Souvenirs d'Enya
- On a qu'à se raconter des souvenirs, dévloppa Enya. Ça peut être drole!
- Mouais!
- Pourquoi pas!
- Oh fleme, dit Leeseo.
- Si t'a pas la fleme de boire, t'a pas la fleme de raconter. Dit Ayano.
- Oh si!
- Pas le choix, tu le dait.
- Mais non en fait.
- Sinon je balence des dossiers à Hanma.
- T'auserai pas.
- Tu crois?
- Tu veux que je te frappe en faite?
- Vas-y, m'en foux.
- Bon, Leeseo tu participe, dit Enya, et tu ne me frappera pas parce que je suis une gamine qui va crever dans 7 mois.
- Fais chier.
- Comme tu dis. Je commence?
- Ouais, c'est ton idée.
- Alors... C'étais juste avant qu'on m'annonce ma maladie...
DANS LE PASSE!
- C'est maman qui compte, cria mon frère.
Elle rigola, avant de ce retourner contre l'arbre qu'on avait choisi pour base, nos sac avec le pique-nique finit depuis à peine 10 minutes reposait contre son tront, pour ne pas le confondre avec les autres, la fôret en étant pleinne. Logique c'est une fôret. Même papa se mit à courire au 1 de maman.
Mon frère aîné, toujours le stratège, trouve les cachettes les plus astucieuses, tandis que mes parents rient de bon cœur, se prêtant au jeu avec une joie contagieuse. Ma mère est celle qui compte cette fois, sa voix douce résonnant entre les arbres.
- 97, 98, 99... 100 ! Prêts ou pas, me voilà !
Je cours, mes pieds à peine touchant le sol couvert de feuilles. Je me faufile derrière un grand chêne, retenant mon souffle, espérant échapper à son regard perçant. Le monde semble s'effacer, ne laissant que le battement de mon cœur et le frémissement des feuilles. Je suis libre, légère, un esprit de la forêt.
Mais alors que je m'éloigne en courant vers une nouvelle cachette, une douleur aiguë transperce ma tête. Une migraine, féroce et soudaine, me cloue sur place. Je trébuche, ma vision se brouille, les couleurs de la forêt se mélangeant en un tourbillon violet et vert.
- Enya ? appelle ma mère, sa voix teintée d'inquiétude.
Je veux répondre, mais les mots se dissolvent sur mes lèvres. La forêt tourne autour de moi, et je sens mes jambes fléchir. Avec un dernier effort, je murmure :
- Maman...
Et puis, le noir. Je m'effondre sur le tapis de mousse, le monde s'évanouissant alors que je succombe à l'obscurité. Loin, très loin, j'entends ma mère m'appeler, sa voix devenant le dernier fil qui me relie à la réalité avant que je ne sombre dans l'inconscience.
DANS LE PRESENT!
- On est partis à l'hopital et une heure plus tard on m'a dit qu'il me restait 1 an.
- Sympa.
- Ouais... A qui le tour?
- A nous, dit Tori en pointant du doigts elle et Yoru, c'est un souvenir comun...
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