Proche de son amie


Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec Charline, et son ami Lys.  Ensemble, on va aller manger tacos. Comme un génie, j'arrive une demi-heure en avance. J'ai une philosophie qui dit mieux vaut arriver en avance qu'en retard.

Alors j'ai attendu. J'ai fait des aller retours entre la gare et son sous-terrain, j'ai analysé chaque partie de la gare. J'ai vu des gens passés et j'ai analysé, j'ai réfléchi de quelle façon j'allais retrouvé Charline. J'ai eu un petit paquet d'idées : la technique de la surprise, la technique du perdu, la technique du coureur, mais en faite, ce sont elles qui m'ont trouvé pendant que j'écoutais de la musique.

La musique m'est beaucoup médicinale. L'autre jour elle m'a permis de contrôler une crise de rage ! Je m'étais félicité.

Enfin, elles furent là à l'heure, trouvant drôle l'idée que je puisse aimer arriver en avance. En même tant, Charline m'avait mis un coup de stress pour arriver à l'heure. Je rencontrais en même tant Lys, Charline me l'avait déjà décrit mais j'aime voir les gens en face. Savoir à quoi il ressemble et me faire mon propre avis sur eux.

Donc nous partîmes en direction du tacos, la seule personne qui savait où ce situait le tacos était Charline, personnellement, je l'ignorais puisque je suis plus kebab. Et nous marchions, je montais avec Lys une révolution contre Charline, une boutade. Mais voilà, le tacos était fermé. Il est vrai que manger tacos sans tacos sera compliqué. Et là Charline eu un élan de réflexion qui la mena à une solution : aller manger chez elle.

 Et donc, après la confirmation de cette solution, nous partîmes acheter quelques articles dans la superette à coté. Là, nous primes 3 bouteilles de soda et du ketchup avec quelques sandwichs.

Puis, nous allâmes chez elle. Et il y avait un piano. Je restais bouche bée devant celui-ci. Elle était également musicienne ? Un point commun peu négligeable. Mais nous partîmes dans le jardin manger sur la petit table. Je revis ces deux petits chiens, qui me perturbe un peu.

Dehors, nous parlâmes beaucoup de... téléphone. En effet, le téléphone avait du beaucoup manquer à Charline. Personnellement, je ne l'utilisais pas beaucoup, mais je pense que ça va changer.

Puis à une moment, pendant un moment d'absence de Charline, Lys et moi, nous eûmes l'idée de mélanger tout les liquides que nous avions sous les yeux pour en faire un cadeau à Charline et ce présent fut explosif car quand Charline revint pour boire son verre, elle recracha le tout dans l'herbe. Lys tenta également de boire le breuvage mais il se trouva qu'il était vraiment écœurant.

Puis après deux trois rapports aux camps, nous débarrassâmes la table et nous rentrâmes dans la maison. Les filles partirent dans la chambre de Charline, mais me déconseillaient d'entrer. Puis Lys proposa de montrer son morceau au piano. Là commença un instant divin.

Je trouvais que Lys jouait très bien pour une personne qui ne jouais qu'à l'oreille. Puis vint mon tour, je jouais le morceau que j'avais composé pour Charline transposé au piano puisque qu'il s'agissait d'un morceau pour accordéon.

Et elle restèrent abasourdis, impressionnés par ma création. Je jouais, nageant dans mon son, et volant sur mes touches. A un moment, la mère de Charline descendait pour voir qui jouait et vit que j'étais cette personne, Charline fit remarqué que j'étais également très bon musicien à l'accordéon. J'étais un peu flatté mais je restais modeste.

Après la lettre à Elise de Charline, nous fîmes un jeu. Et je dois dire que Charline avait vraiment quelque chose contre moi. Elle ne faisait que me balancer des cartes négatives. Et ne n'avons pas peu finir car Charline fut appelé par sa meilleur amie. Elle fut très intrigué par ma présence et je dus me présenté, je m'amusais à être désinhibé et une peu bête. L'humour est un rempart contre la tristesse et il se crée avec n'importe quoi.

