» 3.7 - lovers
▪ WHERE WE COME ALIVE by RUELLE▪
❝ Je l'aime à m'en déchirer le cœur. C'est ça, je l'aime à en mourir. — Nathan Atkins ❞
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AUDACE
Ma main soutenant ma tête, j'observe le visage doux et détendu de Nathan. Son torse se soulève calmement au grès de ses soupirs rassurants. Les cicatrices qui peuplent son corps, lui donnent un air encore plus mystérieux et mauvais, qui approfondissent mon attirance pour lui. J'examine aussi doucement son W marqué à l'arme blanche.
Je souris comme une idiote depuis qu'il s'est endormi, après avoir enchaîné beaucoup plus de parties de jambes en l'air que je ne pensais pouvoir supporter. Il faut dire que mon amant de cette nuit a un vrai talent. Encore quelque chose dans quoi il excelle.
Quand le visage de Dean apparaît dans mon esprit, un léger pincement au cœur me traverse la poitrine. Mais je dois m'y faire, au fond, je sais que ce n'est pas qu'une simple attirance sexuelle entre lui et moi. C'est quelque chose de plus fort. Et c'est surtout complètement différent de ce que je pouvais ressentir pour Dean.
J'espère tout de même qu'il va bien, et qu'il n'est pas mort d'inquiétude. J'aurais dû sortir de prison depuis quelques mois maintenant.
Une envie présente me fait quitter le lit chaud. J'enfile le t-shirt de Nathan, qui m'arrive tout juste en dessous des fesses. Nous faisons presque la même taille.
J'ouvre plusieurs portes avant d'enfin trouver la salle de bain. La pièce est tout aussi impersonnelle que les autres. Il n'y a aucune brosse à dent ou gel douche. Tout est propre et rangée, comme si quelqu'un s'occuper quand même de la maison en l'absence de ce mystérieux Harry.
Le brun qui dort nu dans le grand lit s'est assuré de rester bien évasif sur l'identité du propriétaire. Pas que cela m'intéresse vraiment après tout, mais ma curiosité me pousse à me dire que cette histoire est étrange.
En me lavant les mains, je regarde mon reflet dans mon miroir. Mes cheveux sont en vrac et mes joues légèrement roses. J'aime cette tête, j'ai l'air d'une femme fatale.
Cette pensée me fait rire et je quitte la pièce dans une bonne humeur. Je me sens ressourcée et paisible. Cette escapade avec Nathan me fait un bien fou, comme un nouvel air.
La semaine qui s'est écoulée, a été plus dure que tout ce que j'avais pu imaginer. La santé mentale est quelque chose de bien trop précieux ici, et j'ai dû encore plus redoubler d'effort pour conserver mon masque. Sans parler des représailles de Tyler, qui comme je m'y attendais, nous a forcé Mikhail et moi à nous battre jusqu'à l'inconscience. J'en garde des bleus sur les bras.
L'insomnie semble me guetter alors je décide de partir explorer la maison. Elle est si grande que je vais en avoir pour tout le reste de la nuit. J'admire les différentes chambres, qui restent toutes fidèles à elles-mêmes : sobres.
Je rentre dans la cuisine, ouvre les tiroirs et le frigo. Il y a quelques aliments, des sachets mais pas de produits très frais. J'attrape un verre dans un des meubles et ouvre le robinet automatique pour me servir de l'eau.
Puis je continue mon observation, je déambule dans les grands couloirs, il n'y a pas de tableaux, pas d'objets qui traînent ou entreposés. Aucun élément de décoration qui pourrait égayer la demeure.
Une porte fermée au rez-de-chaussée attire mon attention et quand je l'ouvre, je découvre une chambre tout en blanc. Elle est meublée assez simplement : un lit, un dressing et une commode.
Je me dirige vers la commode qui elle contient des objets. Il n'y a encore aucune photo mais je remarque un anneau argenté. En le récupérant entre mes doigts, une sensation de déjà-vu me percute. J'ai l'impression d'avoir déjà vécu cette scène.
Je secoue la tête en reculant d'un pas et repose le bijoux à sa place. La fatigue me joue des tours.
Je sursaute quand je croise le regard intense du brun accoudé au rebord de la porte.
— À la recherche de quelque chose ?
Ses yeux se posent sur la commode et plus particulièrement sur l'anneau.
— Non, je n'arrivais pas à dormir.
Nathan rentre finalement dans la pièce, vêtu simplement d'un boxer trop moulant, évidemment. Il est la tentation humaine.
Arrivé à ma hauteur, il passe une main derrière la nuque et relève mon menton tandis que je reste impassible à la comédie qui se joue dans mon estomac.
