Chapitre 14.

TW : torture et violence sexuel

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Non.

Non, non, non, non, non !

Personne n'ignorait les talents de Mélissandre pour faire du mal, la gamine qui semblait à peine âgée de quatorze ans avait un don inné pour infliger les pires douleurs, semblait-il. Lui-même était de mainte fois passée entre ses mains, et seul un esprit en béton et une capacité à se détacher de son corps lui avait permis d'en rechapée indemne. Julyam ne pouvait pas en dire autant.

Le regard sanglant de la rousse se posa sur le corps agité de Nahila, qui se débattait, ayant parfaitement compris ce qui allait lui arriver. Étonnement, elle marqua une pause d'hésitation avant de choisir une arme sur le tableau. Elle prit le fouet. Son regard était vide, dépourvu d'émotion, son regard était toujours ainsi, éteint, quand elle faisait son travail comme une machine.

Tarik serra de toutes ses forces les accoudoirs de sa chaise, il fallait qu'il soit fort. Bordel, ça allait être dur, mais il fallait qu'il endure, il ne pouvait pas trahir ses compagnons.

Il aurait voulu dire à la jeune femme à quel point il était désolé. Mais ce serait se trahir un peu plus. Le premier coup claqua horriblement dans l'air, suivi du cri de douleur de la jeune biche qui se mit immédiatement à pleurer.

Puis un second et un troisième.

Tarik resta de marbre alors qu'intérieurement, sa panthère rugissait de rage.

— Alors, rien à m'avouer ?

Tarik se tue, il envahit son esprit d'image de forêt, d'oiseau, de proie qu'il déchiquetait, tout sauf penser à leur plan. Il jeta un bref regard à Nhoroo, celui-ci plissa les yeux en le dévisageant. Personne n'avait pu le prouver, mais le voleur de secret au regard pourpre semblait lire dans les penser, ou tout du moins en saisir quelque chose, la seule technique pour l'empêcher de voler leur esprit était de penser à plein de choses qui n'avait rien à voir.

Nahila hurla de nouveau. Il garda le silence alors même que les sanglots de la biche lui déchiraient le cœur. Il haïssait le bruit du fouet, il le connaissait si bien ! bordel, il était de nouveau dans cette clairière, il regardait de nouveau sa petite sœur attachée à un poteau, fouetter au sang. Impuissant. Il aurait pu réagir à cette époque, mais il ne l'avait pas fait, parce qu'il n'en avait pas eu le droit. Il ne pouvait pas réagir aujourd'hui, quelle cruelle punition la déesse lui infligeait là !

Il lui sembla que la torture dura des heures. Au bout d'un moment, il ferma les yeux, tenta de se soustraire au hurlement et aux larmes de la petite biche. Comme il était lâche ! il n'avait pas le courage de la regarder souffrir alors même que sa compassion à son égare l'avait mené là. Il aurait dû la tuer... mais ça non plus, il n'en avait pas eu le courage.

Mélissandre usa d'autre procédé, choisissant ce qui faisait hurler le plus fort, et non pas ce qui faisait forcément le plus mal. Il savait qu'à travers Nahila, c'était lui qu'on torturait.

— Et bien, tu es plus têtue que tu en as l'air. Sa douleur te fait quelque chose, je le vois bien, dit Lord Arthus en tirant sur ses cheveux pour le forcer à lever la tête. Tarik fixa son regard sur la jeune femme, elle était couverte de sueur, le menton sur sa poitrine, à peine couverte d'une robe blanche désormais imbibée de sang. Il ne la voyait que de face, mais ce n'était pas difficile d'imaginer son dos et ses cuisses réduites en charpie par les instruments de Mélissandre. Cette dernière respirait calmement, le regard terne, comme si elle était détachée de tout ce qu'elle faisait.

— Bien... tu ne veux toujours pas parler.

Tarik avait la gorge trop sèche pour cracher alors il se contenta de lui lancer un regard mauvais.

— Faite entrée le loup.

Nhoroo ouvrit la porte et quelques secondes plus tard, un homme plus grand et plus baraqué que Lord Arthus, pourvut de cheveux et d'une barbe rousse entra en souriant comme un malade. Il siffla en constatant les dégâts subits par Nahila.

— J'ai toujours dit que la vraie femme était celle qui se faisait correctement punir, s'amusa-t-il en apprécia l'œuvre.

Il prit un seau d'eau derrière lui et le jeta sur le dos de la jeune femme celle-ci poussa un hurlement lorsque le liquide entra en contact avec ses blessures.

— Tarik, je te présente ton remplaçant. Lui, sera capable de faire un enfant hybride à cette putain.

Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent lorsque le loup se plaça derrière elle. Elle commença à ruer à se débattre.

— Farouche, gloussa le roux. C'est comme ça que je les aime.

Il posa ses mains sur les hanches de Nahila et elle se mit à trembler en pleurant de plus belle. Non. C'était trop, il ne pouvait pas...

Nôtre !! gronda la panthère, furieuse de voir ce mâle proche de sa femelle.

Malgré lui, il commença à tirer sur ses chaînes.

— Oh ? tu as changé d'avis, demanda le roux, tu veux la prendre ? non, mais parce qu'on peut partager, tu sais...

