» 4.4 - commemoration

▪ WAIT by M83 (slowed) ▪

On devient rebelle quand les siens sont en cause. — Roquebrune
•—•

AUDACE

Je claque la porte derrière moi, un goût amer dans la bouche.

Même quand je pense faire les bons choix, les gens me font comprendre que je ne serais jamais à la hauteur. Que je ne mériterai jamais leur considération.

Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas détester Mike après tout ce temps. Il est froid, ingrat et vraiment salaud, et pourtant j'arrive encore à me suicider pour lui.

Tout ça pour quoi ? Pour qu'il me crache encore mieux à la gueule.

J'ai un sérieux problème.

Je pensais qu'on avait apaisé les tensions entre nous. Je pensais que le moment à l'hôpital avait changé notre relation. Mais j'avais tort.

Et il vient de me le prouver une nouvelle fois en reculant du pas que je faisais vers lui.

À ma droite, les filles rigolent en ajoutant du colorant à la pâte qu'elle prépare pour le repas de ce soir.

Un buffet est déjà réservé au roi de la journée et tout ce qu'il sait faire c'est s'enfermer, ignorant les efforts considérables de ses amies.

— Vous avez besoin d'aide ?, je crie à travers la musique qui les fait danser.

Lizzie me fait un signe positif avec ses doigts farineux et je me dirige alors vers la cuisine, lentement comme l'handicapé que je suis.

Je déteste également ma condition, je ne me suis pas entraînée depuis plus d'une semaine et j'ai l'impression de déjà perdre mes réflexes et ma technique.

Une fois accoudée au plan de travail, Violette demande à Atom de réduire la musique tandis que la brune malaxe la préparation rose bonbon. Je pique discrètement une framboise qui traîne et la blonde me lance un regard malicieux :

— Dis-nous, que faisais-tu en bas ?

Je roule des yeux face à sa curiosité en replaçant ma mèche de cheveux rebelle.

— Rien qui ne vous concerne.

Violette fronce du nez et secoue sa main me recouvrant de farine. Je rigole en la poussant :

— Hé !

— Réponds-nous ou je recommence, me menace-t-elle en plongeant sa main dans le pot contenant la poussière blanche.

— OK, OK, affirmé-je en levant mes mains en l'air. J'apportais le cadeau d'anniversaire à Mike.

Les deux lèvent leur regard dans ma direction, étonnées.

— Pardon ?, renchérit Lizzie bizarrement.

Violette fronce les sourcils en la regardant elle cette fois. Notre amie se gratte le nez :

— Je voulais dire, il l'a pris comment ?

J'ignore sa réaction brusque et hausse les épaules :

— Pas très bien...

Elle expire douloureusement, elle doit surement être celle qui pâtit le plus du mauvais comportement de Mike. Violette a carrément arrêté la musique de fond.

— Chaque année nous lui offrons quelque chose, mais ça ne lui rachètera jamais une enfance normale.

Lizzie est la personne qui le connaît le plus dans cette pièce, celle qui le comprend le mieux. Et je serai prête à faire de même si seulement il me laissait une chance de le faire, au lieu de me repousser sans cesse.

— Personne n'a eu d'enfance facile, souligne la blonde, on souhaiterait tous une vie différente.

Mon amie hoche de la tête et recommence à étaler sa pâte pendant que je découpe des légumes.

— Bon parlons d'un sujet plus positif, je déclare en retrouvant mon sourire.

Les deux filles en face de moi s'échangent un regard et je sais pertinemment que je viens de signer mon arrêt de mort.

— Toi et Nathan, avoue-t-elle en se dandinant comme une enfant.

— Moi et Nathan, je répète innocemment, prétextant ne pas comprendre.

La blonde commence alors à émettre des bruits obscènes et j'ouvre la bouche en grand tandis que de ma main libre, je lui frappe l'épaule.

— Je ne fais pas ce genre de bruit !

Elles lèvent tour à tour leur sourcil et je me camoufle le visage.

— Bon d'accord, peut-être un tout petit peu.

