CHAPITRE 5

Le jeune homme arriva au camp d'entraînement, tous les autres soldats le regardèrent, se demandant comment un gringalet comme lui avait pu être prit. Le général lui montra la salle où il allait dormir, c'était des lits superposé en métal, avec des couvertures particulièrement rugueuses. Il lui montra la cantine et les douches, puis l'endroit où il allait passer le plus clair de son temps, c'est à dire le terrain d'entraînement. Il lui passa une tenue de l'armée, et lui dit d'aller se changer. Il partit s'habiller et revint dans sa nouvelle tenue, il entendit alors une voix qu'il connaissait très bien, maintenant, se moquer :

« Ha ! Ha ! Ha ! C'est la plus petite des tenues et même celle-là ne te va pas ! Tu flottes dedans !

-Erik ! Laisse le tranquille ! S'interposa Reinstein.

-* Soupire * ! Si tu veux abandonner c'est maintenant ! Lui dit le général.

-Non ! Maintenant que j'y suis ! Je ne rebrousserais pas chemin ! Répondit Steve.

-Tss ! Idiot ! » Souffla le brun.

Le docteur lui donna alors un coup de coude, lui faisant signe de se taire. Le général dit alors :

« Bon ! Très bien ! Rejoins les autres ! »

Steve alla vers les autres qui s'étaient mit en ligne, et fit de même. Le général Chester s'exclama :

« Vous avez fait le choix de venir ici ! Alors je ne veux aucune jérémiade ! Si vous voulez retourner dans les jupes de vos mères, ben c'est trop tard ! Aujourd'hui vous allez en baver, comme demain, et tous les jours à venir ! On veut des hommes ici ! Pas des gosses ! »

En disant cela, Chester regarda Steve, et les autres soldats ricanèrent. Il continua :

« Aujourd'hui, vous allez me faire ce parcours ! Vous devez le finir en 10 minutes, c'est mon record personnel ! Si vous le finissez même en 10 minutes et 1 secondes, vous recommencez tout le parcours ! Me suis-je bien fait comprendre ?!

-Oui mon général ! S'exclamèrent les soldats. 

-Alors qu'est-ce-que vous foutez encore là ?! Allez ! Au pas de course ! »

Tous les soldats se mirent à courir vers le parcours, évidemment, aucun d'eux ne réussirent, et du recommencer à chaque fois. Mais le moins glorieux de tous était évidemment Steve. Alors que les autres le finissait en 12 minutes, ou 15 minutes pour les plus mauvais, lui le finissait en 20 minutes et était complètement évincé à l'arrivé. Le général regardait ça désespéré, mais malgré son échec, le jeune homme se relevait et retournait faire le parcours, sans qu'on lui demande. Josef s'approcha d'Erik et dit :

« On ne peut pas dire, qu'il n'a pas une détermination incroyable !

-La détermination ne fait pas tout ! Pourquoi l'as-tu choisi ?!

-J'aime sa mentalité ! Il est le seul, à avoir dit qu'il voulait, également, aider les Allemands ! Un pouvoir aussi grand, que celui que je vais donner, doit être donné à quelqu'un de droit, de juste, et qui ne cherche pas la vengeance !

-Dommage que ta perle rare, soit dans ce corps si faible !

-Avec le sérum, non seulement il restera cette perle rare mais en plus il sera fort !

-Je ne l'aime pas !

-Évidemment, c'est ton parfait contraire !

-On ne peut pas dire que tu me ressembles beaucoup non plus !

-Hé ! Tu as toujours fonctionné comme ça, lorsque tu m'as rencontré tu ne m'appréciais pas trop non plus ! Pourtant maintenant on est ami !

-On est pas ami, je te tolères mieux maintenant, c'est tout !

-Décidément, tu ne changeras jamais Heinrich ! »

La nuit fini par tomber, et les soldats se couchèrent, tous lessivé. Mais Steve se leva dans la nuit, et retourna au parcours. Il continua à le faire encore et encore. Soudain, une lampe l'aveugla, et il vit que c'était Erik qui l'aveuglait. Le blond s'exclama :

« A quoi vous jouez ?!

-C'est plutôt à moi de te poser cette question !

-Je m'entraîne !

-Si c'était avec de l'entraînement, que tu pouvais arranger ton métabolisme, il y a longtemps que ton corps aurait changé ! Tu ne crois pas ?

-Je n'ai jamais cessé de m'entraîner, mais je suis toujours resté faible !

-Pourquoi penses-tu que ça va changer maintenant ?

-Je ne pense pas que ça changera !

-Alors qu'est-ce-que tu fous ?!

-Si je passe ce parcours plusieurs fois, je finirais par le retenir, et parviendrait à trouver des astuces pour pouvoir le passer plus facilement !

-.....Ha ! Ha ! Ha ! Vraiment ? Très bien ! Je te chronomètre ! Vas-y !

-Pourquoi restez-vous ?

-Parce que j'adore te voir te rétamer !

-Sadique !

-Danke ! »

Steve passa plusieurs fois le parcours, et le retint de plus en plus. Bien qu'il lui est arrivé de tomber plusieurs fois, ce qui faisait que Erik se moquait de lui à chaque chute. Mais il trouvait de plus en plus de techniques intelligentes pour pouvoir passer les obstacles. Pour finir il parvint à faire pile 10 minutes de parcours. Erik dit alors :

« Impressionnant !Tu as réussi à faire comme le général !

-Vraiment ?

-Ja ! Bien joué ! Pour le coup, je suis épaté, tu sais te servir de ta tête finalement !

-Alors je ne suis plus idiot !

-Ah bah si ! Tu restes altruiste ! Ce qui, à mon sens, est idiot ! »

Le blond soupira, il était clair que ce scientifique était aussi têtu que lui. Soudain, Steve fini par voir trouble, et s'effondra de fatigue. Erik s'agenouilla, et l'appela :

« Eh ! Debout ! Retourne dans ton lit ! T'aimes vraiment tant dormir dehors !

-.....Non.....

-Alors debout !

-J'y arrive pas, mon corps ne me répond plus.....

-Idiot ! Lève toi ! Sinon, je te portes ! Comme l'enfant que tu es ! »

Le blond prit alors ses dernières forces et se leva, avant de se traîner lamentablement jusqu'à son lit. Évidemment, le brun ne l'aida pas, il ne l'avait déjà pas aidé lorsqu'il l'avait trouvé à moitié mort dans la rue, il n'y avait aucune raison qu'il l'aide maintenant. A la place, il l'entendait juste ricaner. Ce qui le fatiguait le plus, ce n'était pas l'entraînement, mais bien ce cinglé.



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top