CHAPITRE 28
Le scientifique se réveilla alors, au grand soulagement de Josef et Steve. Reinstein le reprit dans ses bras, et le brun râla, de nouveau :
« Je t'ai dit d'arrêter avec ça !
- Non ! Cette fois je ne te lâche pas ! La dernière fois que je l'ai fait, c'est-à-dire il y a environ 10 minutes 5 secondes et 90 centièmes, tu t'es effondré sur le sol ! Alors cette fois je ne te lâche plus !
- Sauf, qu'étant couché dans un lit, j'ai très peu de chance de m'effondrer sur le sol !
- Hm... Tu marques un point !
- Alors du coup tu peux me lâcher !
- Hm... Non ! » Rigola le docteur.
Erik râla de nouveau, mais se dit que si ça pouvait rassurer Josef, il pouvait le tolérer. Le docteur lâcha finalement le scientifique, et lorsqu'il se tourna vers Steve, demanda :
« Pourquoi cette mine inquiète Steven ?
- ...Ce qui est arrivé à Clinton ! Ses cris de douleurs, cette folie dans ses yeux... C'est ça qu'il va m'arriver ? »
Les deux autres se regardèrent, avant que Reinstein réponde :
« Non ! Ça ne t'arrivera pas ! McIntyre n'a pas prit le sérum au complet ! Il y a deux autres étapes qu'il n'a pas faite !
- ...Alors, c'est pour ça que vous m'avez dit de ne pas m'inquiéter ? »
Josef baissa tristement la tête et Erik fini par dire :
« Ne nous sors pas que tu t'en veux ! Ou je vais m'énerver !
- ...C'est compliqué de ne pas s'en vouloir ! J'ai attiré cet homme vers une mort certaine !
- Il l'a pas volé si tu veux mon avis !
- On ne sait pas qu'elles sont les raisons qui l'on poussé à faire ça !
- Qu'elles que soit ses raisons ! Il a tenté de te faire du mal ! Ce qui lui est arrivé, on s'en fout ! »
Le général Chester arriva à ce moment-là, et demanda :
« Vous n'avez rien ?!
- Nous ça va ! Mais un mur c'est, littéralement, effondré sur Erik ! Répondit Reinstein.
- ...Vous n'avez rien ?
- ...Ça vous intéresse vraiment ? Demanda sarcastiquement le scientifique.
- ...Non... Bon ! Le sérum sera bientôt administré à Rogers ! Je compte sur vous pour en refaire un ! Vous avez une semaine docteur Reinstein !
- Comptez sur moi ! Répondit le docteur.
- Bien ! »
Le général s'en alla, alors, aussi vite qu'il était venu. Reinstein dit au revoir au deux, devant se remettre tout de suite au travail. Le brun, en voyant la mine inquiète du blond, dit :
« Josef t'as dit que tu ne risquais rien, il me semble !
- ...En fait...c'est pour vous que je m'inquiète !
- ...Tu es idiot !
- Il va falloir vous renouveler ! Car vous me balancez toujours la même insulte !
- ...Va-t'en !
- Je vous ai vexé ?!
- Nein ! Je veux juste que tu t'en ailles ! »
Le blond s'en alla, laissant le scientifique seul. Le brun tint sa tête entre ses mains et chuchota à lui-même :
« Er sieht dir so unglaublich ähnlich, Hilda... »
Steve retourna dans sa chambre, et s'endormit aussitôt, après cette épuisante journée. De nouveau, il fit un rêve étrange.
Le blond ouvrit les yeux dans le lieu inondé d'eau et du ciel rouge. Mais, cette fois, l'eau n'était pas rouge à cause du ciel, mais parce que c'était du sang. Le jeune homme recula de panique, avant de voir, pas très loin, l'homme masqué. Steve s'approcha prudemment, et remarqua que l'homme tenait une écharpe rose dans les mains, tâché par le sang. L'homme fini par dire :
« Je suis arrivé trop tard... »
Soudain, une profonde tristesse et une terrible solitude, envahi le blond, l'écrasant au sol. L'homme masqué regarda l'écharpe avant de continuer :
« Je n'ai plus rien...et c'est ma faute... J'ai échoué, je n'ai pas réussi à les protéger... »
L'homme serra plus fortement l'écharpe contre son cœur, et des larmes noires s'écoulèrent de son masque souriant. Son masque se brisa, alors, en mille morceaux. Celui-ci s'effondra au sol, le sang se changeant en une vase noire. Le blond n'arrivait pas à s'enfuir, écrasé par les émotions, trop puissantes. La vase commença à l'engloutir, tout comme elle commença à engloutir l'homme. Steve se retrouva dans le noir le plus total, mais soudain, une lueur blanche apparu, et deux mains les tirèrent tous les deux de la vase. Le jeune homme se rendit compte, que c'était l'homme au sourire rassurant. Il tendit la main à l'ancien homme masqué. Celui-ci la prit, mais garda la tête baissée, ne montrant pas son visage. L'homme au sourire, le tira en avant, lui faisant quitter le lieu rouge sang, pour un autre lieu entièrement blanc. L'homme garda néanmoins l'écharpe, emportant avec lui, la couleur du sang, dans ce lieu immaculé blanc.
Steve se réveilla perplexe, ce rêve l'avait beaucoup perturbé, et il ne comprenait toujours pas pourquoi il faisait encore ce type de rêve.
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