Nous explosons de rire et la scène précédente semble être à des kilomètres de ce moment.

— Aller ! Raconte-nous, vous êtes ensemble ?

Je joue avec la montre de mon père, fixant mon poignet.

— Non, mais je l'aime bien.

En prononçant ses mots, je me rends compte de la profondeur de ce que je ressens. Je l'aime bien, vraiment bien. Et d'une certaine façon, je sais que lui et moi ça pourrait marcher car notre alchimie, le lien qui nous unit est plus puissant que n'importe quelle bombe, n'importe quelle balle.

Cependant, je n'ai pas envie de brusquer les choses, je n'ai pas envie de définir quelque chose qui ne se définit pas. Je n'ai jamais été très douée dans les relations officielles. Je n'ai jamais eu de copain. Dean a toujours été mon meilleur ami et même si ce que j'ai ressenti pour lui était plus que de l'amitié, il a toujours été mon meilleur ami, même lorsque l'on couchait ensemble.

Et je prends maintenant conscience de cette nuance. Je ne ressens pas la même chose pour Nathan que Dean lorsque nous partageons le même lit. Nathan n'est plus mon ami dans cette situation. Je ne suis pas certaine qu'il l'a été en premier lieu.

— Je crois qu'il t'aime bien aussi, murmure Liz en souriant.

Sa phrase est une affirmation, elle en est certaine. Et cela gonfle mon cœur d'un sentiment que je ne devrais pas me permettre d'avoir.

***

J'enfile la plus jolie des robes qui composent mon dressing, d'un rouge éclatant avec des manches qui me tombent sur les épaules, elle m'arrive à mi-cuisses.

Je lise les faux plis en m'admirant un peu trop dans le miroir, je sais que ce soir est sûrement un des derniers soirs avant que ma vie bascule un peu plus dans la noirceur de Hoffenwald.

Demain matin à neuf heure pile, l'entraînement reprend et à travers le message de Houston, j'ai compris que l'on avait fini de jouer dans la cour de récré.

Non, demain, je rentre dans la phase finale. La pire. Celle qui va peut-être m'être fatale.

J'essaye d'éloigner ces pensées de mon esprit mais elles reviennent toujours plus nombreuses.

Je ne sais pas ce qu'il va arriver, je ne sais pas à quoi j'ai à faire.

Je saute à l'aveugle dans ce trou noir.

Je suis terrifiée cependant j'ai aussi foi en moi et les entraînements de Nathan.

J'ai surtout peur que mon ventre soit un handicap et que je me fasse tuer.

L'épreuve finale n'est que dans trois semaines mais elles me semblent si proches que j'en fais déjà des cauchemars.

L'entrée de Nathan dans ma chambre me coupe de toute cette négativité et lorsqu'il se place derrière moi et dépose son menton dans le creux de mon cou : c'est un tout autre genre de registre qui me traverse l'esprit.

Lui et moi ça n'a jamais été de l'amitié et ça ne le sera jamais. Pour autant, je n'ai sûrement pas la même conception de l'amour que lui.

En réalité, j'ai trop peur de perdre la partie pour me projeter dans un avenir où il y aurait un nous.

— Tu es magnifique, soupire-t-il en plongeant son nez un peu plus loin dans ma chevelure.

Mes mains se superposent aux siennes contre mon ventre.

— Je n'aimerai jamais à avoir à te partager.

J'avale ma salive en papillonnant des cils.

— Tu es tout ce que j'ai toujours recherché chez quelqu'un, et le fait que tu sois réel et en face de moi est terrifiant.

Je souris doucement, au fond, il est aussi tout ce que j'ai toujours recherché dans un homme : courage, compréhension, loyauté et avec une petite touche d'agressivité.

— Je ressens des choses que je ne m'explique pas Audace, des choses que j'espère tu ressens aussi, il empoigne mes doigts droits et soulève mon bras comme pour dessiner quelque chose dans l'air. Ce lien entre nous que je ne comprends pas trop bien. C'est comme quand tu étais ensevelie au Complex, tout au fond de moi, il dépose ma main contre son cœur battant, tout au fond de mon cœur, je savais que tu étais en danger et que tu avais besoin d'aide.

