Chapter 14

Cela faisait déjà trois heure que Dario avait quitté mon appartement, je voulais avoir un nouveau départ, malgré les problèmes que j'avais surmonté dans le passé, je voulais continuer à vivre une vie pour assurer mon avenir, et donc travailler dur tout les jours et essayer de ne plus perdre les gens que j'aimais.

Ma mère souhait seulement une chose : que j'ai une vie heureuse.
Et je comptais réaliser sa demande.
Le téléphone qui sonnait me sortait de ma rêverie.

Allô?

Evana ?

Je souriais automatiquement.
Oui monsieur O'Connor ?

Je l'entendais sourire également.
Arrête de m'appeler par mon nom de famille. Je voulais te demander si tu aimerais que l'on mange ensemble, ce soir ? J'ai une surprise pour toi.

D'accord Dario, à ce soir.

À ce soir.

Je raccrochais et finissais de faire le ménage complet de tout l'appartement, j'étais en réalité, une vraie maniaque.
Après avoir pris ma douche, je m'étais lissé les cheveux.

J'avais décidé de m'habiller décontracté et très simplement : une robe fleurie d'été devrait faire l'affaire.
Je me maquillais légèrement et mettais mes Stan blancs sous ma robe verte.

Mon téléphone m'annonçais la réception d'un nouveau message, et sans même le regarder je me précipitais vers la fenêtre du salon et voyais sa voiture blanche.

J'attrapais mon sac, fermais la porte à clé et descendais les escaliers. J'enfilais ma veste en cuire et montais dans le siège passager.
Le voir porter une chemise bleu et un pantalon gris me rassurait, il s'habillait simplement, tout comme moi.

Tu es magnifique. Il se penchait et m'embrassait, je répondais à son baiser, tout sourire.

Il s'éloignait un peu de moi et caressait ma joue de son pouce.

Je me suis habillée comme d'habitude j'espère qu'il n'y aura pas de soucis ?

Tu t'inquiète beaucoup, détends toi, il n'y aura aucun problème.

D'une main il conduisait et de l' autre, il gardait ma main.
La route que l'on prenait m'avait l'air familier, c'était les mêmes routes et les mêmes maisons.
Lorsque la voiture fut arrêtée, je comprenais que j'avais raison.

On mange chez toi ?

Hmm oui, je voulais te cuisiner quelque chose moi-même, mais si tu préfère on peut aller quelque part d'autre ?

Je le voyais dans ses yeux, il avait fait énormément d'effort, je ne voulais pas le démoraliser ou encore lui gâcher sa soirée.

Non non, ça me va.

On entrait dans la maison et il traversait la cuisine, poussait la baie vitrée coulissante pour qu'on puisse se retrouver dans le jardin.

Des pétales de roses décoraient le sol vert, des bougies étaient disposées à droite et à gauche et traçaient un chemin vers la table, il y'avais un Juke-box non loin de la table qui fonctionnait et je reconnus directement une chanson de Franck Sinatra "Strangers in a night".

Dario me prenait la main et m'entraînait jusqu'à la table, il me tirait ma chaise et je m'y installais.
Il récupérait ma veste et mes autres affaires et il allait à l'intérieur, lorsqu'il revenait il avait des assiettes dans les mains.

Ça à l'air délicieux! Je murmurais en lui souriant.

J'espère que ça l'est aussi.

Je me retenais de rire.

Dit-moi, tu ne fais pas des expériences culinaires sur moi ? Tu as déjà cuisiné avant ?

Je savais que la plus part des hommes n'étaient pas très doués en cuisine mais cela ne signifiait rien du tout car la plus part des grands chefs étaient des hommes, mais je devais avouer que j'avais peur d'avoir une indigestion ou encore de finir à l'hôpital à cause de Dario.

Il fit mine d'être fâché puis liait sa main à la mienne.

Biensur que j'ai déjà cuisiné !

Je riais, ça me rassurais.

Je te taquine mon amour.

Je me mordais la lèvre, jusqu'à maintenant je n'ai jamais été aussi directe avec lui. Ces mots m'avaient complètement échappés des lèvres. Qu'est-ce qu'il m'avait prit ?

Tu as dis quoi ?

