CHAPITRE 4

Le brun le regarda de la tête au pied avant de dire :

« T'as l'air encore plus chétif quand tu ne portes pas ta tonne de vêtements !

- Vous- Vous êtes médecin ?!

- Je suis plus scientifique que médecin ! Disons que j'ai un doctorat !

- C'est pareil, vous êtes docteur !

- Docteur et médecin ce n'est pas la même chose, petite tête ! »

Il poussa les rideaux et commença à chercher dans les armoires. Steve demanda sarcastiquement :

« Vous cherchez encore du poison ?

- Nein ! Pas cette fois ! Ricana l'inconnu.

- Alors quoi ?

- Qu'est-ce-que ça peux te faire ? »

Le blond ne dit rien, décidément, il ne l'aimait vraiment pas. Soudain, pour une raison qu'il ignore, il lui dit :

« Hier, j'ai fait un cauchemar où vous étiez un démon qui m'incitait à tuer des gens ! »

Le brun cessa alors de chercher et se tourna vers le jeune homme, avant de rire aux éclats et dire :

« Eh bien ! Notre rencontre t'as vraiment plus perturbé, que ce que je pensais ! Ha ! Ha ! Ha !

- Ça vous amuse d'être comparé à un démon ?!

- Oh ! Ja ! Encore plus de ta part ! »

A ces mots il se rapprocha de lui et demanda :

« Dis moi, tu penses vraiment que tu vas être prit pour l'armée ? Tu n'es même pas capable, de porter des plats de nourriture correctement ! Par ailleurs, tu habites à Brooklyn il me semble ! Comme c'est mauvais ce que tu fais ! Tu peux risquer gros pour avoir falsifié tes documents ! Tu veux tant rentrer dans l'armée que ça ?

- Oui ! Absolument ! Je ferais tous ce qui est possible et inimaginable pour ça !

- Vraiment ? Tu n'es même pas capable de me laisser empoissonner des gens qui le méritent, mais tu voudrais aller à la guerre tuer des gens ? Si tu veux tant aider les autres, devient policier et laisse l'armée tranquille ! Enfin, je suis sûr que, même, la police ne voudrait pas de toi ! Ha ! Ha ! Ha !

- Vous n'êtes pas la première personne que je rencontre qui me rabaisse ! Parlez autant que vous voulez, je ne faiblirais pas !

- .....Je vois..... En fait, ton esprit ne va pas avec ton corps, quelle tristesse pour toi ! Tu resteras dans ce corps inutile jusqu'à la fin de tes jours ! »

Au même moment, Reinstein revint avec ce qui semblait être un général. Lorsqu'il vit l'inconnu, il s'exclama :

« Tiens ? Erik ! Que fais-tu ici ?!

- Je suis venu chercher quelque chose, avant de faire une rencontre intéressante !

- Justement tu tombes bien ! J'ai décidé qu'il serait parfait pour le projet "Renaissance" !

- Quoi ?! Ce gringalet ?! S'exclama le général.

- C'est peut-être un gringalet ! Mais il a l'esprit que je cherchais !

- C'est une blague ?! S'exclama l'inconnu du nom d'Erik.

- Absolument pas ! Répondit Josef du tac au tac.

- Excusez moi, mais on pourrait m'expliquer ce qui se passe ! Demanda Steve.

-Ah oui ! Pardon ! Je te présente le général Chester Phillips ! Il s'occupe du projet « Renaissance » ! Le but est d'améliorer les soldats américains, pour atteindre la perfection de la condition physique ! Je penses que tu serais un parfait candidat !

-V-Vraiment ?!

-Enfin, Docteur Reinstein ! Réfléchissait un peu ! S'énerva le général.

-Mais c'est tout réfléchit général ! Vous en avez déjà choisi trois, et m'avez dit que je pouvais en choisir un ! Eh bien, voilà ! J'ai fait mon choix ! Dit le docteur.

-Tu es tombé sur la tête ou quoi ?! Ce gosse n'a aucune chance ! Continua le brun.

-J'ai 23 ans !

-Et moi j'en ai 40 ! Tu veux vraiment jouer à celle qui a la plus grosse !

-Erik !!!! S'indigna Josef.

-Was ?! C'est vraiment n'importe quoi ! Il est idiot ! Même si ton sérum marche, il se fera tuer dès qu'il arrivera sur le terrain !

-J'ai fait mon choix ! Tu ne peux pas me faire changer d'avis !

-Vous êtes tous plus têtu les uns que les autres ! Vous me fatiguez ! »

Il ouvrit rageusement les rideaux et s'en alla, il était clair que ce Erik n'était pas heureux à l'idée que Steve soit prit. Reinstein dit au jeune homme :

« Rhabille toi ! Tu es officiellement recruté ! Félicitation ! »

Le général soupira grandement avant d'acquiescer. Il ne voulait visiblement pas non plus que Steve soit prit, mais il se dit qu'il abandonnerait en cours de route. 

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