Je me tourne vers lui, la main toujours posée sur son organe vital.

— Ne me demande pas comment je l'ai deviné, je ne sais pas moi-même. Mais j'ai pris ma watchphone est j'ai appelé la résistance. J'ai pris des risques et j'ai mis en danger tout le groupe, cependant je me devais de le faire.

Le brun vient de m'avouer qu'il est bien en contact avec cette Résistance, et il ne me faut que quelques secondes pour relier tous les points ensemble.

Je vis dans un groupe de résistants et de ce que je comprends bien, des hauts placés très actifs.

— Comment c'est la Résistance ?, je demande à mi-voix.

S'il est surpris de mon intervention, il le cache à merveille. C'est vrai qu'il était en train de m'avouer ce qu'il ressentait pour moi et je le coupe surement dans son élan.

Il hausse les épaules :

— Toute ma vie, je n'ai jamais eu le droit de choisir ce que je voulais faire, qui je voulais être. Je pensais que rentrer dans la Résistance me permettrait d'enfin prouver que je suis une personne à par entière, qui peut penser et agir par lui-même mais je n'ai fait que m'enterrer un peu plus dans ma tombe.

— Tu es du bon coté, c'est le principal, je renchéris devant son ton monotone.

Il rit amèrement et je prends conscience que c'est beaucoup plus complexe pour lui que quiconque.

— Je ne sais pas de quel coté je suis Audace, j'essaye juste de sauver les gens que j'aime, peu importe ce qu'il me coute.

J'admire cette qualité que l'on partage. Même si au premier abord, on pourrait penser que Nathan est un égoïste prétentieux très matérialiste, il a en réalité un grand cœur, qu'il faut se donner la peine de voir derrière le masque de favori.

— Et j'ai failli à cette mission, soupire-t-il en baissant le regard.

C'est la première fois qu'il me laisse le voir vulnérable et je ne sais ps vraiment ce qui a changé pour qu'il le fasse, néanmoins c'est réciproque.

Tout est réciproque.

— Te mêler à la Résistance était une erreur, parce qu'aujourd'hui, Hoffman a une vraie raison de t'éliminer. Je n'aurais jamais dû  intervenir en premier lieu, je n'aurais jamais dû t'entraîner dans notre groupe, je n'aurais...

Je le coupe avant qu'il puisse poursuivre ces stupidités en l'embrassant.

— Sans toi, je serai surement morte. Sans toi, je n'aurais jamais pu devenir la personne que je suis actuellement. Sans toi, je n'aurais jamais été aussi forte.

Ses lèvres à quelques centimètres des miennes, je me retiens de lui dire tout ce que j'ai sur le cœur par peur que ce soit un de nos derniers moments.

— Et si, j'insiste bien sur cette supposition en le fixant, j'avais réussi à m'en sortir jusqu'ici, j'aurais été mêlée à la Résistance avec ou sans toi. Parce que c'est qui je suis, parce que je n'ai jamais pu m'empêcher de me rebeller.

— À qui la faute, murmure-t-il l'air pensif.

Je n'y prête pas attention et finis mon monologue :

—  La seule différence c'est que je ne t'aurais pas eu à mes côtés.

Sa moue se transforme en un petit sourire à croquer que je me dois d'embrasser. Il enlace fort mon dos de ses mains, comme s'il connaissait mon funeste destin.

Dans notre embrassade, j'entends la voix de Violette crier du rez-de-chaussé que le repas est servi et je me décroche de la bouche enivrante du brun.

— Et pour ta gouverne, je soupire, je ne me l'explique pas non plus mais tout ce que tu ressens, je le ressens aussi. Et ça me fait peut-être peur, cependant, le plus effrayant serait d'imaginer un univers où ce n'est pas le cas.

Je lui souris doucement et quitte ma chambre pour rejoindre le reste du groupe.