Je décidais d'ignorer ses paroles, peut-être qu'il n'aimait pas que je soit aussi franc-parler.

Je ne sais pas de quoi tu parle.

Je vis sa mine déçue, mais il changait directement de sujet et nous parlions de tout et rien, dans le noir total, juste les bougies et la chandelle nous éclairaient alors que nous dînons.
Une question que je me demandais m'étais revenue.

Dario ?

Hmm? Fit-il la bouche pleine.

À ton avis, Lola m'acceptera ?

J'essayais de me mettre à sa place, une femme qui m'est inconnue devient la petite amie de mon père. Même moi, j'aurais sûrement refusé cette belle-mère alors je pouvais m'attendre à ce que Lola soit contre le fait que je côtoie son père. Elle le partagerait probablement pas avec moi...

Si elle était là, tu aurais vu à quelle point elle t'aime, tu sais...Il hesitait.

L'entendre me dire cela me redonnait espoir.

Oui? Tu sais que tu peux tout me dire...

Elle n'a jamais connue sa maman, elle n'a jamais eu l'amour d'une mère....Elle n'a pas goûté à ce sentiment...La seule femme qui lui a montré de l'affection, c'est sa grand-mère.
Elle ne me dit pas mais je le vois, je vois quand je vais la chercher parfois à l'école...Elle regarde les enfants et leurs mamans. Elle se pose sûrement beaucoup de question.

Je me sentais tellement mal pour eux, ils partagent un destin douloureux, ils avaient tout les deux manqués d'affection et d'amour. Ils portaient un lourd poids sur leurs dos.

Je lui caressais le poignet.
Et après ta femme ?

Je n'ai eu personne Eva, je me concentrais trop sur ma fille...Mais quoi que je fasse, je ne suffis pas pour elle...Je ne peux pas prendre la place d'une mère...tu as vu...Quand elle se blesse, je ne sais plus quoi faire, quand elle ne mange pas je ne sais pas comment agir...je perds mes moyens.

Cela prouvait que les mères et les pères n'avaient pas les mêmes fonctions dans une famille. La mère avait un instinct qui lui permettait de se préparer à tout genre de situations.

Je suis désolée, d'avoir posé cette question...j'ai plombé l'ambiance..

Je regrettais de l'avoir rendu triste avec une simple question.

Ne t'en veux pas, tôt ou tard, nous devons parler de ce genre de chose.
Il buvait son vin.

Après le dîner je débarrassais la table puis l'attendais tendis qu'il emmenait les desserts. J'allais vers le Juke-box et regardais tout les morceaux qu'il yavait. Des mains m'enveloppaient et il me déposait un baiser dans mon cou.

Regarde ce morceau est magnifique
il me chuchotais.

Il appuyait sur le titre de Leonard Cohen, Dance Me to the End of Love

La musique commençait, il me retournait vers lui et posais ses mains sur ma taille tandis que je posais les miennes sur ses épaules. Nous dansons tout les deux, il me déposait un baiser sur le front et je fermais les yeux. Je connaissais Dario depuis longtemps mais Robin depuis peu, mais j'ignorais comment cet homme qui m'avait l'air d'un bel inconnu, arrivait à me faire sentir si bien...

Je t'aime Evana, il me disait doucement.

Il me l'a dit pour la première fois!

Je t'aime Dario, je posais mes mains des deux côtés de son visage et l'attirait à moi afin de l'embrasser.

La musique prenait fin très rapidement à mon goût, Dario me tendait mon dessert, qui était un tiramisu "Fait maison" comme il le disait si bien.

Les heures passaient tellement vite avec lui, qu'il me déposait chez moi à vingt-trois heure.

Merci beaucoup pour tout mon amour.

Un sourire prenait place sur son visage.
J'adore quand tu m'appelles comme ça, je t'en prie, c'était avec plaisir. Demain, ne viens pas travailler d'accord ? Repose toi.

Je secouais la tête en fronçant les sourcils.

Non non je veux venir travailler, c'est hors de question que j'ai des bénéfices comparés aux autres, et je veux rattraper mes 2-3 jours de retard.

Il eu un sourire et déposait un léger baiser sur le coin de mes lèvres.

