Piège


- votre majesté, vous désirez autre chose demanda dounia en attachant le noeud de sa robe.

- dounia arrêter de dire ça qu'est-ce qui vous prends !

- je dois vous appeler comme ça maintenant enfin voyons répondit-elle en rigolant.

- de quoi vous parlez ?

Regardant la mine déconfite de la jeune femme, elena ne comprenait pas. - je.. vous devriez en parler avec sa majesté.

Reculant en direction de la porte, elena porta une main sur son ventre en fonçant vers son bureau, une fois la porte ouverte, elle se dirigea vers lui alors qu'il était en plein travail.

- vous pouvez m'expliquer ?

- expliquer quoi ?

- dounia m'appelle majesté comme si j'étais....

- une princesse ? Coupa-t-il

- oui

- c'est ce que vous êtes maintenant lance-t-il en la rejoignant.

Reculant à chacun de ses pas, elena fronça des sourcils.

- quoi ?

- vous êtes une princesse répéta-t-il

- je ne suis rien ici seulement...

- ma femme coupa-t-il une deuxième fois en approchant dangereusement.

Prise d'un violent tournis, elle s'agrippa à la chaise près d'elle en le regardant perdue.

- quoi ? Mais non s'indigna-t-elle

- vous êtes ma femme à présent assura-t-il

- et depuis quand. Protesta elena les lèvres tremblantes.

- depuis hier, vous avez signé notre contrat de mariage...

Sans avoir la force de répondre, elena se demandait si elle dormait toujours.

- vous avez signé votre divorce et le contrat qui nous unis expliqua-t-il en essayant d'attraper son visage.

- vous m'avez piégé souffla-t-elle

- non j'ai fait ce que je devais faire rétorqua-t-il posément.

- en me forçant ?

- vous avez signé ses papiers sans que je vous force elena....

- je ne savais pas ce que c'était s'écria-t-elle.

- quelle importance, vous savez que vous êtes à moi mariage ou non.

Reculant les jambes tremblantes, elena regardait son visage peu à peu reprendre les facettes d'un homme près à bondir.

- vous avez perdu la tête, vous n'avez pas le droit de faire ça !

- si j'ai le droit c'est trop tard maintenant va falloir vous y faire !

- vous m'avez forcé comme mon oncle, vous êtes tous pareil siffla elena.

Attrapant son bras violemment, il la secoua légèrement.

- je vous interdit de dire ça !

- je dis ce que je veux ! Vous m'enlevez j'accepte de venir dans votre chambre et maintenant vous me mariez de force quel genre de monstre êtes vous s'écria elena.

- un monstre c'est comme ça que vous me voyez ?

- oui

Voyant l'homme la mine décomposée, elena serra les dents alors qu'il serrait son bras assez fort.

- et bien, je regrette que vous pensiez ça parce que maintenant, vous êtes ma femme que vous le vouliez ou non siffla-t-il

Attrapant ses joues d'une main, il l'attira à lui.

- vous m'aimerez, je me moque du temps que ça prendra elena, ne vous avisez pas de tenter quoi que ce soit gronda-t-il.

- depuis le début je ne cesse de vous dire ce que vous représentez pour moi, il ne me manquait juste une chose, vous défaire de votre mariage pour que vous soyez officiellement à moi, dorénavant vous êtes une princesse ma... princesse siffla-t-il entre ses dents les yeux noirs.

La prises de ses doigts se faisant plus pressente, elena grimaça en écoutant l'homme déterminé.

- vous pensez qu'en me forçant, vous obtiendrez ce que vous voulez et bien vous vous trompez répondit elena en grimaçant.

- pensez ce que vous voulez, j'ai eu ce que je veux et je vais vous rendre heureuse assura-t-il d'une voix soutenue.

Se dégageant, elle recula vers la porte.

- c'est mal partit lança-t-elle en partant furieuse.

Sans entendre des pas la suivre, elena s'engouffra dans la chambre en claquant la porte comment avait elle put être aussi idiote, portant ses mains à son visage, elena ne savait plus quoi penser de cette situation, passer de divorcer à mariée à un Prince en quelques heures était de loin le scénario qu'elle s'était faite.

Entendant des violents fracas, elena ouvra la porte légèrement en voyant Omar au loin courir vers le bureau alors qu'une chaise en mille morceau était à l'entrée, les lèvres tremblantes, elle continuait d'entendre retentir des violents bruit refermant la porte paniquée, elle s'enferma dans la salle de bain en deduisant que son nouveau mari était en pleine crise à cause d'elle, il s'attendait peut-être à ce qu'elle réagisse autrement mais sous le choc elle avait exprimé son refus d'être sa femme en l'insultant, des hurlements à faire fuir tout un régiment s'élevés au loin alors qu'elle fermait les yeux terrorisée.  

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