L'odeur succulente des patates grillées se respire jusqu'en haut des escaliers, si bien que je les descend deux par deux.

Cameron est déjà assis, une tablette entre les mains que Violette s'empresse de lui confisquer sous ses protestations.

La scène est plutôt drôle, surtout quand il remet à plusieurs reprises ses lunettes qui lui tombent sur le bout du nez.

Je m'installe à sa droite tandis que Mike arrive, le pas traînant. Vêtu d'un jean noir troué et d'un sweat gris, il a fait encore moins d'effort que Cam qui porte un polo.

Lizzie est là également, plus belle que jamais dans sa robe noire qui met sa poitrine en valeur. Ses cheveux sont relevés dans un chignon déstructuré alors que la merveilleuse blonde a lissé les siens.

Violette quant à elle, a opté pour une combinaison verte émeraude très classe.

— La couleur m'a fait penser à tes yeux, me glisse-t-elle lorsqu'elle m'aperçoit la fixer.

Je souris chaleureusement à son compliment, et Nathan nous rejoint en dernier.

Sa chemise blanche à demi-boutonnée épouse son torse parfaitement, comme si un sac poubelle pouvait tout autant le mettre en valeur.

Je déglutis en détournant le regard. Mes yeux rencontrent ceux du brun qui me déteste, mais qui s'entête pourtant à m'observer. Un peu comme s'il voulait toujours voir au plus profond de ma personne, comme s'il cherchait à décrypter chacune de mes pensées.

Il coupe lui-même ce contact visuel en commençant à jouer avec son couteau.

Violette dépose les plats qu'elle a préparé avec minutie : des petites crêpes, des légumes cuits, de la viande grillée, des frites et bien d'autres aliments appétissants.

Chacun se sert ce qui le tente le plus et j'opte pour les pommes de terres qui me font beaucoup trop de l'œil.

L'ambiance est agréable même si Mike ne prononce pas un mot. Sa froideur hérisse les poils de mes avant-bras.

Nous passons éventuellement au dessert et je vois dans le regard de Lizzie qu'elle redoute ce moment.

Le gâteau d'anniversaire sur la table, un silence inconfortable s'installe.

Personne ne sait par où commencer alors je me lance :

— Quand mon père est parti, ma mère a brûlé toutes les photos que l'on avait de lui. Une grande partie des photos de famille y sont passée. Puis elle s'est débarrassée de tous ses effets personnels, même si sa bague de fiançailles est restée introuvable.

Je fais une pause pour observer mon entourage. Je n'aime pas parler de mon père, je ne l'ai pas plus connu que ça. Je me souviens plus de ma vie sans lui qu'avec lui.

— Nous avons repris nos vies comme s'il n'en avait jamais fait parti. Plus personne ne parlait de lui en public et la date de son anniversaire n'est devenue qu'un simple souvenir. Parfois je me dis que je ne sais même plus à quoi il ressemble. Mon frère avait tendance à faire des cauchemars sur lui et ma mère à pleurer lorsqu'elle pensait qu'on ne l'a voyait pas. Moi, j'ai été au milieu de ce chaos familial avec seule mémoire : sa montre.

Je sens la main de Nathan se poser délicatement sur ma cuisse et je n'ajoute plus rien.

— J'étais l'aînée d'une famille de quatre filles, intervient la brune en face de moi. Mes parents ont toujours voulu avoir un garçon alors ils ont essayé encore et encore mais leur souhait ne s'est jamais exaucé. Mon père travaillait dans un bureau au Technopole.

Je me souviens de cette entreprise. Elle est implantée en Californie, les meilleurs ingénieurs y travaillent pour construire des nouvelles technologies toujours plus puissantes, toujours plus meurtrières.

Ils devraient venir faire un tour ici, ils ne seraient pas déçus de ce qu'ils trouveraient.

— Ma mère débordait de la richesse que mon père possédait et s'amusait à voyager, nous laissant derrière mes sœurs et moi. J'ai dû m'occuper de leur éducation au détriment de la mienne. J'ai arrêté l'école pour être plus présente et je n'ai jamais été diplômée.

