-Désolé mais on était d'accord, hein Stephan, qu'aucune fille ne peut venir ici, pour apprendre notre défense. Tu vas devoir aller dans une autre catégorie ma belle.

Steph ne jette pas un regard au jeune homme qui parle. Il réfléchit, il a l'air pensif et en colère à la fois. Je soupir d'exaspération tout en attachant mes cheveux en chignon et relève ma capuche pour les placer à l'intérieur. Ils me regardent tous interloqué donc je décide de leur parler avec une voix d'homme.

-Bon maintenant je peut entrer dans votre "secte". Je vous ressemble comme ça, non?!

-Tu es vraiment ridicule comme ça. Une petite comme toi, faible et fragile, ne pourrai même pas faire de mal à une mouche. On t'a dit que les filles sont interdite ici et on va pas changer le règlement juste pour une gamine sans défense.

Celui qui vient de parler s'approche de moi. Il est grand et imposant au cheveux bruns et au yeux verts. Je doit dire qu'il est plutôt pas mal et très sexy mais je ne me laisse pas intimider pour autant.

-Le ridicule ne tue pas. Par contre, quand je me retrouverai devant un homme glacies sanguinem et que je ne saurai pas me défendre, la je pourrais dire adieu a ma vie, qui, pour l'instant n'a aucun sans. Et peut-être que je suis petite et pas très grosse mais je sais mettre des coup bien placé. Donc ce n'est pas un type comme toi qui va me dire se que je dois faire ou non. Je ne bougerai pas d'ici que vous le vouliez ou pas.

-Putain ta gueule Daynéris ! m'ordonne Stephan en se rapprochant de moi.

L'homme qui me parlait met un bras devant mon frère pour l'empêcher de m'atteindre. Celui-ci grogne de mécontentement puis va s'asseoir dans un fauteuil. Les autres garçons s'assoient également ainsi que l'homme. Il est assis devant un autre fauteuil et me fait signe de m'installer en face de lui se que je fais par politesse.  La pièce ressemble à une salle de réunion de couleur rouge bordeaux. Les fauteuil en cuir noir sont disposés en arc de cercle tous dans la même direction, montrant un grand tableau noir avec des inscriptions à la craie blanche dessinant des schémas. Sur un des 4 autres murs, il y a une grande carte reflétant le monde divisé en 3couleurs: le vert pour les hommes, le rouge pour les nobles et le bourgeois, et le bleu pour les femme, avec toutes sortes de nom que je devine être des Villam, et à côté de celle-ci se dresse la porte par où je suis entrée. Sur les autres murs trône 3 grandes portes avec chacune un mots qui les représentent à sa couleur. L'une est noir avec des bord et une écriture rouge laissant apparaître le mot  bellum, ce que je devine être la salle d'entrainement. Une autre est bleu au bord blanc avec au dessus une lune et un soleil embrasés. A côté de la porte est écrit manere, autrement dit, séjour en latin. La dernière porte est rouge sang sur un mur noir. Celui-ci à des écriture peintes en rouge, mortem, qui désigne la mort.

-Daynéris je présume ?! sourit-il amicalement, voulant capter mon attention.

-Bonne ouïe. je lui réponds sèchement, se qui le fait rire.

-Qui t'a emmener ici?

-Mon supposé frère, mais je ne sais pas vraiment où on en est en se moment. Bref, il a pas vraiment eu le choix de m'emmener.

-Pourquoi?

-Parce que j'ai été enlevée par un type du nom de Victor.

-Merde Steph t'aurais du m'en parler. grogne-t-il.

-Un problème monsieur? je l'interroge.

-Chef, je préfère que tu m'appelles "chef".

-Je ne t'appellerai jamais comme ça, tu ne le mérites pas. Et puis, tu dois avoir un nom, non?

-Tu n'as pas besoin de le savoir.

-Très bien parce que je ne contais plus te parler. je dis détournant le regard.

Je m'enfonce un peu plus dans mon fauteuil en regardant les autres garçons de la pièce. Il sont tous âgés entre 15 et 30 ans pas plus.  La plupart me regarde et le "chef" me regarde aussi mais je ne lui prête pas attention. Il n'en a pas besoin.

