CHAPITRE 8

Steve fit un rêve. 

Il voyait une femme et un enfant inconnu, la femme lui sourit tristement, avant de pleurer des larmes de sang. Quant à l'enfant il n'ouvrit jamais les yeux. Les deux personnes s'enfoncèrent dans la terre, et deux tombes émergèrent. Posé sur les deux tombes, il y avait des fleurs fanés. Il s'approcha des tombes mais ne parvint pas à lire les noms et la date. Soudain, quelqu'un le tira en arrière, criant de s'en aller et de ne pas s'en mêler.

Il se réveilla en sursaut, et le général arriva au même moment. Ils se remirent tous en ligne, et le général s'exclama :

« Soldat Rogers Steven ! Avancez ! »

Le jeune homme blêmit et s'avança. Il allait le virer ? Chester s'avança vers lui et dit :

« Allez attendre dans mon bureau, soldat !

-Bien mon général ! »

Il alla jusqu'au bureau et rentra dedans, en revanche il ne s'assit pas. Le général rentra juste après, et lui fit signe de s'asseoir. Il rangea légèrement ses dossiers avant dire :

« Bon ! Vous êtes accepté !

-Hein ?

-Pour le projet "Renaissance" ! On vous prend ! Félicitation ! Faites vos bagage ! Nous partons maintenant !

-Bien mon général ! »

Steve couru ranger ses affaires, il entendit des applaudissements derrière son dos, et tourna la tête pour voir Erik, dans l'embrasure de la porte :

« Félicitation ! Futur super soldat !

-.....Merci ?

-Étonné que je te félicite ? Ricana-t-il.

-Habituellement vous dites plutôt : "Bien joué" ! De manière très ironique !

-J'ai claqué des mains ironiquement ! Ça revient au même !

-.....C'est tout ? Vous n'allez rien faire de plus ?

-Moi ? Enfin, comment me vois-tu ? Comme un démon ? Ah ! Tiens ! Oui ! D'ailleurs, as-tu encore rêvé de moi hier soir ?

-Quand je vous vois, ce sont des cauchemars, pas des rêves ! Mais pour répondre à votre question, non ! Je n'ai pas fais de cauchemar sur vous ! Mais je regrette vraiment de vous avoir parlé de ça avant !

-Ha ! Ha ! Ha ! C'est sûr qu'on dit rarement aux gens, qu'on a rêvé qu'ils apparaissaient avec l'apparence d'un démon !

-C'est bon ! Ça va ! Dit le blond agacé, en prenant sa valise et en se dirigeant vers la porte.

-Attends ! Tu ne veux pas me dire, de quoi tu as rêvé cette fois ?

-Non ! Laissez moi passer !

-Bon très bien ! »

Le jeune homme sortit, mais trébucha car le brun lui fit un croche pied. Il ricana, et Steve se releva et partit en l'ignorant. Il entendit alors le scientifique s'exclamer :

« Tu ne pourras pas m'ignorer ! Petit idiot ! Vu qu'on va se revoir, très bientôt ! Ha ! Ha ! Ha ! »

Le blond se tourna avec colère et s'exclama :

« Vous ne m'aimez pas ! Je le sais ! Ça tombe bien ! Moi non plus ! Mais, sachez que vos intimidations ne feront pas baisser ma détermination ! Par ailleurs, en agissant ainsi vous ressemblez plus à un enfant que moi ! Moi c'est physiquement, mais vous c'est mentalement ! »

Un long silence s'ensuivit, avant que le brun ne face un sourire, qui ressemblait plus à un rictus de colère, et fit un rire faussement enjoué :

« Ha ! Ha ! Ha ! Espèce de..... Petit con ! Tu vas tellement morfler ! »

Le blond se mit à suer, peut-être que se mettre un psychopathe à dos, n'était pas la plus brillante idée qu'il avait eu. Il couru vers la voiture, et rejoint le général. Chester dit :

« Eh bien ! Tu as l'air pressé dis moi !

-Euh oui ! Très ! Dites, le scientifique là ! Erik ! Il est dangereux ?

-.....Oh-la..... »

Le général ne dit rien de plus, et démarra la voiture. Cette courte réponse ne rassura absolument pas le jeune homme.

Au même moment, Josef et Erik s'en allèrent. Dans la voiture, Reinstein demanda :

« Alors ? S'il a été choisi par Chester, ça prouve que tu as tort en ce qui concerne Steven !

-.....Ne me parle plus de ce sale gosse !

-.....Ouhla ! Je sens qu'il t'a lancé tes quatre vérités à la figure, et que tu n'as pas apprécié !

-.....

-Ben il a bien fait !

-Eh ?! Tu le défends ?!

-C'est un bon garçon, et toi tu le pousses à bout ! Moi je dis que tu l'as bien mérité !

-Oh pardon ! Je ne voulais pas le blesser ! Tu me pardonne ? Répondit ironiquement le brun.

-Ce n'est pas moi que tu as embêté, pour une fois ! C'est à lui de te pardonner !

-Mais je m'en balance de son pardon !

-C'est toi l'idiot dans l'histoire ! Pourquoi tu es aussi exécrable avec les gens que tu apprécies ? Admets le une bonne fois pour toute ! Qu'on en finisse !

-Je le hais ! Il m'a insulté ! Il va voir ce qu'on risque ! Lorsque l'on insulte Heinrich Zemo ! »



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