La nuit tombée, Elena dans le lit attendait de le voir arriver dans la chambre, mais en vain depuis ce matin, elle ne l'avait pas revu une seule fois seulement l'avoir entendu dans la chambre s'approcher de la salle de bains avant de partir en claquant la porte, le visage triste, elle leva la tête en regardant les deux portes coulissantes ouvertes en écoutant le silence pesant, ajustant sa bretelle de sa nuisette, elle se rallongea les larmes aux yeux en éteignant la lumière.

Au bout d'une heure toujours personne...seule dans le lit, Elena se demandait où il était et si il s'était calmé, essayant de trouver le sommeil, elle gigotait dans tous les sens avant de se caler au milieu du lit.

Le lendemain, Elena accourait en direction de son bureau, la porte ouverte, elle posa une main sur sa bouche en regardant les dégâts, des hommes ramassaient des éclats de verre avant de la regarder comme s'ils étaient désolé qu'elle ait pu voir ça, avançant dans la pièce tremblante, elle regardait ce qu'il restait du bureau et des objets qui s'y trouver baissant la tête, elle traçait le parcours des étagères fendues par terre, revenant sur ses pas, elle cherchait Dounia partout dans le palais avant de la trouver dans l'une des salles à manger en compagnie d'une autre femme.

- Dounia où est-il interrogea-t-elle.

- partit dans la nuit avec son cousin à new York pour une conférence expliqua-t-elle en lui faisant la révérence.

- mais quand revient-il ?

- dans trois jours.

Ayant le sentiment d'être abandonnée après tout ce qu'il c'était passé, Elena secoua de la tête à bout.

- o... où a-t-il dormit ?questionna Elena

- il n'a pas dormit de la nuit révéla Dounia.

- quoi ? Souffla-t-elle

Regardant Dounia faire un signe à l'autre femme qu'elle s'en aille, Elena attendait des explications.

- il a passé sa nuit enfermé dans son bureau avant de s'envoler pour New York, il était très en colère personne n'a réussi à lui parler.

Soupirant légèrement, Elena faisait les cent pas en jouant nerveusement avec ses lèvres.

- comment a-t-il put me faire ça s'indigna-t-elle en regardant Dounia.

- me faire signer des papiers de mariage sans me le dire poursuiva Elena en s'arrêtant de marcher.

- faire de vous sa femme était son but depuis le premier jour révéla Dounia.

- et je pense que au fond vous vous en doutiez ajouta la jeune femme le regard plein de compassion.

Fermant les yeux, Elena savait qu'elle avait raison, elle aurait dût s'en douter son intonation de voix à chaque fois qu'il lui répétait qu'elle était à lui aurait dû l'avertir.

- que suis-je censé faire maintenant me résigner ? Comme je le fais depuis le début ?

- il a toujours était comme ça, vous ne le changerez pas, vous auriez dû voir son visage hier, vous lui avez fait de la peine.

- mais...

- je sais, vous n'avez pas demandé tout ça et je comprends tout est nouveau pour vous et je sais qu'il vous fait peur coupa Dounia en souriant.

- je sors d'un mariage horrible il faut me comprendre. Protesta Elena

- il vous aime proclama-t-elle

Perdue ne sachant pas quoi faire, Elena secouait de la tête une main sur son front.

- je vais retourner dans la chambre Dounia, je suis fatiguée annonça-t-elle.

Tournant les talons vers les marches, Elena les jambes en cotons avançait avec difficulté.

- sa conférence est retransmise dans trente minutes prenez l'ordinateur si vous voulez la regarder. Glissa-t-elle au loin.

Sans s'arrêter, Elena remontait rapidement malgré la fatigue qui l'a gagné après ne pas avoir dormit, son instinct la poussa vers l'ordinateur ouvrant celui-ci, elle cherchait la retransmission rapidement car les minutes défilées rapidement, ajustant l'écran, elle regardait un peu partout sur la vidéo où était Malik avant de voir des centaines de personnes se lever.

Le souffle coupé, elle voyait Malik s'asseoir le visage toujours aussi fermé au côté d'un autre homme qui semblait être son cousin, vêtu d'un costard noir et d'une chemise noir, Elena sur surprit à rougir en regardant Malik.

- merci d'être avec nous ce soir vos majestés.

- je pense qu'il serait préférable de nous appeler par nos prénoms exceptionnellement annonça son cousin en souriant.

Faisant rire l'assemblée, il regardait son cousin qui souriait légèrement.

- Zahir, Malik comment vous gérez votre pays, c'est difficile de prendre des décisions ?

- non, chacun contrôle son territoire, nous avons des idées différentes mais elles se rejoignent toujours répondit Zahir.

