Proche de la terreur
Bonsoir, sous la lune jaunie
Je rime ma vie
Mes doutes et mes erreurs
Mes tristesses et mes terreurs
J'ai le droit, d'avoir une adolescence
Un âme sœur en convalescence
Mais la vitesse projette souvent
Les émotions dans le vent
Moi qui me pose ces questions
"Est-elle prête ? Suis-je collant ?"
Je me regarde dans le temps
Et je deviens aveugle à ma tension
Je cours, vers elle
Ou est-elle, qui est-elle ?
Cette fille qui me rappelle
Que je suis un humain, avec une attelle
Poser sur son cœur,
Pour qu'il ne se dégrade pas en poussière
Depuis qu'il a généré la douleur dans la lumière
Qui était l'obscurité dans laquelle je me mœurs
Cette fois ci, je dois prendre le temps
Je poser mes gestes et mes pensées, au moins un instant
Et de regarder son visage, ces yeux et ces joues,
Qui sont pour moi plus qu'un atout
Si nous vivons ce que nous ressentons
En acceptant les erreurs
En se relevant de nos chutes, causées par le malheur
Et que nos âmes chantent à l'unisson
"Aime, demande, et pars"
Même s'y tu ne peux aller nul part
"Aime, cours, et tombe"
Jusqu'à ce que tes émotions t'emporte dans la tombe
Le doute a causé le questionnement
La question a formé la terreur
Et mon effroi du recommencement
A produit dans la solitude mes pleurs
Ai-je le droit, de la garder
Et de ne pas la blesser
Peut elle cautionner
Xerty, mon démon enfumé
Dans mon corps, quand je ne suis pas d'accord
Dans ma tête, quand je m'entête
Dans ma musique, quand je suis mélancolique
Dans mon cœur, quand l'amour deviens une douleur
Dois-je me fier à lui, lui qui est la vitesse
Dois-je penser mes actions, ou les laisser naviguer sur les flots
Mes émotions seront-ils à nouveau des maux
Et mes sentiments une tristesse
Parce que je suis passer d'elle à un beauté
Qui par malheur, était sa meilleur amie
Mais c'est presque si elle me dit
"Tu n'es pas fait pour cette clarté"
Elle qui avait été tout, quand je n'étais rien
Elle dont j'ai été fou, avec qui je tissais des liens
Elle qui, comprenait et entendais mes problèmes
Elle qui vivait, mes sentiments qui l'aime
J'ai réellement peur du lendemain
Car j'ignore que sera la conclusion
Si je pourrai tendre ma main
Ou la garder en attendant une meilleur occasion
J'ai réellement peur, de ne pas être à la hauteur
D'attendre inlassablement son bonheur
Alors que peut-être elle l'aura en me voyant
Et moi, je resterais le même, toujours aimant
Dans le vide, seul et triste
Elle qui était ma douceur
Pour elle je cherche toutes les pistes
Qui me mène vers elle, en coureur
Charline est venu,
A toucher le lac limpide dans lequel nous nous baignons
Et de ces ondes, nos questions
Sont apparus
Alors je suis au milieu de cette balance
Qui me laisse le choix démoniaque
Entre l'une et l'autre
J'avais déjà choisi, ce doit être l'arma niaque
Elle qui est ma drogue, mon vin
Elle qui dort et rêve sereinement
Moi qui était lasséré, saignant en vain
Elle a guéri mes blessures, calmement
Elle qui possède un immense pouvoir
Je pense pouvoir lui apprendre des capacités
Que durant ces trois ans, j'ai découvert pendant ces soirs
Que aimer, peut faire grandir des idées
Alors, ce piano qui de mes doigts
Rejoue sans cesse, à chaque fois,
La même mélodie, celle d'actualité
Elle qui fait revivre ma vitalité
Il manque juste à cette musique, une réponse
La sienne, et j'aurai fini le morceau
Une romance, un amour, un peu de ronce
Et je me jette à l'eau
Mais je dois attendre sur le quai
Son arrivée triomphale
En compagnie de celle qui était
La fille dite idéale
Mais Charline, tu n'es plus au milieu de ma vie
Laisse ta meilleure amie, vivre à l'intérieur
Notre histoire, elle et moi, ne fait que commencer, on s'envie
Et on prendra cette barque, voguer sur ce lac, aux nénuphars et fleurs
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