XVII

corentin.

corentin.
beurk.
c'est ce qu'on peut appeler ton parfait opposé.
et ça n'y avait pas échappé ; tu le détestais. avec ses grands airs, ses blondasses qui lui tournent autour, ses potes fumeurs, ses photos instagram à la con...

comme celle-ci, d'ailleurs, postée la veille de la rentrée. ah, la rentrée. tu n'avais pas envie d'y aller, principalement à cause de lui.
mais, malheureusement, ça ne t'avais pas échappé. et dès le premier cours, corentin avait commencé ses conneries.

tu avais réussi à survivre (miraculeusement) jusqu'au dernier cours de la journée.

mais que serait un cours de français sans corentin qui lève la main pour "aller au toilettes" et ne jamais revenir ?
c'est donc ce qui se passa, mais comme d'habitude, la professeure de français choisit au hasard un élève de la classe. et, comme tu t'en doutais, ce fut ton tour.

donc vous sortiez de la salle, et, évidemment, il n'avait pas envie d'aller au toilettes. il se contenta de sortir son téléphone et de te foutre la paix.

cela faisait bien 5 minutes que vous marchiez sans but dans les couloirs quand il vit un surveillant et t'entraina dans la salle la plus proche, qui se trouvait être le placard du concierge.

vous êtes restés quelques instants sans bruits, jusqu'à ce que vous entendiez un bruit de clé dans une porte. la porte du placard. eh merde...

vous aviez commencé à vous engueuler, quand il dit :

- oh putain ferme la.

et il t'embrassa.

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