Les yeux rivés sur Malik, Elena attendait qu'il parle.

- zahir vous allez devenir roi, cela va-t-il changer quelque chose ?

- non aucun changement.

- Malik tout le monde connaît les événements qui vous ont touché la situation est réglé depuis ?

- oui, depuis bien longtemps répondit-il simplement les mains liées.

- la situation économique de votre pays progresse à une vitesse assez incroyable un mot là-dessus ?

- nous savons gérer nos budgets et nous somme satisfait de la baisse du chômage également expliqua-t-il sans aller plus loin.

Captiver, Elena regardait l'écran et assisté pour la première fois à une conférence, des flashs interminables les ciblés depuis le début et elle en avait mal pour lui.

- Zahir une futur reine à l'horizon ?

- ce n'est qu'une question de temps répondit-il gravement.

Pas si différents l'un de l'autre, Elena constatait qu'ils se ressemblaient beaucoup.

- Malik la presse du monde entier a suivi la concurrence qui c'est installée pour avoir vos grâce, l'une d'entre elles a réussi ?

- non

- alors à quand la princesse quand allez-vous marier ?

Retenant son souffle, elle attendait sa réponse comme les centaines de journalistes.

- je suis officiellement marié depuis hier annonça-t-il comme l'effet d'une bombe.

La réaction de la salle ne se fit pas attendre des voix dans tous les recoins de la salle poser des questions en même temps, choquée Elena cherchait du regard Malik comme si il allait l'aider.

- est-elle connue ? Où l'avez-vous rencontrez ?

- non, elle n'est pas connue et demeura cachée aussi longtemps que je le jugerais nécessaire. Déclara-t-il calmement.

- zahir, vous étiez au courant ?

- oui.

- êtes-vous amoureux comment est-elle ?

- si j'ai faits d'elle ma femme, c'est que je l'aime cela me semble évident et elle est merveilleuse. Répondit-il la voix dure.

Les joues rouges, Elena se sentait embarrassée.

Levant une main, son cousin stoppa toutes questions en mettant fin à la conférence.

Fermant l'ordinateur désorientée, Elena se leva difficilement les mains sur sa bouche, elle s'allongea dans le lit qui était froid malgré la chaleur, l'entendre dire qu'il l'aimé devant des millions de personnes l'avait fait ciller quelques secondes, mais avait cependant apprécié qu'il veuille la protéger d'eux en la gardant cachée, touchant ses lèvres du bout des doigts elle repensait au moment où il les avait embrassés furtivement deux jours, avant rougissant légèrement, elle s'allongea sur l'oreiller de Malik en reconsidérant le piège qu'il lui avait tendu avant d'entendre des bruit dehors, avançant vers la fenêtre elle tendait une main pour écarter le rideau.

- non ! Reculer cria Dounia en entrant.

- pourquoi ? Murmura Elena en se rasseyant sur le lit apeurée.

- des journalistes entours le palais ne vous montrez pas ordonna-t-elle en faisant glisser un autre rideau.

- mais comment...

- ils sont rapides croyez-moi votre majesté, maintenant qu'il a annoncé être marié le moindre cliché d'une femme ici va faire la une de tous les journaux expliqua-t-elle.

- leurs appareils peuvent prendre une photo à une distance incroyable même si ils sont à des kilomètres poursuiva-t-elle.

Attrapant l'oreiller de Malik en le serrant contre son ventre, elle lui en voulait de l'avoir laissé seule.

- j'ai peur avoua Elena

- vous ne craignez rien assura Dounia en caressant ses cheveux.

- ils vont partir quand ? demanda Elena alors que des voix plus forte raisonnés davantage.

- qu'est-ce que.... laissant sa phrase en suspend intriguée par les bruits, Dounia se leva pour regarder alors qu'Elena se décomposait.

- oh ce n'est pas vrai !

- quoi Dounia qui y a-t-il

- Suzana et entrain de leur parler.

La bouche sèche, Elena se leva en serrant l'oreiller alors que sa tête cognée fort.

- c'est grave ?

- oui ils vont croire que c'est elle répondit-elle en partant.

Suivant Dounia difficilement, Elena se remémorait les mots menaçant de Suzana.

- non pitié laissez la faire je m'en moque Dounia cria Elena.

- je ne vais certainement pas la laissez prendre votre place s'énerva-t-elle en empruntant les escaliers.

Attrapant sa tête, Elena se mit à gémir les larmes aux yeux, courant dans les marches rapidement elle agrippa le meuble posé près d'elle en lâchant l'oreiller la visions flou, elle se sentait défaillir le corps en avant, plongée dans l'obscurité Elena s'entendait crier de douleur avant de sombrer.

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