d.e.u.x

__________ღ__________

Cela faisait peut être une semaine, plus, moins que j'étais ici. Je ne sais pas, la lumière du soleil n'apparaît jamais et  mon compagnon de cellule à été emmener il y a déjà un moment.

Je tourne la tête,  lorsque le son de la serrure résonne jusqu'à mes oreilles. Un homme grand, s'approche rapidement de moi - ce qui me vaut un mouvement de recul- et m'attrape sans douceur par l'épaule, me faisant pousser un gémissement. Il me soulève et mon corps se retrouve posé sur sa large épaule, mes bras et mes jambes ballant. Nous empruntons plusieurs chemins puis arrivons finalement devant une sorte de grand miroir. L'homme avance sa main et la glace éclate en mille. Par réflexe, je ferme les yeux mais aucun éclat de verre ne m'atteins. Lorsque je les rouvre, nous nous trouvons dans une grande pièce, tapisser de murs rouges. De grands rideaux couleur or cache les fenêtres ainsi que l'extérieur. Un grand lustre  trône en suspension au milieu de la grande pièce, l'illuminant dans son intégralité.

Je me sens posé au sol, et d'un coup mes poignets et jambes sont de suite moins lourds, les chaînes ont disparues. Je lance un regard d'incompréhension au garde mais celui s'en va sans m'adresser un seul regard de plus. Des petits chuchotements me font tourner la tête et j'aperçois trois hommes relativement grands.

L'un d'eux me toise d'un regard plus insistant, ce qui a le don de m'agacer. Je lui lance alors un mauvais regard et je peux voir qu'un rictus retrousse la commissure de ses lèvres. Il se lève,  suivit de ses compatriotes et s'avance. En même temps l'arrivée en scène d'un nouveau personnage, qui habiller d'une certaine manière tape dans ses mains, heureux.

«  Monsieur le prince, fait l'étrange homme en s'inclinant, j'ai l'honneur de vous annoncez que la chasse à l'homme va bientôt débuter. Messieurs, veuillez chercher vos destriers.

Ledit prince me regarde et me souffle de façon presque inaudible "prépare toi, cours humain" puis part toujours suivit de ses deux amis. L'autre homme qui vient d'arriver se tourne ensuite vers moi, le sourire aux lèvres. Il me fixe de ses yeux rouges, se léchant les babines au passage. Il pointe du doigt quelque chose derrière moi, je me retourne automatiquement et voit qu'une grande ouverture s'est faite dans le mur, il s'approche et chuchote dans le creux de mon oreille" cours ".

Je me lève rapidement et m'aventure à grande enjambée en dehors de ce palais. Mes chaussures m'ont été enlevées lorsque j'étais endormi et cela rend ma course affreusement difficile, les petits bouts de pierre maltraitant la peau nu de mes pieds. J'entends le son d'une corne retentir et mon cœur se met subitement à battre plus fort. Je ne vois absolument rien, mis à part des formes que j'essaye avec tant de bien que de mal d'esquiver. Le sons mélodieux d'une rivière qui s'étend parvint jusqu'à mes oreilles et je me dirige vers celle ci, mais le sons sinistre de branche qui craque ainsi que d'arbre qui s'abat sur le sol crée une angoisse qui s'empare entièrement de moi. J'entends les sabots d'un cheval se rapprocher de plus en plus de moi et sans que je puisse comprendre ce qu'il m'arrive,  je me sens happer en arrière.

« Attrapé.

Je relève la tête et aperçois l'homme que j'ai vu plus tôt dans la grande salle. Il me sourit moqueur, puis pose sa main sur mes fesses. Je grogne et lui lance un regard mauvais qu'il ignore. Il saisit la corne qui est attaché à la scelle et souffle. Quelques secondes plus tard, ses compagnons arrivent et le regardent légèrement déçu.

« Raaaaa il avait l'air intéressant... Je suis jaloux!

- Mais dit Taehyung, nous pourrions peut être le partager !?

- Non c'est mon humain.

- Rooo aller Taehyung soit sympa ce....

- J'ai dit non.

Le ton qu'il avait employer me fit froid dans le dos et je ne pus dissimuler mon léger tremblement.

« Tu as peur petit humain ? , me demanda Taehyung moqueur

- Jamais connard !

- Oh tu es bien vulgaire dis moi, tu mérites que je te punisse.

