CHAPITRE 15

Erik et Jack s'enfuirent en courant, poursuivies par les deux gardes et Hodge. Windmere s'exclama :

« Depuis quand Gilmore a des amis si haut placé ?!

- Qu'est-ce-que tu veux que j'en saches ?! »

Ils continuèrent de courir, et le scientifique attrapa le bras de l'athlète, pour se cacher dans une salle. Le métis continua :

« Je veux dire, pirater des caméras de l'armée et soudoyer deux gardes ! Pour me tuer ?! Je veux dire, c'est du délire !

- Halt die Klappe!

- Hein ?!

- La ferme ! Tu vas nous faire repérer ! »

Mais c'était trop tard, ils entendirent la voix de Gilmore s'exclamer :

« Sortez de là ! Vous n'avez aucune chance ! C'est ironique n'est-ce-pas ?! C'est dans une base ultra-sécurisée, que vous périrez ! »

Soudain, un laser commença à trouer la porte. Jack ria nerveusement :

« Et évidemment, ils ont de l'équipement ultra sophistiqué ! On a mis des moyens dans mon assassinat ! Ça c'est sûr !

- Arrête de parler ! Tu me déconcentres ! » S'énerva Erik.

En effet, c'était anormal autant de moyen. Seul quelqu'un de vraiment puissant pouvait accomplir cela. Le scientifique leva la tête, et montra les voies d'aération :

« On va s'enfuir par-là !

- Hein ?! Non ! Il y a pas moyen ! Je passe pas !

- Bon ben ! JE vais m'enfuir par-là !

- Quoi mais-

- Chacun pour sa pomme ! Je vais pas te sauver, et tu vas pas me sauver !

Le brun ouvrit la grille, puis rentra dedans. Windmere hésita puis décida de tenter de passer aussi. Mais, les ravisseurs finirent de découper la porte et rentrèrent, ils aperçurent alors l'athlète rentrer dans le conduit. Hodge lui chopa alors la jambe et lui planta le couteau dedans, et Windmere hurla de douleur. Gilmore le tira alors en arrière en maintenant le couteau planté. Jack tomba alors à la renverse, et s'éclata sur le sol. Sa jambe saignait abondamment, et la douleur était atroce.

Erik parvint à arriver de l'autre côté du conduit, et lorsqu'il entendit le hurlement de douleur se retourna pour regarder dans le conduit. Il ne voulait pas risquer sa vie pour quelqu'un qu'il ne connaissait pas, et se dit que le mieux était d'aller directement à la salle de sécurité, bien qu'il savait qu'il serait certainement trop tard pour l'athlète lorsqu'il reviendrait avec les autres. Il se rendit alors compte qu'il était dans son labo. Il aperçut alors ses grenades expérimentales, et un pistolet sur lequel il travaillait, depuis un bon moment déjà. Le brun râla avant de prendre ses armes et de retourner dans le conduit.

Hodge s'apprêtait à couper la gorge de Jack, lorsqu'ils entendirent un bruit dans le conduit. Une grenade en sortit, et tous paniquèrent. Ils se planquèrent tous, tant bien que mal et furent surpris lorsque la grenade n'explosa pas. Un des deux hommes s'approcha prudemment et fini par dire :

« Cet imbécile a oublié d'enlever la goupil- »

Mais le garde n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'il vola en morceaux. Tous écarquillèrent les yeux choqués. Une deuxième grenade apparue, lacrymogène cette fois. Elle aveugla entièrement tout le monde, et ils commencèrent à suffoquer. Erik sortit alors du conduit, avec un masque à gaz, puis prit Windmere. Il le traîna vers la sortit, et fit un garrot sur sa blessure. Il retourna ensuite dans la salle, et sortit son pistolet. Il tira sur le garde, qui se désintégra instantanément. Il attrapa ensuite Hodge et lui pointa le pistolet sur la tempe, avant de demander :

« Qui t'envoie ?! Répond abruti ! C'est impossible que tu ais organisé ça tout seul ! Alors, qui ?! »

Mais Gilmore ne répondit pas, certainement parce qu'il était intoxiqué par la fumée. Le scientifique le traîna alors hors de la salle et lui remit le pistolet sur le visage :

« Répond ! Où je t'assure, que je te bute !

- * Tousse * ! * Tousse * ! J'ai rien à te dire !

- Hmm..... Tu ferais mieux de réfléchir, c'est pas une bonne idée de m'énerver ! Allez ! Parle !

- * Tousse * ! On.....m'a offert la possibilité de tuer Jack, j'allais pas la refuser !

- Non mais..... Espèce de malade ! S'exclama la personne concernée.

- Silence ! Qui t'as offert cette possibilité ?! Qui ?!

- Je ne sais pas.....

- Tu acceptes les cadeaux des inconnus, toi ?

- Si c'est de beau cadeau.....

- Dans combien de camionnettes tu es rentré, avant de comprendre qu'il ne fallait pas accepter des cadeaux de gens qu'on connaît pas ?!

- Je t'emmerdes ! Je connais pas ces gens, je sais juste qu'ils sont puissant !

- Tu ne me sers donc à rien ! »

Erik s'apprêtait à lui tirer dessus, mais le général et tous les autres arrivèrent. Ils amenèrent d'urgence Jack en soin intensif, et arrêtèrent Gilmore. Les deux autres corps, étant complètement anéantit, il était impossible de les identifier. Reinstein s'inquiéta grandement pour le brun, mais celui-ci semblait s'en moquer, et retourna déposer les armes, qu'il avait utilisé, dans son laboratoire. Steve quant à lui, resta avec Windmere, couché sur lit d'hôpital. Le métis fini par dire :

« Fais pas cette tête ! On dirait que c'est toi, qui va être retiré du projet !

- Je suis désolé pour toi...

- Le soit pas...

- Il n'y a vraiment aucune chance que tu restes ?

- Malheureusement, non, et je crois que pour ma carrière aussi, c'est foutu... »

Une larme coula de son œil et Jack cacha alors son visage. Le blond posa sa main sur celle de l'athlète, ne pouvant rien faire de plus. Comment consoler quelqu'un, dont les rêves ont été anéantit. Gilmore, quant à lui, passa un interrogatoire, mais ne dit rien de plus, que ce qu'il avait dit à Erik. Windmere s'en alla quelques jours plus tard, avec une canne. Le médecin lui ayant dit qu'il ne pourrait jamais plus courir de sa vie. Steve fut profondément attristé pour son ami. Quel genre de personne, mettrait autant de moyen, pour se débarrasser de quelqu'un ? La sécurité augmenta drastiquement, après cet évènement, et chaque gardes furent interrogés. Mais, ils ne trouvèrent rien. Qui qu'était cette mystérieuse personne qui avait donné à Hodge, tout ce dont il avait besoin, il était introuvable. 

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