendre l'air, je sors, me dirigeant vers le lac. Le soleil brille dans le ciel, c'est une belle journée. Je me pose à l'ombre d'un arbre, le dos appuyé contre le tronc, les yeux tournés vers la surface de l'eau limpide. De délicates vagues viennent s'échouer sur la plage.
- Ça va ? Tu as l'air pensif.
Le bruit du vent dans les feuilles est apaisant.
- Ça va. C'est juste que je déteste quand les gens jugent sans savoir, en plus en se croyant au-dessus des lois.
- Ouais, c'est clair. Je peux m'assoir ?
J'acquiesce. Elle s'installe sur l'herbe, juste à côté de moi. Son genou frôle le mien.
- Pourquoi tu es allé parler à Steph ? Je veux dire, c'est bien, il est tout le temps isolé, ça lui a sûrement fait plaisir, mais il est aussi désagréable, solitaire et complétement contre-productif.
- Tu sais, beaucoup de gens m'ont rejeté dès le premier regard. Avant même de me rencontrer, en fait. Ils croyaient tout savoir de moi juste parce qu'ils avaient lu une ou deux feuilles à mon sujet. À chaque fois que je changeais d'école, les directeurs, les professeurs me regardaient de haut ou m'ignoraient, comme si je n'étais guère plus important qu'un tas de merde. Quand j'ai vu Steph, seul à une table, j'ai eu l'impression de voir mon reflet. Je n'ai pas pu le laisser seul. Et quand ces types sont arrivés, je n'ai pas pu rester sans rien faire alors qu'ils l'insultaient. C'est peut-être pour ça, parce que je suis incapable de détourner le regard, que je n'arrête pas de m'attirer des ennuis et que je finis par me retrouver seul.
Je ne sais pas ce qui m'a pris de lui dire ça, elle va penser que je ne suis qu'un égoïste qui cherche à attirer son attention.
Sa main se pose sur la mienne. Sa paume est chaude, réconfortante.
- Tu n'as rien à te reprocher. Ce sont juste les gens que tu as rencontré jusque-là qui étaient stupides, et tu en croiseras sans aucun doute encore beaucoup. Mais ici, à Epap, il y a aussi de nombreuses personnes prêtes à t'écouter, à être là pour toi. Il ne faut pas que tu aies peur de t'ouvrir aux autres. Tu n'es plus seul.
Ses yeux bruns me regardent, moi, tel que je suis. Sa simple présence me rassure. Il lui a suffit de quelques mots pour me faire me sentir bien, pour que j'ai l'impression d'être quelqu'un d'important à ses yeux. Ce n'est pas vraiment ça... Non, en fait, j'ai envie d'être quelqu'un d'important à ses yeux. J'ai envie qu'elle reste avec moi, qu'elle se tienne à mes côtés. J'aimerais la garder pour moi, qu'elle ne regarde que moi.
D'où viennent ses pensées tellement égocentriques ? Et pourquoi sonnent-elles si juste ?
Doucement, je repousse une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Sa peau est si douce, mes doigts caressent sa joue. Elle se laisse faire, son regard plongé dans le mien.
Des cloches sonnent, fort. Me rendant compte de notre proximité, je m'écarte. Il fait chaud, tout d'un coup.
- Je... je crois qu'il faut que j'y aille.
- Oui, il ne faudrait pas que tu soies en retard.
- On se voit après les cours ?
- Ok. À plus.
- À plus.
Elle s'éloigne. Je redoute autant que je me réjouis de la retrouver, mais, pour le moment, il faut que je trouve Aras Sanguello pour l'entrainement à la particularité. Mihela m'a dit qu'il n'a que deux autres novices, je me demande à quoi ils ressemblent.
Ah, je suis bien, assis là. Ça doit être pour ça que Cordax est souvent dans les environs, il doit lui aussi apprécier cette sensation.
Je ferme les yeux. Il fait bon, le temps est doux, ensoleillé sans être brûlant. Une brise rafraichissante souffle délicatement. Le bruit de l'eau, continu, me berce. Pour un peu, je pourrais m'endormir...
- Certains profitent de leur journée, à ce que je vois.
Je me reçois une vague d'eau glacée en pleine face. Me réveillant en sursaut, je me mets immédiatement debout. Face à moi, Aras Sanguello me toise, sa cicatrice barrant son visage lui donnant un air peu amène. Quelques pas derrière lui, un jeune avec une épaisse tignasse blanche et une peau pâle me fixe de ses yeux d'un blanc aussi changeant et indéchiffrable que les nuages.
- Vous n'auriez pas pu simplement m'appeler ? Le seau d'eau n'était pas obligatoire.
Ce dernier se trouve dans la main du nouveau-venu. Quoique, c'est plutôt moi le nouveau.
- On va pouvoir commencer l'entrainement.
- Attendez, comme ça, d'un coup, sans explications ?
- Tu voudrais que je t'explique quoi ? Allez, avance sur une vingtaine de mètres tout droit et arrête-toi.
- Vous savez qu'il y a le lac, au passage ?
- Vas-y, on n'a pas toute la journée.
- Si vous le dites.
Je prends une grande inspiration avant de geler la surface du lac, formant une couche assez solide pour soutenir mon poids. Puis je marche jusqu'à me trouver à une distance raisonnable de la rive.
- Et maintenant ?
- Vole ou coule.
La glace cède, fond, disparait subitement. Avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, je me retrouve complètement immergé sous l'eau. Quelque chose me tire par les pieds, m'attire au fond. Je commence à paniquer, n'ayant pas pris une bonne inspiration et commençant à manquer d'air. Merde. Je ne vois pas du tout comment me sortir de là. Des points noirs commencent à danser devant mes yeux tandis que je cherche désespérément un moyen de remonter à la surface. Mes forces me quittent. Je n'arrive plus à réfléchir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top