D'une main, il dénoua le ruban qui retenait la robe blanche autour du coup de la biche, et le tissu tomba au sol, lourd de sang. Nue.

Tarik en eut l'eau à la bouche et il s'en voulut immédiatement alors que Nahila continuer de pleurer en silence. Elle restait la plus belle créature qui lui eut été donnée de voir. Dommage que ce soit dans cette situation.

La main du loup se posa sur l'un des seins de la jeune femme qui poussa un cri étrangler et se débattit mollement.

— Et si bien faite aussi... j'espère qu'elle ne mouille pas, j'aime quand c'est dur, poursuivit-il en se servant de sa seconde main pour écarter les cuisses qu'elle avait refermées d'instinct.

Ce fut trop pour lui.

— Stop ! ne la touche pas ! bordel écarte tes sales pattes d'elle ! rugit-il en lançant son corps en avant.

Les chaînes cliquetèrent et l'arrêtèrent en s'enfonçant durement dans ses chairs.

Il pouvait tout supporter. Vraiment tout. Mais pas ça. Jamais.

Les mains du loup roux s'interrompirent.

— Tu veux prendre ma place ? demanda-t-il innocemment.

Lord Arthus reprit les choses en main.

— Dis-moi tout ce que je veux savoir, et je la libère.

Il mentait probablement, songea Tarik.

Il garda le silence, tremblant de rage alors que face à lui, Nahila tremblait de désespoir.

— Dis-moi ce que prévoit la rébellion changelines, et je te promets que je la rendrais à sa famille. Sans lui faire de mal.

La panthère serra les dents et le loup prit ça comme un consentement, il écarta de nouveau les jambes de la jeune femme avec violence et vint fouiller de ses doigts ses chaires intimes. Le sanglot qu'elle poussa était celui d'une femme brisée.

— La sortie sud ! hurla-t-il.

Le loup rechigna à retirer sa main, mais il le fit en lui lançant un regard mauvais.

— On va s'enfuir par la sortie sud.

Lord Arthus lança un regard vers Mélissandre.

— Mensonge, dit-elle simplement.

Comment...

Mais Tarik n'avait pas le temps de se pencher sur cette anomalie, le loup venait de baisser sa braguette et se préparait à prendre Nahila.

Qu'Elstrya lui pardonne, il ne pouvait pas laisser une telle chose se produire.

— La sortie Est... siffla-t-il, comme si les mots lui étaient arrachés. Des alliés extérieurs poseront une bombe à la sortie est.

— Quand ?

Il serra les dents.

— Je suis sûr qu'elle est vierge... roucoula le roux.

— À la fin... à la fin des festivités...

Lord Arthus sourit, l'air victorieux.

— Et bien, tu vois, quand tu veux. Lâche là, Robert.

Le loup gronda, visiblement mécontent d'être privé de sa proie. Nahila, elle, avait cessé de pleurer, et son regard était perdu dans le vide tendit que son corps tremblait avec violence.

Nhoroo détacha la jeune femme, mais Lord Arthus l'attrapa contre lui, ne se souciant ni de sa nudité ni des blessures qui jonchaient son dos. Il lui retira son bâillon, et le monde de Tarik se brisa.

Il l'embrasse et Nahila se laissa faire.

— Bien, tu as merveilleusement rempli ta part du marché, femme.

Nahila lui lança un regard désolé et Tarik crut que son cœur lui était arraché. Il ne voulait pas comprendre la portée des paroles de Lord Arthus, pas alors qu'il venait de livrer ses compagnons d'armes pour elle.

— Ne fait pas cette tête, Tarik, tout le monde se serait laissé tromper, tu t'en es vraiment bien tiré, tu as bien résisté, cajola Lord Arthus en saisissant la mâchoire de la jeune femme pour la forcer à le regarder lui. Mais vois-tu, Nahila et moi, on a passé un petit accord, et elle a été parfaite en tout point. Ce petit rôle de créature effrayé à la mémoire défaillante... n'était-ce pas touchant ? J'étais sûr que tu tomberais dans le panneau. Mais laisse-moi t'expliquer plus en détail. En échange de la liberté et la protection de sa famille, ta chère et tendre s'est vendu à moi. Son corps m'appartient, et même si tu n'as pas voulu la mettre enceinte, un autre s'en chargera.

Il poussa la jeune femme dans les bras du loup, elle se remit à sangloter lorsque et celui-ci la sortit de la pièce avec un air concupiscent qui laissait entendre ce qu'il comptait faire d'elle.

Sous le choc, Tarik n'avait même plus la force de se battre pour essayer de la retenir.

— Et oui... elle t'a trahi et elle le savait.

La trahison était la pire des douleurs, elle le laissait hagard, perdu, il voulait hurler et pleurer en même temps. Il voulait faire du mal. Il voulait se venger.

Et toute l'affection qu'il avait pu lui porter se mua en haine. Une haine terrible et dévastatrice. À la première occasion, il la tuerait dans d'atroces souffrances.

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Chapitre très dur ^^' j'en ai conscience, moi aussi en me relisant j'ai été mise un peu mal à l'aise.

j'espère tout de même qu'il vous à plus, ou tout du moins, qu'il à réussi provoquer de l'émotion chez vous.

Je rappelle que je ne suis pas forcément en tant qu'auteure d'accord avec ce que j'écris ^^'

bref, Kiss

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