Tu es vraiment comme je t'avais imaginé.

Je me sentais vraiment très heureuse d'entendre ces mots car ils me prouvaient que j'étais sur la bonne voie.

Bonne nuit Dario.
Je descendais de la voiture.

Bonne nuit mon ange.
Je refermais la porte.

Je m'en allais dormir avec le coeur aussi légère qu'une plume.

J'étais sûre d'avoir trouvé mon âme sœur.

~

La sonnette insistait, je ne voulais pas me réveiller et mettait l'oreiller sur ma tête. Au bout de 2 minutes de bruit, je m'en allait ouvrir la porte.

C'est quoi tout ce vacarme du bon matin !

Dario, vêtu d'un costard comme à son habitude avec un bouquet de rose dans les mains m'attendait devant la porte.

Dario ? Dis-je surprise.

Bonjour mon ange, il m'embrassait le front et me tendait des roses.

Mon dieu, est-il obliger d'être si mignon ?

Entre, merci beaucoup, il ne fallait pas.

J'étais gênée, c'est la première fois que l'on m'offrait des fleurs.

Si je savais que tu allais m'accueillir dans cette tenue je serais venu tout les matins !

Je me regardais et remarquais que j'étais en short et débardeur, je levais les yeux au ciel en ayant les joues brûlantes.

T'es fatiguant Dario. Je m'en allais dans la cuisine et mettais les fleurs dans un vase que je remplissais d'eau et commençais à faire du café.

Tu es déjà fatiguée de moi? Me demandait-il alors que j'essayais de prendre les tasses sur l'étagère.

Il me devançait grâce à sa taille et prenait les deux tasses marbrés.

Merci mon amour, je le lui récupérais des mains et allait mettre le café dans les tasses.

Je preparais des scrumbles eggs et je sortais de la confiture ainsi que du beurre.

Un peu de Français dans un petit dejeuner anglais ?

Mon père était français je pensais te l'avoir dit.

On s'installait à table et Dario m'attirait sur ses genoux.

Tu es déjà fatiguée de moi alors ? Me redemandait-il.

Je sais pas...
Je blaguais.

Tu es sûre ?

Oui.

Il commençait à me chatouiller, j'essayais de m'en débarrasser mais ses bras étaient tellement puissant que je n'arrivais pas à l'arrêter. Je riais tellement que j'en pleurais.

Dario arrête.
Mes rires ne s'arrêtaient plus.

Alors ?

Je rigolais ! Je t'aime.

Il s'arrêtait net, je me perdais dans ses yeux noisettes. Nos lèvres étaient plus qu'à quelques centimètres.
J'avais le souffle court et mon coeur battait à 1000 à l'heure.
La sonnerie de son téléphone nous interrompit, il répondait en soupirant.

Oui...On arrive dans une vingtaine de minutes...À toute suite.

Je regardais l'homme qui partageait désormais ma vie.

On doit être dans la voiture au plus tard dans vingt minutes pour être à temps à l'entreprise.

Je hochais la tête et nous commençons à dejeuner, il buvait son café et me regardait manger. Je me faisais une tartine, je goutais puis lui amenait à la bouche.

Je n'ai jamais goûté quelque chose pareil. Il murmurait.

Mais goûte ! Je te jure que c'est très bon.

Hésitant il prenait une bouchée puis approuvait.

Lorsque nous avons finit de déjeuner, je me preparais rapidement et nous entrons dans le véhicule.

Salut ma belle. Zack me souriait de toutes ses dents.

Bonjour Zack tu vas bien ?

Très bien, j'espère que tu vas va mieux aussi.

Oui. Je lui rendais son sourire.

La voiture démarrait, j'étais installée en face de Dario et lui expliquait son planning comme j'avais l'habitude de faire mais il semblait avoir la tête dans les nuages.
Arrivés à l'entreprise, certains regards se tournaient dans ma direction, surtout ceux de mes "collègues" femmes.
Je faisais comme si de rien était et rejoignais Dario dans l'ascenceur.
Lorsque la porte se refermait, Dario passait un bras autour de ma taille et laissait échapper de ses lèvres ces mots : Garde tes distances avec Zack.

