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Le froid nous glaçait le sang. Tout n'était que blancheur et rocheux. Le chemin zigzaguant dans les montagnes était épuisant. Malgré nos muscles qui s'activaient pour avancer dans les pierres glissantes, contre vent et neige, cela ne nous réchauffait pas. Nous tremblions. Mais nous n'abandonnions pas. Car au bout de ce passage périlleux, il y avait notre refuge, notre chez-nous accaparé par le monstre.

Beaucoup craignaient ces montagnes, si grandes, si imposantes, si imprévisibles. Mais nous, nous les adorions. Nous savions contempler les majestueuses courbes de roches, et cette végétation bien plus courageuse que nous, les hommes. Et même la tempête s'accordait parfaitement au paysage. Certains trouvaient que c'était hostile, pour nous c'était le signe que nous étions près de notre but.

Alors nous avançâmes, nous nous faufilâmes entre deux énormes rochers qui ne laissaient qu'un maigre passage entre elles. Mes hommes commençaient à se décourager, je le voyais à leur allure devenue plus lente et plus lourde. Alors je m'arrêtai et me tournai vers eux. Ils se serraient, les uns contre les autres, cherchant un peu de chaleur dans cet hiver. Pour remporter contre l'air qui soufflait, je haussai la voix à m'en faire mal à la gorge.

— Mes très chers compagnons ! Nous sommes si près de notre objectif. Jusqu'au bout de cette route, nous serons sauvés et nous serons presque chez nous. Nous avons parcouru tant de choses, mes amis... Allons-nous abandonner alors que nous y sommes presque ?
— Non ! criait ma troupe, ce qui réchauffa mon cœur et mon âme.
— Très bien ! Alors continuons !

Après un cri motivant, nous nous remettons en marche, bien plus motivés et vaillants que jamais. J'avais de la chance d'avoir des hommes aussi forts et courageux qu'eux. Je me battrai jusqu'au bout pour notre victoire.

Pas de retard cette fois-ci ! Assise sur mon lit, j'écris ça avant de me coucher ! J'aime beaucoup cette musique venant du Hobbit... Elle m'a pas mal inspiré ! 

A demain !