Mais mon cœur enivré de cette position ne tarda pas à tourner au vinaigre. Charline raccrocha et nous nous remîmes à jouer. Mais j'en eu marre qu'elle me balance toutes ces cartes alors je me mis à faire du judo. Contrôles, clés, je savais ce que je faisais. Lys nous voyait nous battre et devait se poser des questions. D'ailleurs, aux premières douleurs de Charline, je lâchais prise. Je ne voulais pas la blesser, juste jouer avec elle. Puis je fus attaquer par derrière par Lys, par devant par Charline. Puis je me mis à contrôler les deux filles.

Quel combat ! Je dois avouer que je me sentis proche de Charline mais durant les instants qui suivirent ma victoire sur leur duo, je me mis à grogner. Pourquoi ? Je l'ignore.

La colère montait plus je me battais, et puis je vis le lien. Je fus pris dans un flash. Je revis la bataille que nous nous étions fait avec le camp, de ce moment où je fus la bête avec sa belle, je vis là, que je n'étais que la bête. Alors je lâchais prise et revoyait dans la glace, ce que j'étais véritablement, quelqu'un de seul.

Je me suis écarté. Lys ne comprenais pas directement mon état. Et elle dis une chose qui me blessa au plus profond de mon être. Elle me demanda si j'étais bipolaire, le fait de changer rapidement d'humeur. Cette question me fit passer de perturbé à terrorisé. Les flashs se suivaient à une vitesse aveuglante, je revis ma crise où je me voyais comme un animal, puis celle où je me voyais comme un monstre, puis celle où je me voyais comme un mec schizophrène. Enfin je ne tenais pas. Puis là, je repris le contrôle de ma machine à machin.

Je refis face à Lys, et je lui répondit que je n'étais point cela, mais qu'il avait bien autre chose qui me différenciait d'elle. Là, Charline quitta la pièce. Et durant les dix minutes qui suivirent, je m'ouvris à cette personne que je venais de rencontrer. Je lui dis mes problèmes, mon bonheur et mon malheur : ma vie. Face à ça, elle resta bouche bée.

Le temps vint pour Lys de rentrer chez elle, alors nous enfilâmes nos manteaux, nos chaussures, et nous partîmes à la gare. Seulement, Lys s'aperçut qu'elle avait oublié ces clés. Elle allait arrivé en retard.

Alors nous nous mîmes à courir, je pris ma force herculéenne en jambes et partis à une vitesse fulgurante. La maison était loin, mais pas assez pour me décourager. Je courais comme le vent, caressant pendant ces instants ma joue, comme la main de Charline dans mes rêves.

Puis, après avoir trouvé les clés, nous repartîmes au même rythme, courant contre le temps, voulant que notre amie, puisse elle aussi rentrer chez elle. Alors je voguais dans ces rues, contre ma montre, contre tout.

Alors je vis l'arrêt de bus, et j'accélérais de plus belle. Je ne lâcherais pas l'espoir que les filles avaient placé dans mes mains. Et nous arrivâmes à temps. Nous vîmes partir Lys dans un au revoir.

Après son départ, Charline et moi, nous nous mîmes à parler de nous. Nous nous demandions mutuellement où nous en étions. Où nous allions.

Charline... La fille que j'aime... qui ne m'aime pas... Moi... le garçon... qui aime... un peu trop... la fille de ces rêves.

Je partais, laissant derrière moi mon aimée, rentrant chez moi, là où nulle fille n'est allé autre que mes sœurs. Je rêve du jour où elle viendra chez moi. Mais l'ombre cacha le soleil. Pour canaliser cette énergie négative, je me mis à faire de la méditation. Mais je me mis surtout à avoir un grosse crise qui était composé de deux mots : Bipolaire et Charline.


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Tags: #romance