-  Essaye et je te casse le ... AAAAAAA»

Ça main venait de fendre l'air, claquant sans douceur contre mes fesses. Un rugissement de douleur avait alors outrepasser la barrière de mes lèvres. Il m'a alors chuchoter de me rester tranquille si je ne voulais pas qu'il aille plus loin, ce que je fis en grognant.

*****

« He ho bas les pattes! ARRÊTEZ !  Je peux me laver seul. HE HO VOUS M'ÉCOUTEZ»

Après que le prince m'ait abandonné ici, je me retrouve à batailler pour protéger mon corps de mains inconnues qui ne cesse de vouloir me toucher. Je cris et saisit tous ce qui me passe par la main et les jette. L'une des femmes arrive à m'attraper et par réflexe je cache mon intimité avec mes mains. Je secoue mon corps dans tous les sens afin qu'elle me lâche, ce qu'elle fait mais pas grâce à moi. Le claquement violent de la porte surprend tout le monde et nous paralyse tous, devant nous se trouve le prince en tenu décontracter l'air contrarier.

« Pourquoi y a t-il tant de bruit ici ?! Je ne peux pas dormir!

- Pauvre chou, prononcé-je instantanément

- Ne me cherche pas.

- Si vous vouliez rester tranquille il ne fallait pas m'emmener ici! »

Son éternel sourire agaçant naquit et il s'avance vers moi, lentement. Il pose un doigt sur mon torse et le fait glisser jusqu'à ma mâchoire qu'il saisit entre son pouce et son index. Il plante son regard gris dans le mien se qui me déstabilise un peu. Pourtant je soutiens son regard et c'est lui qui le baisse. A ce moment là je me sens vainqueur mais quand je comprends ce qu'il est en train de regarder. Je me baisse d'un coup cachant mon corps dans l'eau - qui remplit une sorte de grande baignoire- et mon intimité de mes mains.

« Pervers !

- Pourtant tu aimeras ce que le pervers va te faire plus tard.

- Vous ne ferez rien !

- C'est ce que tu penses. Bon dépêche toi de te laver et vous, sortez lui juste des vêtements et retourner à vos occupations habituelles.»

Je vois les femmes s'activer puis sortir immédiatement de la pièce. Je souffle soulagé et commence à prendre ce qui ressemble à du savon mais cesse tout mouvement quand je remarque qu'il est toujours là.

« Vous pouvez partir.

- Non.

- En fait ce n'était pas une question mais un ordre dit plus gentiment.

- C'est moi qui fait les règles ici humain tu devrais tenir ta langue.

- Sinon quoi ?

- Tu es sûr de vouloir savoir?  »

J'avale difficilement ma salive et humecte mes lèvres du bout de ma langue. Je serre la mâchoire et peste.

« Vous pourriez au moins vous retourner? »

Il ne répond rien, se contentant de fermer les yeux. Je l'insulte mentalement puis commence à faire glisser le savon sur ma peau nu,puis me rince avec l'eau du bain.

Je jette un furtif coup d'œil au prince, ses yeux sont toujours fermés. Je saute hors de l'eau et saisis mes vêtements,  je m'habille et lorsque je me retourne le prince me regarde une sourcil lever l'air amusé. Son doux rire parvint jusqu'à mes oreilles. Je peste  ,légèrement honteux de trouver son rire beau, tandis qu'une légère teinte rouge commence à se rependre sur l'intégralité de mon visage. Soudain je sens son souffle chaud s'abattre contre la peau nu de mon cou et je n'ai à peine le temps de me retourner qu'une douleur se fait ressentir. Je sens ses doigts glisser contre mon cou, formant des mouvement linéaire. La douleur s'intensifie de plus en plus et je gémis tant elle est mortifiante.

« Calme toi, c'est bientôt fini, me souffle t-il»

Après quoi, je me laisse tomber au sol et m'accroupis, passant mes doigts sur la partie endoloris de mon cou. Néanmoins je ne sens rien, aucune trace de blessure. Je me lève alors difficilement, tremblant, le souffle saccadé.

« Qu'est-ce que vous m'avez fait?

- Je t'ai simplement marqué. »

Il approche sa main de ma joue, et dans un geste qui ce fait doux, essuie avec délicatesse la larme silencieuse qui roulait le long de ma joue.

« Si tu comptes fuir, continua t-il, la marque réagira et tu souffriras,  mais beaucoup plus que ce que tu viens de subir. »

Je le regarde abasourdi m'étant impossible de parler.

Putain.

__________ღ__________

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top