Je fronçais les sourcils.
Pourquoi ?

Parce que je le veux.

Arrivé à son bureau il jettait sa veste sur son canapé en cuir et se dirigeait vers son bureau mais je lui barrais la route.

Qu'est-ce qu'il se passe Dario, dis-moi.
J'insistais.

Rien.

Il était définitivement bipolaire.

Il ya quelques minutes on déjeunait ensemble, tout allait bien alors où est le problème ?

Il prenait une grande inspiration et murmurait :

Zack est très proche de toi et j'ai l'impression qu'il te connait mieux que moi. Pour qui il se prends pour t'appeler "ma belle" ou bien "beauté"?

Il me contournait et allumait son ordinateur. Je lui prenais la main et lui demandais.

Tu me fais confiance ?

Oui.

Alors arrêtes d'être jaloux.

Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi les gens mettaient en œuvre ce genre de comportement. La jalousie me paraissait être un sujet complètement absurde, fruit d'une imagination excessive.

Il eu un rictus sur le coin des lèvres.
Moi? Jaloux? Il eu un rire silencieux.

J'enlevais mes mains des siennes et allait dans mon bureau, juste à côté de celui de Dario.
Je commençais à traiter les dossiers qui s'étaient accumulés sur mon bureau durant mon absence.

J'ai une réunion cet après-midi, j'aimerais que tu m'accompagnes .

Si ce n'est pas important, j'aimerais ne pas y participer et rattraper mon retard sur les dossiers.

J'allumais l'ordinateur et sortais une calculatrice de mon tiroir ainsi qu'un ensemble de post-it.
Je commençais à ouvrir la première pochette bleu et je débutais ma lecture.
Je prenais un souligneur et corrigeais des erreurs sur l'ordinateur.

Quelques minutes plus tard la porte de s'ouvrait et un homme s'y imiscait.

Monsieur O'Connor, on a un soucis, un employé venait jusqu'à son bureau tandis que j'écoutais leur conversation.

Oui Shen, que se passe t-il ?

En examinant les contrats que nous avons signés jusqu'à maintenant nous avons remarqué que l'entreprise MORE n'a pas signé l'accord de confidentialité qui liait leurs entreprises mais aussi la notre.

Sa pue le conflit...

Ils devraient s'inquiéter alors, tu peux leurs envoyer cette clause du contrat pour qu'ils l'a signent? Ils ont surement du oublier.

C'est impossible monsieur.

Pourquoi ?

Ils vous ont adressés une lettre.

Une feuille se déchirait, c'était sûrement l'enveloppe.

Ils veulent arrêter le contrat et me menacent de faire une mauvaise publicité de notre entreprise ...Je voyais Dario se masser la nuque, puis il demandait à Shen de quitter la salle en le remerciant.

Je le rejoignais et avant que je lui dise quoi que ce soit il me demandait :

Tu peux annuler ou déplacer mon rendez-vous de cet après-midi ? Je dois aller à Dublin pour parler avec cet idiot! Il sait très bien qu'il a des entreprises importantes et il en profite, c'est l'un de mes plus gros clients pour lequels je fais le plus d'outils de communications.

Dario...Tu n'as pas l'air d'aller bien...

Il se massait les tympans et soupirait, j'avais l'impression qu'il était au bout de sa vie.

D'habitude en fin de réunion je vérifie toujours tout, mais sérieusement, annuler un contrat juste à cause d'un accord de confidentialité ?

Nous allons y aller ensemble et régler ce soucis d'accord ? Nous allons essayer de convaincre cette personne.

Il se levait :
Merci pour ta bonne volonté, mais tu as déjà beaucoup à faire...Je ne peux pas te mettre ce poids en plus....

Non ! Je veux vraiment être auprès de toi lorsque que tu as des problèmes, en plus, tu es énervé, je ne pense pas que ta conversation va aboutir à quelque chose alors que tu es dans cet état...

Finalement, j'avais réussi à le convaincre.

Vas chez toi et prends quelques vêtements, on risque d'en avoir pour quelques temps.

Ces derniers mots me laissaient perplexe, le patron de l'entreprise MORE était sûrement un dure à cuir dont Dario à dû mal à contrôler.

Avis ? ❤️

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