Chapitre 26
Massimo aurait tout simplement dû s'arrêter, reculer et disparaître dans le cottage en la laissant seule. C'est ce qu'il aurait dû faire...
Seulement le désir n'avait plus assez d'espace en lui et il fallait le consumer. Il balaya son visage de ses mains et les glissa dans ses cheveux humides en exerçant une légère pression pour qu'elle incline sa tête en arrière.
- Bella, chuchota-t-il tout contre ses lèvres. Est-ce que tu as conscience de ce que tu me demandes ? Tu devrais me craindre, t'éloigner de moi.
Elle essaya de secouer de la tête qu'il tenait entre ses mains et se pinça les lèvres.
- Une journée, une soirée et une nuit, dit-elle doucement. Ensuite je m'éloignerai de toi.
Massimo serra les dents en détournant le regard, incapable de la regarder plus longtemps dans les yeux alors qu'elle avait cette lueur presque suppliante dans le regard.
- Tu...tu ne veux pas de moi c'est ça ? Je ne suis pas assez bien ? Pas désirable ?
Cette phrase émise avec une infinie douceur et tristesse mêlées le fit hurler de l'intérieur.
Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle provoquait en lui et à quel point cela le rendait presque souffrant.
- C'est tout le contraire ! Gronda-t-il en lâchant son visage pour mieux s'éloigner d'elle.
- Mais ? S'enquit-elle si vite qu'elle l'empêchait de réfléchir.
Il appuya ses mains sur la table pour lui tourner le dos car un seul et dernier regard suffirait à tout faire basculer. Hors de contrôle, Massimo plia le plat de sa main en poing en serrant les mâchoires.
- C'est tout le contraire, répéta-t-il dans un murmure presque inaudible.
- Je pensais que lorsque tu voulais quelque chose tu ne t'interdisais rien pour l'obtenir, reprit-elle, que tu avais ce que tu veux quand tu le voulais.
- C'est exactement ça tesoro, confirma-t-il sans se retourner. Le problème c'est qu'une petite voix dans ma tête...
- Non ! Le coupa-t-elle fermement malgré sa respiration tremblante. Pas maintenant, surtout pas maintenant. Ce n'est ce pas cet homme que je veux maintenant et encore moins qu'il éprouve de la pitié pour moi.
- Ce n'est pas de la pitié ! Grogna Massimo en fixant ses poings fermés. Je suis un monstre et tu ne devrais pas...
- Je suis capable de prendre seule mes décisions, mes choix...
Le mafieux poussa un juron sévère en se retournant et la rejoignit en deux grandes enjambées. Depuis quand éprouvait-il de l'hésitation ?
Jamais !
Depuis quand il prenait le temps de réfléchir pour peser le pour et le contre ?
Jamais !
Mais avec elle, une part de son humanité se réveillait sans cesse pour lui rappeler qu'il n'avait pas le droit...qu'elle lui était interdite.
Et plus cette part d'humanité cherchait à se faire une place dans son âme noire et impitoyable...plus il la voulait.
Il plaqua ses mains sur ses joues après avoir fixé le sillon qu'avait tracé une autre larme et il la força à relever la tête.
- Il n'y aura pas de retour en arrière tesoro, la prévint-il l'air menaçant. Une fois lancé, je ne pourrais plus m'arrêter.
Elle posa sa main sur son épaule puis sur son torse en hochant la tête.
- Je ne veux pas de retour en arrière, murmura la jeune femme en posant ensuite ses mains sur les bretelles de son maillot de bain.
Alors qu'il maintenait sa tête entre ses mains, alors qu'il la dévisageait comme un fou désireux de pouvoir enfin se libérer de cette douleur insupportable, la jeune femme fit descendre les bretelles de son maillot de bain.
Massimo lutta pour ne pas baisser les yeux et il respirait si fort qu'il aperçut une lueur craintive dans ses yeux. La jeune femme exhala un soupir tremblant tout en dévisageant son obscurité sans savoir que cette fois-ci elle le regardait dans les yeux.
