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Bonjour à tous !
Désolée d'avoir tardé. Voici le chapitre 4 !
J'essaierai de raccourcir mes délais de publication, mais avec un petit bout de chou de 10 mois à la maison, c'est pas toujours simple de trouver du temps ;)
Bonne lecture !
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La famille Styles passa pratiquement tout le week-end chez Paul et Kendall. Entre un samedi dans un parc d'attractions et un dimanche plus tranquille avec barbecue et farniente près de la piscine, les 2 bouclés ne l'avaient pas vu passer. Il n'y avait pas eu qu'eux d'invités, et Harry put ainsi faire la connaissance d'un nouveau couple, accompagné de leur petite fille.
Étrangement, le petit Cédric ne s'en approchait jamais, et bafouillait quand elle se trouvait trop près de lui. Harry avait alors compris dès leur arrivée, d'après les dires de son fils de vendredi soir, que la fillette s'appelait Anne, et que le petit blondinet en était amoureux. Ah, ce qu'il les trouvait mignons, tous les deux !
Le reste de la journée se passa dans la bonne humeur et les rires, entrecoupés des piques qu'adorait lancer Paul à son bouclé préféré.
Pour ce qui est de la soirée, Harry préféra s'éclipser et renter chez lui, afin de se reposer et se coucher tôt pour être frais et dispo le lendemain matin, à l'ouverture de sa boulangerie.
Cependant, après non moins d'une demi-heure de négociation du mini-Styles, et des pleurs – caprices – de ce dernier, Harry céda et lui permit de rester dormir chez son copain, malgré l'école le lendemain.
Le matin suivant, le réveil tinta à sept heures tapantes dans toute la maison. Harry avait oublié de le couper. Car, évidemment, il était debout depuis 4h30 pour préparer la pâte à pain, lancer la cuisson et préparer ses pâtisseries. Il avait l'habitude de se lever si tôt, il ne fut donc pas fatigué le moins du monde. Après tout, avoir passé son dimanche à faire bronzette n'avait pas été bien fatigant.
Comme il avait tenu à faire son pain lui-même, cela lui prenait plus de temps chaque jour, mais il avait préféré miser sur la qualité que la quantité. Certes, il était en moyenne 30% plus cher que ses concurrents, mais ceux-ci vendaient du pain « industriel » de piètre qualité. Et de toute manière, il était le seul boulanger du village, le revendeur le plus proche était un centre commercial à 20km de là.
Il ferma à 16h, comme tous les autres jours, et se mit en route pour aller chercher son fils à l'école.
Devoirs, douche, repas, histoire et dodo, le train-train quotidien rythmait leur vie. Et le lendemain, le réveil fut le même. Harry à 4h30, et lorsque 7h arriva, malgré le réveil qui avait tinté, il se permit de s'absenter 5 min de sa boulangerie, qui était attenante à sa maison, pour aller réveiller son fils.
Et ce n'était pas une mince affaire. Autant dire que, lorsque Harry ouvrit la porte de sa chambre pour réveiller son fils, ce dernier râla et se recouvrit entièrement de sa couette.
Alors Harry s'approcha de lui et retira la couverture d'un coup sec.
— Allez, bonhomme, à la douche ! Tu vas être en retard pour l'école.
Thomas obéit, non sans râler pour la forme. Mais Harry était déjà parti dans son monde. Il fixait le lit de son fils, devenant nostalgique.
C'était Louis. Louis qui le réveillait ainsi quand ils étaient en retard pour le lycée.
Décidément, regarder cet album photo avait été une très mauvaise idée ! 15 ans qu'il ne l'avait pas ouvert ! Et maintenant, il ne pouvait ôter son image de la tête...
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Comme tous les matins depuis qu'il était arrivé à Tibah, Thomas se rendait chez Cédric, et tous les deux se rendaient à leur école en marchant. Il n'y avait que 10 minutes de route, donc ça passait vite.
Mais ce matin, lorsqu'ils arrivèrent dans la cour de récré, Thomas se figea brusquement.
— Qu'est-ce que t'as ? lui demanda Cédric. Pourquoi t'avances plus ?
Mais son ami ne lui répondait pas. Il venait de voir Anne avec ses copines, et il se souvint de sa conversation avec son père, qu'il fallait qu'il agisse.
Alors, un air décidé sur le visage qui fit peur à Cédric, Thomas lui saisit fermement sa main et l'entraîna à sa suite. Il se dirigea directement vers Anne, ce qui fit paniquer encore plus le blondinet.