-Tu es intéressante comme jeune fille.

-C'est sexiste tu ne trouve pas. Un homme et une femme sont tout les deux, deux être humains. Ils ont les même organes respiratoire, digestif et circulaire bien que le système reproducteur n'est pas le même, heureusement. je ris. Les femmes sont peut-être dans le monde des hommes, mais les hommes qui se cachent dans le monde des femmes sont aussi soumis que nous dans votre monde.

-En as-tu la preuve? dit-il d'un air supérieur.

-Internet existe toujours.

-Internet n'est pas fiable.

-Internet n'était pas fiable. Et vous savez que c'est rare de trouver un endroit avec un réseau internet. Pourtant je connais de nombreuses chansons qui date, qu'on ne trouve seulement que sur internet. Mais vous le savez car vous possédez un réseau internet très puissant avec des données très confidentielles.

-Comment le ...

-Comment je le sais? C'est simple. le coupais-je. Vous devez surement connaître le mot en anglais qui désigne un informaticien qui crée, analyse et modifie des programmes informatiques pour améliorer ou apporter de nouvelles fonctionnalités à l'utilisateur?! Sous le nom de Hacker? Pour répondre à votre prochaine questions, non je ne suis pas totalement Hacker car je ne sais pas entrer dans vos dossiers confidentiels. Mais je trouverais un moyen de trouver se que vous cachez.

Le "chef" balaie la pièce du regard et semble trouver se qu'il cherche dans mon dos. Il hoche la tête et détourne le regard pour le reposer sur moi. Je sors alors mon couteau de ma poche faisant attention au regard des autres. Je le fais le plus discrètement possible. Je sens une lame se poser sur ma peau mais je continue de plonger mon regard dans celui du chef qui lui, commence à sourire.

-Que vas-tu faire? me demande-t-il.

-Tout les coups sont permis?

Il a l'air confus un instant mais fini par hocher la tête en signe de réponse. Je tiens fermement le couteau dans ma main. Je le sort d'un coup et le plante dans la paume de la main de l'homme posé sur le canapé derrière moi. Je me lève alors en enfonçant un peu plus la lame pour la planter dans le fauteuil et immobiliser sa main. Il crie de douleur et lorsque que je suis derrière lui, je retire le couteau pour le déposer sur le coup de l'homme serrant pour ouvrir de quelque millimètre sa peau. Tout les hommes dans la pièce se sont retourné pour contempler la scène. Ils sont alors tous bouche ouverte, sauf mon frère qui ne me regarde pas. Jaloux.

-Je crois que tu peux le lâcher maintenant, il ira faire un tour chez ton frère. intervint le chef.

Je le lâche, ne voulant pas le tuer. Il cours alors hors de la pièce vers la porte d'où je suis venue un peu plus tôt. Je me replace ensuite là où j'étais installée et lèche le sang du couteau tout en souriant. (#Clara)

-Quand est ce que je commence? je demande après avoir nettoyé complètement mon couteau.

Stephan s'est retourné, il me fixe, je le sens. Il ne m'a jamais vu comme ça. Je veux montrer le démon qui est en moi, il ne sait jamais intéressé à moi et je compte bien lui faire remarquer.

-Ca sert à rien Daynéris, tu rentreras pas, tu es un cure-dent et tu sais même pas te défendre. Viens pas me dire que tu veux intégrer notre groupe alors que tu as eu un cous de chance! me crache Stephan serrant des poings.

-Ho, j'ai peur! j'ironise. Ce n'était pas un coup de chance Steph. Les coups que tu me donnais n'étaient que des "entrainements". T'es-tu seulement intéressé à se que je faisais de mes journées? A tu au moins regardé les coups que tu m'as donnés après t'être déchainé? Mes plaies n'ont pas cicatrisé, elle sont toujours bien visible et  tu sais tout comme moi que si je ne m'étais pas protégé, je serai morte à un moment donné. Alors ne viens pas me dire que je suis faible, parce que quand je deviendrai plus forte, saches que je te rendrai la monnaie  de ta pièce, et c'est une promesse!

-...

-Sortez, demande le chef, j'aimerai parler seul à seul avec Daynéris. Et ça compte pour toi aussi Stephan!