CHAPITRE 7

Steve avait entendu une énorme explosion, du haut de la montagne où il était. Mais, il n'y prêta pas vraiment attention pour savoir d'où ça provenait. S'occupant déjà d'avancer avec le sac qu'il avait sur le dos. Le général continuait de crier, depuis la voiture tout au loin, si loin que le blond entendait à peine la voix de Chester. Soudain, il entendit un klaxon derrière lui, et son visage se décomposa en voyant qui était le conducteur :

« Alors ? On se traîne ! Nargua Erik.

-Laissez.....moi.....tranquille..... Parvint difficilement à articuler le jeune homme.

-Courage ! Il ne reste plus longtemps à faire, la descente sera certainement plus facile ! Encouragea Reinstein.

-N'importe quoi ! La descente sera encore pire ! Si ce n'est plus ! Ricana le brun.

-Je préfère écouter Josef ! Répondit Steve.

-Oh ! Tu l'appelles aussi par son prénom ! J'ai raté un truc ? Depuis quand vous êtes aussi proche ?! Demanda le scientifique.

-Je l'apprécie, car lui à vu que j'avais du potentiel ! Dit le blond.

-C'est gentil ! Répondit avec un sourire Reinstein.

-Vous êtes tous les deux si niais ! C'est exaspérant ! Bon ! Je ne te souhaites pas bonne chance ! Petit idiot ! » Dit Erik avant de continuer sa route.

Ils arrivèrent tous au sommet de la montagne, et tous eurent 5 minutes de pause, leur permettant de boire. Le sommet avait été aplatit, et un poteau avec le drapeau américain les surplombait. Steve arriva 5 minutes trop tard et tous allaient repartir. Mais soudain Erik s'exclama :

« Attendez ! Je vous donne un défi ! »

A ces mots, il descendit de la voiture, s'approcha du poteau et pointa le drapeau, puis dit :

« Celui qui arrive à l'avoir ! Pourra redescendre en voiture ! Je vous en prit essayez ! »

Tous regardèrent le général, qui acquiesça. Ils se ruèrent alors sur le drapeau mais personne ne parvint à l'atteindre, ils finirent par abandonner, et le général leurs dirent de se remettre en marche. Steve s'approcha alors du poteau et parvint à le faire tomber, en enlevant ce qui le retenait. Il prit le drapeau, et le donna à Erik. Josef rigola doucement, et le général lui fit signe de monter. Mais le scientifique s'interposa :

« Nein ! C'est dans celle-là que tu montes ! »

Il pointa sa voiture, et le blond soupira avant d'y monter. Il se remirent à rouler, et le blond put se reposer un peu. Reinstein lui dit :

« Tu es vraiment malin !

-Quand on est comme moi, il vaut mieux réfléchir beaucoup !

-Qu'est-ce-que tu en dis Erik ?

-.....Bien joué..... Grommela ce dernier.

-Tu n'as vraiment rien d'autre à lui dire ?

-.....La grenade c'était une vraie !

-QUOI ?! » S'exclama Steve.

Josef se fit un face-palm, et le blond traitait le brun de tous les noms, tandis que celui-ci ne cessait de rire. Reinstein ne cessa de s'excuser du comportement de son ami. Ils arrivèrent tous les trois, et le jeune homme descendit de la voiture, très en colère. Josef se tourna vers Erik et s'exclama :

« Excuse toi !

-Pourquoi ?! Il va très bien ! Regarde ! Il "pète" la forme ! Ha ! Ha ! Ha !

-Vous êtes vraiment malade ! S'énerva le blond.

-Il faut la voir comme une fausse ! Elle ne pouvait exploser que si j'appuyais sur la télécommande !

-Elle était expérimental ! Tu ne savais pas si ça marcherait ! Dit Reinstein.

-Nein ! En effet ! Je n'en savais rien ! Ha ! Ha !Ha ! »

Steve s'en alla, les poings serré. S'il était plus fort, ce cinglé ne s'amuserait pas à le tourmenter. Il prit sa douche et bouda sur son lit, la porte s'ouvrit et il vit que c'était Josef. Celui-ci rentra, et s'assit sur l'autre lit en face de celui du blond. Il lui sourit avant de s'excuser :

« Je suis désolé du comportement de mon ami !

-.....Non ! C'est rien ! Il a juste failli me tuer ! Vous êtes vraiment ami ?

-Hé ! Tu n'es pas le premier à me poser cette question.....Mais oui, aussi étrange que ça puisse paraître, nous le sommes !

-Comment ?! Il est infernal !

-Oui ! Je le sais bien ! Mais l'amitié est assez dure à expliquer ! Je te rassures, il est comme ça avec tout le monde !

-C'est pas vraiment rassurant ! Ça prouve carrément qu'il a un problème !

-Non ! Enfin, si ! Mais, ce n'est pas ce que je voulais dire ! Je voulais dire, que même si tu avais été plus baraqué, il t'aurais traité de la même manière !

-Même s'il risquait de se prendre un pain ?!

-Eh oui ! Tu n'imagines même pas le nombre de gens qu'il s'est mit à dos, avec son comportement !

-Beaucoup !

-Hé ! Enfin, je veux te dire de ne pas le prendre personnellement ! Il était comme ça avec moi aussi, lorsqu'on s'est rencontré !

-Pourquoi il ne vous aimait pas ?

-.....C'était mon optimisme qu'il n'aimait pas !

-.....Et qu'est ce qu'il n'aime pas chez moi !

-Euh.....tout !

-Eh ?!

-Tu es son parfait contraire, c'est pour ça qu'il ne t'aimes pas !

-Je suppose que ça ne s'arrangera pas !

-Si, un jour il te tolérera, comme moi !

-.....Bof, je me fiche qu'il m'apprécie !

-Tu as tort, quand il apprécie quelqu'un, c'est sincère !

-.....Il serait prêt à empoissonner des gens, si jamais un de ses amis étaient agressé !

-Hein ?!

-La deuxième fois que je l'ai rencontré, il a empoissonné deux hommes, ceux avec qui je m'étais battu d'ailleurs !

-.....Oh bon sang ! J'aurais souhaité qu'il ne les retrouve jamais !

-J'en conclu que l'ami c'était vous !

-Ils m'avaient menacé et volé mon portefeuille, mais je ne lui avait rien dit ! De peur de cette réaction justement..... Il est très protecteur, si ce n'est trop !

-Je suppose qu'il n'est comme ça, qu'avec ses amis !

-.....En effet.....enfin, avec sa femme et son fils, il était pareil !

-"Était" ?

-Ah ! Je dois y aller ! J'ai été ravi de parler avec toi, Steven ! »

Le docteur s'en alla, et le jeune homme prit un livre, attendant le retour des autres. Les soldats revinrent beaucoup plus tard. Tous se couchèrent tôt, pour être en forme, pour le lendemain chargé qui les attendaient.



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