Proche de la pleine lune
Alors ce passage de mon livre ce passe dans ma tête
Il est lié à mon passé
A mon futur
Et à mon présent
Il est tout
Et rien
L'excellence
De l'opposition
Qui chez certaines personnes
Crée une harmonie
Une symphonie
Une musique s'envolant
Dans les airs
Dans l'univers
Tel le sang
Qui coule
Dans mes veines
J'aime
La vie qui m'entoure
Quand je la vis
Avec amour
Quand la tristesse part en voyage
Et me laisse tranquille
Suis je le monstre
De la nuit
Qui sommeil
Sous son arbre
Esseulé,
Exilé
Par la peur
Et le jour
Une beauté fictive
Passive
Une préface
De ma véritable face
Qui n'attirent pas
Les belles filles
Dans mes bras
Qui à la vue
De l'être perdu
Que je suis
S'enfuit
Criant sous la lune
Pleine
Sauf Elle
Moi
Qui court
Je suis pour toujours
Vivant
Loup-Garou
Partagé
Et imprégné
Soufrant le martyr
Quand l'heure est à partir
Quand je vois à quelques pas
Parler dans la joie
Celle qui vit en moi
Loup-Garou
Pas vampire
L'éternité
Me laisserait un gout amer
Moi qui pleurs
Pour mes fleurs
La mer
Je suis parfois esseulé
Mais j'entend
Dans mes pensées
Les voies
De mes amis
Qui me soutiennent... Quel joie !
D'être soi
Sans peur
Sans barrière
Sans l'angoisse
De ne pas pouvoir faire marche arrière
Je me transforme
Dans la nuit
En être
Incompris
Vivant grâce à ces sentiments
Mais il vit
Il a appris
A faire sa place
Sans briser la glace
Ma face
L'interface
Tout ce qui l'entoure
Et hurler sa rage
La nuit tombée
Au près de sa bien aimée
Dans l'immersive de son existence
Dans l'ombre de l'audience
Dans une cachette au fond des bois
A peur un garçon... Comme moi
Elle m'appelle
Elle
Et la forêt
A l'unisson
Vers qui me tourner
Tant de fois j'ai fui
Ce que j'étais
Par peur
Du regard d'autrui
Mais dans ces bras
Je sens le feu, l'incandescence
La plus puissante des flammes
La forêt m'appelle
Je n'y répondrai plus
Mes yeux se tourneront désormais
Vers de plus verdoyants paysages
Vers une personne, qui d'une main
Peut mettre fin au carnage
De ma solitude
Et comprendre
Entendre
Ecouter
Aimer
Il y a longtemps...
Charline avait fait une comparaison
Elle était Bella,
Et j'étais Jacob
Elle me disait sans cesse que Jacob finissait avec quelqu'un
A la fin
Alors ce pourrais ce
Que ce funeste jour
Sois arrivé ?
Où la bête sous
Son enveloppe humaine
Charnelle
Puisse
Vivre
Et aimer
Sans souffrance
Sans douleur
Que son cœur
De petit enfant
Consume ce soluté
Et le rende à sa bien aimée
Cette partie est dédié
A des personnes qui
Sur leurs passages
Ont marqué ma vie
Qui m'ont fait découvrir de nouveaux rivages
Et m'ont fait évoluer...
A Charline et Elle
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