Arrivé à la hauteur de la petite fille, Thomas prit la parole.
— Anne, je sais que tu m'as dit de ne rien dire, que c'était un secret, mais je dois lui dire ! Tu m'as dit, l'autre jour, que tu aimais bien Cédric.
Ce dernier arrêta de tirer sur sa main pour se défaire de l'emprise de son ami, et le regarda avec étonnement. Anne, quant à elle, se couvrit le visage avec ses mains de honte.
— Mais ce que tu ne sais pas, c'est que Cédric t'aime bien aussi !
Thomas lâcha la main de son copain.
— Maintenant, je vous laisse. À tout à l'heure en classe !
Et il courut à l'autre bout de la cour de récré.
Mais, lorsque le professeur arriva et que tout le monde dut rentrer dans la classe, Cédric ignora Thomas et changea de place. Le bouclé avait bien essayé de lui demander ce qu'il n'allait pas, mais le blondinet gardait le silence.
Quand il fut l'heure de la récré de 10h, rien ne changea. Mais à midi, alors que Thomas suivait docilement Mme Parrish et Mme Lombart vers la cantine, comme tous les élèves de sa classe, une tornade déboula à ses côtés.
— Elle m'a fait un bisou sur la joue ! Elle m'a fait un bisou sur la joue ! Elle m'a fait un bisou sur la joue !
— Ça va ! S'énerva le bouclé, pas la peine de le répéter plusieurs fois, j'avais compris dès le début !
La vérité, c'était que Thomas était en colère après son ami, qui l'avait ignoré toute la matinée sans savoir pourquoi. Alors il avait décidé de faire pareil.
— Pourquoi t'es fâché ?
Pas de réponse.
— Pourquoi tu réponds pas ?
Toujours rien.
— Bon, bah, si c'est comme ça, je m'en vais !
— Non attend ! s'écria Thomas.
Cédric se retourna avec un sourire de vainqueur. Il croisa les bras et attendit.
— J'étais en colère contre toi, car tu m'as ignoré toute la matinée ! pourquoi ? J'ai rien fait de mal !
Cédric soupira.
— Moi, j'étais en colère contre toi pour avoir dévoilé mon secret à Anne alors que je t'avais demandé de rien lui dire !
— Mais puisqu'elle t'aime bien, elle aussi, ça compte pas, si ? Pourquoi tu m'as évité ?
— Parce qu'elle n'a pas voulu me parler ! jusqu'à tout à l'heure, quand le professeur a fermé la salle de classe, elle m'a fait un bisou sur la joue et m'a souhaité un bon appétit, puis elle a rejoint sa mère ! J'ai couru pour te rejoindre juste après.
Ils furent interrompus par Mme Parrish.
— Allez, allez les enfants ! On se dépêche de prendre son plateau !
Les 2 garçons obéirent et accélérèrent le pas.
Cela faisait 2 ans que les classes de CM1 et CM2 déjeunaient à la cantine du Collège Jean de la Fontaine, situé en pleine campagne, au milieu de plusieurs villages. Ça leur permettait de se familiariser avec l'univers du collège et ainsi de ne pas être plongés dans l'inconnu à leur entrée en 6e...
Thomas, quelque peu distrait, ne vit pas que quelqu'un avait arrêté d'avancer, et le percuta.
— Hey, tu pourrais faire attention, t'as failli renverser mon plateau !
Cédric se retourna pour voir qui était l'intrus et ses yeux s'exorbitèrent.
— Bah, t'excuse pas surtout ! s'énerva le brun.
Cédric lui tira la manche pour attirer son attention et lui dire d'arrêter ça. Mais quand Thomas le remarqua, il repoussa la main de son ami.
— Attends, tu vas pas être de son côté ?
— Non... Si...arrête de l'ennuyer Thomas, pitié !
Voyant que son ami avait vraiment peur de l'inconnu, Thomas comprit que le mécheux devant lui avait dû faire du mal à son ami. Alors il s'énerva.
— Attends Cédric, c'est pas parce Môsieur est dans l'école des grands que tu dois avoir peur de lui !
Puis, se tournant vers l'inconnu :
— Alors, déjà tu t'excuses pas, et en plus tu fais peur à mon copain ?
De toutes ses forces, il marcha... sauta plutôt, sur le pied du plus grand, qui poussa un cri de douleur.
— Tiens ! ça c'est pour faire peur à mon copain !
Il tendit ensuite sa main vers Cédric et l'entraîna à sa suite sans un regard en arrière, alors que ce dernier baissa la tête de honte.
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