Un profond désir le transperça de part en part alors qu'il se forçait inutilement à ne pas baisser le regard sur son corps à demi nu. Tout son corps jusqu'à ses muscles se comprima, électrisé par l'ébauche de sa peau diaphane que ses yeux commençaient à percevoir.
Elle se donnait à lui. Ce geste était tout simplement une manière de lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il recule, mais au contraire qu'il libère le diable.
Massimo finit par baisser le regard sur sa poitrine dévoilée et il n'en fallut pas plus pour lui faire perdre la tête totalement et irrémédiablement.
Il lâcha son visage pour enrouler son bras autour de sa taille fine et parcourut son cou de baisers redoutables. Il couvrit sa bouche d'un baiser fiévreux et exigeant tout en effleurant son sein avec sa main. Elle frissonna dans ses bras, rejetant la tête en arrière les yeux fermés.
Cette jeune femme avait une réserve inépuisable de désir qu'il voulait happer, consumer jusqu'à en être totalement rassasié.
Il agrippa sa pièce de maillot de bain descendu jusqu'à son ventre et la déchira. Il n'attendit pas que ses yeux finissent de la contempler et la souleva dans ses bras pour l'emmener dans la chambre immaculé d'un décor épuré.
Il la déposa sur les draps blanc et captura cette image pour l'inscrire à jamais dans sa mémoire. Les cheveux de jais auréolés autour de son visage, le corps étendu et captif du plaisir qui ne demandait qu'à être choyé, aimé et libéré. Ses seins ronds se confondait avec le reste de sa peau diaphane et satiné. Son sexe déjà érigé s'intensifia davantage jusqu'à le malmener d'une terrible douleur. Il retira son short de bain pour le libérer et monta sur le lit.
- Tu es magnifique, lui dit-il tout près de sa bouche.
Elle ouvrit la bouche pour laisser un soupir s'échapper, les yeux grands ouverts et quelque peu perdus. Il savait que son unique expérience c'était soldé par un échec et il pouvait lire dans son regard à quel point elle craignait que celle-ci soit tout aussi terrifiante et douloureuse.
Il captura sa bouche avec un mouvement très impérieux.
- Tu me fais confiance ? Je pourrais plus m'arrêter, tu entends ? Dit-il contre ses lèvres, les muscles tétanisés de désir, la voix extrêmement rauque.
- Oui, murmura-t-elle.
Massimo se remit droit et posa ses mains à l'intérieur de ses genoux pour soulever ses cuisses et les écarta. Il se pencha sans attendre et happa son intimité avec sa bouche. Elle haleta, le bassin creusé dans le matelas. Fort de sa dominance il l'empêcha de bouger et lécha son sexe avec plus de vigueur jusqu'à son bouton de chair. Satisfait de l'entendre déjà essoufflé de plaisir Massimo l'aima de sa bouche avec plus d'intensité.
Bella trembla lorsqu'elle sentit sa bouche devenir plus exigeante contre son sexe. Envahie par des sensations méconnues elle agrippa les draps avec ses mains en fermant les yeux. Enhardie, les sens annihilés, elle haleta de plus en plus fort en tournant la tête, le bassin irradié par un plaisir trop intense et incontrôlable.
Sa langue chaude et impitoyable se mit à lécher son intimité de plus en plus vite tandis que sa bouche la happait sans cesse.
Elle gémit, le souffle rapide, et elle l'entendit grogner de satisfaction.
Il délaissa son sexe la seconde suivante et alors qu'elle pensait déjà tout connaître des plaisirs du sexe, Bella dont le souffle s'était coupé sentit sa verge s'emparer d'elle avec une lenteur délibérée. Elle n'avait pas besoin de le voir pour deviner qu'il était massif et imposant. Toutes ses parois internes semblaient s'élargir difficilement à son passage. Le mafieux poussa une plainte sourde suivit d'un râle alors qu'elle cherchait à maîtriser l'effet dévastateur qui déferlait dans son bas-ventre.