Sa voix retombe et le silence reprend sa place.

J'aperçois Cameron remettre ses lunettes, comme un geste mécanique, un tic qu'il aurait gardé d'une ancienne vie.

— Je travaillais pour une entreprise secrète et malveillante ayant pour but de faire tomber toutes les grandes entreprises d'Amérique. Je piratais leurs informations personnelles pour les faire craquer. Mon frère m'a dénoncé à la police sans aucun scrupule quand il appris ce que je faisais. Ce qu'il ne savait pas c'est que je le faisais pour payer ses problèmes de santé. Il doit probablement être mort maintenant que personne n'a pu subvenir à ses besoins.

Il se racle la gorge en remettant sa paire de verres. La tension de la pièce est à son comble au fur et à mesure que j'en apprends sur les personnes qui m'entourent.

— Bon j'imagine que c'est mon tour, déclare Violette dans un rire nerveux. Au risque de vous décevoir, j'ai vécu une plutôt bonne enfance. Mes parents étaient séparés mais ils m'aimaient tous les deux énormément, je n'ai manqué de rien. Ma relation avec eux s'est dégradé quand j'ai fait mon coming-out. Je pensais qu'ils étaient différents des gens qui avaient pu se moquer de moi néanmoins j'avais tort. S'il y a bien quelque chose sur quoi ils étaient en accord, c'était le fait que leur fille devait finir sa vie avec un homme.

Les yeux de la blonde brillent et je n'arrive pas à retenir les miens à faire de même.

— D'après eux, une femme ne pouvait pas aimer deux genres alors ils m'ont bien fait comprendre que si je ne changeais pas, je n'étais plus leur fille dorénavant. À croire que leur vœu a été entendu, je me suis faite arrêter deux jours après par la préfecture de police.

Je souris à la blonde, reconnaissante de son partage et je lui transmets tout le fond de ma pensée. Toutes les facettes qui la composent font d'elle la personne exceptionnelle qu'elle est. Elle ne devrait jamais avoir honte de qui elle est, et encore moins de qui elle aime.

Mon regard se dirige vers Mike. Il tripote sa serviette, les yeux fixés dans le vide. Sa mauvaise humeur est si puissante que je la sens impacter mon état.

Il est résolu à ne rien dire.

Je détourne mes yeux, déçue une fois de plus par quelque chose qui je ne pensais pas me tenait tant à cœur.

— Ma vie a réellement commencé ici. Tout ce qui était avant, n'est qu'un souvenir que j'essaye de fuir.

Il n'en ajoute pas plus mais ça suffit à re-capter mon attention. C'était bref et peu explicite mais j'imagine que ça étanchera ma soif de curiosité pour cette fois.

Violette attrape la lame pour découper des parts de gâteaux et la parenthèse « passé » se clôture pour de bon.

Ils m'ont offert une part de leur extérieur, et c'est désormais à moi de faire leur deuil du mien.

— Qui veut du cake à la framboise ?, propose-t-elle tenant une assiette propre.

— Une petite part alors.

Les yeux de Lizzie se voilent d'une drôle de façon lorsqu'elle entend la réponse de Mike. Violette s'est figée et j'ai l'impression que cette scène est d'une exclusivité extrême.

— Dépêche-toi avant que je change d'avis.

La blonde se met à sourire tandis que Liz conserve ses yeux remplis de reconnaissance.

La grande main du brun toujours sur ma cuisse, le sourire de mes amis et le buffet sous mes yeux : je suis prête à affronter n'importe quelle épreuve.

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Helloooo, j'espère que vos cours se passent biens !!! Voici un nouveau chapitre, le prochain devrait arriver dans les jours qui viennent :)

Il ne reste plus que quelques chapitres avant la fin et j'ai si hâte que vous découvriez les intrigues du tome 2 (et ce même si tout le monde ne sera pas de la partie)

A très vite et bonne soirée,

love❤️

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