CHAPITRE 26
Le brun ouvrit précipitamment la porte du bureau, avant de dire :
« J'ai quelque chose d'important à vous montrer ! Général Chester !
- Hein ?! Qu'est-ce-que...
- La vérité sur Clinton !
- Ça ne m'intéresse pas ! Quel que soit son passé !
- Je ne pense pas que vous continuerez à dire ça, après avoir lu ce que je vous ai apporté !
- Je ne le lirais pas !
- ... "Rapport de dossier, 10 Mars 1940. Le soldat McIntyre, matricule 127 190 MC, a assassiné son commandant, durant une mission en France. Celui-ci nie les faits, mais toutes les preuves étant contre lui, il sera exécuté ce 20 Mai 1940." »
Le général se figea, avant d'afficher une profonde confusion sur ce visage. Il prit le dossier, l'ouvrit, et blêmit en le lisant. Il composa frénétiquement le numéro de Saunders. Celui-ci décrocha, et Phillips dit gravement :
« Venez ici ! Tout de suite ! »
Chester raccrocha aussitôt, avant de regarder le scientifique et lui demander :
« Comment avez-vous eu ce dossier ?!
- C'est vraiment important ?
- ...Non... »
Saunders rentra dans le bureau, nerveux, se demandant pourquoi le général Chester, avait l'air si sérieux au téléphone. Il demanda :
« Vous vouliez me voir ?
- Oui ! En effet ! C'est à propos de ceci ! »
Phillips tendit le dossier au général Saunders, et celui-ci le prit. En voyant le dossier il se figea, avant de demander :
« Comment avez-vous...
- ...J'ai de bon informateur ! Mais là n'est pas la question ! Comment avez-vous osé me cacher cela ?! Je ne veux pas d'un super soldat insubordonné ! Ce type est censé être exécuté pour avoir tué son commandant ! C'est de la folie pure que de le choisir lui, pour le projet "Renaissance" ! A ce niveau-là, le candidat Steven, est beaucoup plus apte pour le sérum ! Clinton McIntyre est retiré du projet, et sera également remis en prison, pour être exécuté comme il devait l'être ! »
Le condamné en question, intrigué de l'appel soudain de Phillips au général Saunders, l'avait suivi et avait écouté derrière la porte, il se figea en entendant la conversation. Il était hors de question que ça se finisse ainsi ! Il ne voulait pas mourir ! Il ne voulait pas ! C'était la faute de ce commandant, c'était à cause de lui ! Ses choix étaient insensés, et dangereux ! Il aurait amené toute l'équipe vers une mort certaine ! Il avait tué ce type pour le bien de tous ! Mais aucun de ceux qu'il avait techniquement sauvé, ne lui ont rendu la pareille. Ils l'ont tous laissé tomber. Il ne voulait pas mourir ! Il ne voulait pas ! Une idée mauvaise traversa alors l'esprit de Clinton. Elle était mauvaise et il le savait, mais il était fini de toute manière. McIntyre se releva et couru, vers le laboratoire du docteur Reinstein.
Erik se leva de sa chaise, ayant un mauvais pressentiment. Il ouvrit la porte du bureau, et regarda autour de lui. Le brun se tourna ensuite vers Maxfield et demanda :
« Clinton était avec vous, lorsque le général Chester vous a appelé ?
- ...Oui ! Pourquoi ? »
Le scientifique se figea alors, avant d'afficher une mine inquiète sur le visage. Soudain, il sortit précipitamment du bureau et couru dans le couloir, afin de rejoindre le labo de Josef.
Le docteur était avec Steve, lorsqu'il entendit quelqu'un toquer à la porte. Reinstein alla voir, et ouvrit la porte. Il vu alors McIntyre se tenir devant lui. Josef lui sourit, bien qu'il sentît une nervosité qu'il n'arrivait pas à comprendre. Il demanda :
« Que puis-je pour toi, Clinton ?
- Laissez-moi entrer !
- Euh...oui, d'accord ! »
Le docteur lui fit signe de rentrer, lorsque soudain il entendit Erik lui crier :
« NEIN ! NE LE LAISSE PAS ENTRER ! »
Mais Reinstein eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait, que le soldat ferma brusquement la porte, avant de choper Josef et de pointer un flingue sur sa tempe. Le brun tambourina sur la porte, mais celle-ci ne s'ouvrit pas. Clinton se tourna vers Steve et s'exclama :
« Toi ! Là ! Le gosse ! Va ouvrir le coffre ! Le binoclard va te donner le code, ensuite tu me le passeras, et peut-être qu'il n'arrivera rien à toi et ton ami ! »
Le blond se figea, il ne fallait pas donner le sérum à ce type. Mais, en même temps, il ne voulait pas que le docteur Reinstein se fasse tuer. Le jeune homme s'approcha alors du coffre et se tourna ensuite vers Josef. Celui-ci lui sourit alors, comme pour le rassurer et lui donna le code :
« 95 A 40 S 78 E ! Ne t'inquiète pas Steven ! »
Steve ne comprenait pas comment le docteur pouvait continuer à sourire, dans une situation aussi catastrophique. Le jeune homme ouvrit le coffre, il vit alors une fiole d'un bleu clair brillant, de la fumée sortant du récipient. Le blond prit délicatement le sérum, ce qui lui glaça quelque peu les mains. Il s'approcha ensuite de l'homme, et lui tendit la fiole. Le soldat jeta alors, brutalement, Josef contre Steve, les deux tombant à la renverse. Clinton regarda alors la fiole, mais Reinstein dit :
« Vous feriez mieux de ne pas faire ça ! Je vous en prie, ne le faites pas !
- La ferme ! C'est la fin pour moi si je retourne en tôle ! Alors je prends le risque ! »
McIntyre bu la fiole d'une traite, avant de, soudainement, se tordre de douleur. Il s'effondra au sol et hurla. Les deux autres reculèrent, tandis qu'une transformation totale se faisait pour le soldat. Ses muscles grossirent, et il grandit considérablement. La transformation se fini alors, mais il avait toujours mal. Mal ! Si mal ! Tellement mal !
Au même moment, Erik défonça la porte avec son pistolet désintégrateur, avant de rentrer dans le laboratoire. Il pointa alors son arme contre le soldat muté. Clinton se retourna vers le scientifique avec colère, et hurla dans la douleur :
« T-TOI ! C'EST DE TA FAUTE ! C'EST A CAUSE DE TOI, QUE TOUT CA M'ARRIVE !
- ...Je ne t'ai pas obligé à tuer ton commandant ! Répondit froidement le brun, en continuant de le pointer avec son pistolet.
- J-JE VAIS TE DEMOLIR !!!!! »
McIntyre se rua sur Erik qui lui tira alors dessus. Mais le soldat évita avec une rapidité spectaculaire le rayon. Il tenta d'assener un coup au brun, mais à cause de la douleur, percuta le mur, qu'il défonça. Les débris tombant sur les deux hommes. Josef mit sa main devant sa bouche, et Steve blêmit de choque. Le docteur voulu aller vers les débris, mais le super soldat se releva des décombres, le faisant reculer. Il continua de hurler de douleur, tout en sortant du laboratoire. Il défonça tous les murs un par un, avant de défoncer le dernier qui le retenait vers l'extérieur. Il continua de courir, suppliant qu'on arrête sa douleur. Tous les soldats se mobilisèrent, car Clinton allait vers la ville.
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