Il commença à aller et venir en elle à rythme maîtrisé qui la fit gémir. Peu importe si elle ne pouvait pas voir cet homme lui faire l'amour, elle avait l'impression qu'elle ressentait dix fois, cent fois le plaisir qui se multipliait dans chaque parcelle de son corps. L'entendre gronder si fort son plaisir avec des râles virils acheva de paralyser chacune de ses terminaisons nerveuses.
Massimo se pencha sur elle, assoiffé par cette image divinement sublime d'elle en train de gémir, les joues roses, le sexe luisant et qui enserrait le sien comme aucune autre auparavant. Il alla plus vite en elle tout en allant mordiller la pointe de son sein rose puis sa bouche entrouverte. Elle rejeta la tête en arrière en creusant ses reins pour l'inviter à perdre le contrôle. Il s'enfonça en elle plus vite et plus fort en se penchant jusqu'à ce que ses coudes touchent le matelas et posa ses grandes mains de part et d'autre de son visage. Il grogna en allant plus vite et encore plus fort, lui donnant des coups de reins féroces et innarêtable. Elle cria de plaisir en posant ses mains sur ses épaules. Massimo, dents serrées, se rendit compte alors qu'il n'était pas seulement en train de lui faire l'amour, il était en train de la posséder jusqu'à l'âme. Il captura sa bouche avec fougue puis descendit sa bouche jusqu'à sa mâchoire en savourant ses cris de plaisir de plus en plus forts.
Bella ferma les yeux en serrant les draps dans sa main alors que le mafieux imprimait un rythme effréné et sauvage qui n'avait de cesse de faire grandir cette myriade de sensations indescriptibles. Son sexe caressait le sien avec une telle puissance qu'elle était en train d'en perdre la voix. Une explosion indéfinissable se mit à la ravager entièrement alors que son amant poussait des râles de plus en plus primitifs et bestiaux. Un raz-de-marée inonda ses chairs brûlantes et elle comprit qu'elle était en train de jouir d'un plaisir assoiffé. L'orgasme le foudroya à son tour et il lui donna un fabuleux coup de reins qui acheva de faire couler en elle l'essence même de son plaisir.
Elle trembla de redoutables sensations, cherchant à les combattre inutilement tant elles étaient foudroyantes. Massimo savoura de la voir trembler sous lui inondée d'un plaisir inouïe. Il commença à bouger en elle comme une danse lascive pour prolonger sa jouissance et la sienne puis l'embrassa avec force et sensualité.
Il resta en elle pendant de longues et savoureuses minutes dans lesquelles la jeune femme avait les yeux fermés, secouée par cette vague de jouissance qui continuait de la faire trembler et qui disparaissait peu à peu.
Il caressa son front humide et elle ouvrit les yeux. Ses beaux yeux azur se posèrent dans les siens et elle leva ses doigts de pianistes vers son visage pour y poser sa main. Ce fut à son tour de fermer les yeux en savourant cette délicate douceur qui émanait d'elle et qu'il ne méritait pas.
- Tout va bien ?
- Oui, murmura-t-elle d'une voix rêveuse et comblée. Tout va très bien.
Un sourire se dessina sur ses lèvres gonflées par ses baisers.
- Je me suis trompée, murmura-t-elle simplement.
Il couvrit sa bouche d'un baiser doux sans jamais songer à se détacher d'elle, comme s'il ne voulait pas qu'elle lui échappe.
- Tu trembles de plaisir, chuchota Massimo sur un ton enjoué.
- J'aime ces tremblements, je voudrais qu'ils ne cessent jamais.
Le mafieux se redressa sur les mains pour libérer son corps de son poids et contempla sa beauté animé par le plaisir alors qu'elle était pantelante, désirable et heureuse.
Il exécuta un mouvement de bassin impérieux qui la fit se cambrer les lèvres entrouvertes. Il lui dit et sur un ton rauque :
- Vos désirs sont des ordres principessa.
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