- j'étais sûr que vous ne dormiez pas déclara-t-il d'une voix grave.

Sans un mot, les mains liées serrées sur son ventre, elle sentait sa présence à côté d'elle.

- vous aimez ce tableau ? Demanda-t-il

- assez oui répondit Elena d'une voix toute petite.

- il a était peint en 1878 expliqua-t-il

Regardant légèrement sur sa droite Elena n'apercevait que son buste, car sa tête était bien plus haute, reportant son attention sur le tableau le ventre noué, Elena ne répondait pas.

- vous voulez visiter les lieux demanda-t-il

  - je voudrais appeler mes parents répondit Elena.

- ils sont malheureusement morts il y a cinq ans et j'en suis désolé rétorqua-t-il calmement.

Rouge de honte par ce mensonge pour tentait d'avertir quelqu'un, Elena gardait le silence.

- vous avez raison d'essayer de tout tenter pour sortir d'ici Elena, mais même si l'une de vos tentatives s'avouer être une réussite, je ne mettrais pas longtemps à vous retrouver. Annonça-t-il d'une voix presque menaçante.

- sauf si je meurs dans le désert avant répliqua Elena comme si elle y songeait vraiment.

Violemment collé contre le mur sans qu'elle n'ait eu le temps de comprendre, Elena cria légèrement avant de lever les yeux pour croiser son regard noir de colère la fixer.

- ne redites plus jamais ça ! Siffla se dernier les dents serrées.

- ou... Oui répondit Elena apeurée en essayant de le pousser.

Attrapant sa gorge sans la serrer, il rapprocha son visage du siens, sur la pointe des pieds Elena pose sa main sur son poignet qui l'emprisonné.

  - promettez-le gronda-t-il à voix basse.

- je vous le promets pleurnicha Elena.

Ses lèvres à quelques centimètres des siennes, elle sentait le souffle de l'homme chatouiller ses narines.

Relâchant sa prise, il lui prit la main avant de l'entraîner avec lui.

- où vous m'emmenez s'écria Elena affolée.

- vous verrez répondit-il en colère.

Grimpant les marches, Elena sur le point d'en rater quelque une fut soulevée par la taille avant la chute respirant difficilement, elle se sentait défaillante, avant qu'il n'ouvre une porte qui donnée sur une autre chambre.

- voici vos nouveaux appartements, j'espère qu'ils vous plairont.

Contemplant la chambre encore sous l'émotion, Elena sentait le désespoir s'emparer d'elle.

- vous comptez me trimballer de chambre en chambre jusqu'à ce que j'atterrisse dans la vôtre demanda Elena la gorge nouée en le défiant du regard.

- c'est une idée tentante en effet répondit-il la voix rauque.

- retirez-vous cette idée de la tête, car ça n'arrivera jamais monsieur rétorqua Elena les yeux rivés sur les muscles de la mâchoire de Malik.

- c'est ce qu'on verra répliqua-t-il une pointe d'agacement dans la voix.

Sans répondre, Elena se retourna vers la fenêtre.

- pourquoi vous n'essayez pas d'apprendre à me connaître lança-t-il

- j'en sais suffisamment.

- vous ne savez rien de moi vous vous basez sur le fait que je vous ai enlevé.

- vous vous croyez tout permis parce que vous êtes riche, c'est tout ce que je vois répliqua Elena en prenant soin de peser ses mots.

- votre vision des choses est brouillée parce que vous êtes en colère bientôt, vous changerez d'avis rétorqua-t-il

- vous semblez trop sûr de vous.

- non, simplement réaliste même s'il me faut des années pour ça vous changerez d'avis soyez en sûre mademoiselle répliqua-t-il d'une voix grave

Se retournant pour lui faire face, Elena pouvait voir qu'il s'était approché d'elle sa barbe noire parfaitement taillée et ses yeux noirs l'a regardé intensément.

- v.. Vous êtes fou bégaya-t-elle

- c'est la deuxième fois qu'on me le dit répondit-il en souriant légèrement ce qui le rendait encore plus séduisant.

- pourquoi ne pas simplement m'oublier ? Demanda Elena

- impossible souffla-t-il

  - vous devriez passer du temps avec la femme blonde de tout à l'heure, je suis sûr qu....

- je vois qu'on écoute aux portes coupa-t-il

- n... Non, j'ai juste... Vous avez crié fort, c'est difficile de ne pas entendre. Bafouilla Elena

- et comment vous savez qu'elle est blonde questionna-t-il en s'approchant

Le rouge bientôt arrivé jusqu'aux joues Elena chercha une excuse.

- intuition féminine déclara-t-elle en secouant les épaules.

D'un rire grave et presque moqueur, il s'avançait un peu plus une main dans sa barbe comme s'il réfléchissait.

- moi, je crois plutôt que vous avez regardé dans le trou de la serrure.

Rouge de honte Elena se mit à se gratter le bras gêné.

- vous m'avez eu, vous êtes content admit la jeune femme.

Sans un mot, il l'observait.

- comment elle s'appelle ?

- Suzana et elle m'est insignifiante déclara-t-il gravement.

- alors pourquoi est-elle ici pour vous satisfaire au lit ?

Les sourcils froncés, le visage grave, Elena regrettait soudainement ses paroles.

- cela ne vous regarde pas et non, elle n'est pas ma maîtresse gronda l'homme.

Sur point de fondre en larmes, Elena se dirigea vers une porte non loin d'elle.

- où allez-vous comme ça lança-t-il en attrapant son bras.

- lâchez-moi, vous me faites mal s'écria Elena

- ne me tourner pas le dos quand je vous parle siffla se dernier en la tirant à lui.

La vision brouillée parle les larmes qui lui piqué les yeux, elle posa une main sur son torse dure comme du béton pour s'éloigner de lui malgré sa force.

- je n'ai plus envie de parler laisser moi tranquille murmura-t-elle à bout de forces.

Après un long silence interminable, il claqua la porte pour l'énième fois en la laissant seule dans sa nouvelle chambre, laissant ses larmes faire son chemin sur ses joues, Elena regardait le paysage sur son nouveau balcon en sanglotant, car la vérité semblait évidente, il n'avait aucune intention de laisser tomber facilement et elle avait pu le voir dans ses yeux, et les frissons qu'elle ressentait à chacune de ses présences n'arranger en rien la situation, cet homme incarné, la dangerosité et on pouvait le lire sur son visage et sa cicatrice qui souligné les traits de son œil lui donnée un air plus féroce, sur d'autres hommes, elle aurait paru comme repoussante, mais sur lui, c'était différent.