— Je connais un tas de techniques pour te faire dormir.
Je lève un sourcil et me penche vers lui pour l'embrasser. Tandis que nos langues se battent en duel, je laisse mes doigts divagués de ses pectoraux à son bas-ventre. Néanmoins il me repousse brusquement. J'ouvre les yeux en grand, surprise par son impulsivité.
Il se racle la gorge en attrapant ma main :
— Juste pas ici. Pas dans cette chambre.
Je fronce les sourcils, mais il m'attire déjà en dehors de la pièce, dont il ferme la porte une fois sortie.
***
— Un, deux, trois, s'écrit pour la je ne sais pas combientième fois Nathan en frappant dans ses mains.
Je m'élance en courant, esquive ses frappes avec de plus en plus de précision. Je le contourne, envoie mon pied dans son dos et alors qu'il chute, rejoins la cible et tire. Ma balle se loge presque au centre et je hurle de joie quand une masse me renverse. Ma tête frappe le tapis et je peste.
— N'oublie jamais qu'il y en a toujours d'autres derrière.
Je soupire en me frottant l'arrière du crane douloureux. Le brun qui me fait cours ne ressemble en rien au brun avec qui je partage ma couette depuis trois jours. Nathan est si exigeant qu'il me tuerait presque à la tâche. Cependant, je ne peux pas contester les progrès incroyables que je fais en un temps record.
C'est notre dernière journée chez Harry, avant de reprendre l'entraînement. Ces cinq jours de repos étaient censés nous faire reprendre des forces après le stage. Mais je n'ai fait que m'entraîner.
Je suis plutôt fière de mes tirs, ils sont plus rapides et plus fluides.
— Tu penses te sentir prête pour tester l'immersion ?
Je resserre ma queue de cheval en souriant :
— Oui.
Nathan acquiesce et se dirige activement vers un sas. Il m'a montré comment cela fonctionner hier soir, et ça a l'air très complexe néanmoins je dois croire en moi.
Je me glisse dans la pièce rectangulaire transparente, entourée de vitre en verre incassable.
— Une fois dans l'immersion, tu ne me verras plus mais moi si.
Je déglutis en approuvant à nouveau silencieusement.
Le garçon à ma gauche verrouille la porte vitrée et un silence s'installe. Je prends mon arme correctement en main et prépare mon couteau dans l'autre. La pièce se teint de noir et un décor de jungle se crée. Nathan a disparu comme il m'avait averti.
J'entends les couinements des oiseaux, le vent qui déplace les feuilles des arbres et j'arrive même à sentir l'humidité de l'air. C'est extrêmement réaliste, extrêmement flippant.
Je discerne un bruit de pas dans mon dos et j'ai tout juste le temps de me tourner qu'un homme me tombe dessus. Je me débats mais il est fort, beaucoup plus fort que moi. Je crie quand il enfonce ses ongles dans ma chair, on dirait qu'il a des griffes.
J'arrive à lui envoyer la crosse de mon arme dans l'arcade sourcilière et le renverse. Je me redresse le plus vite possible et tire une balle dans sa poitrine sans hésitation. Le son du canon a dû attirer du monde. Rapidement, je me positionne en mode défense ma main qui tient fermement le poignard posé sur celle armé. Je crée une double protection comme me l'a appris Nathan et me prépare à faire face à de nouvelles menaces.
Ma prochaine victime se révèle enfin et je tire instantanément, elle s'affale dans le humus frais et j'ai à peine le temps de trancher la gorge à une autre dans mon dos, qu'un soldat dans les arbres m'assaille de flèches. Je tends mon bras, le visualise et presse la gâchette. Il chute et s'éclate le reste du visage sur les gigantesques racines.
Tout d'un coup, le décor change et la nuit redevient jour. La forêt amazonienne dans laquelle je me trouvais disparaît en fumée. La terre sous mes pieds change en quelque chose de plus mou, friable. Je distingue désormais le son des vagues et l'odeur salé de la mer.
Une personne essaye de me prendre par surprise mais je la maîtrise en un temps fou. Quelqu'un me chope les épaules tandis qu'un homme apparaît, il court dans ma direction avec une lame tranchante, qui grâce au soleil se met à briller doucement comme pour présager de ma future mort.
J'utilise l'appui de mon assaillant pour prendre mon élan et quand l'homme est assez près, je lui envoie mon pied dans le ventre, il est projeté dans le sable et je balance mon coude dans le nez de celui dos à moi. Il se recule mécaniquement alors je lance une nouvelle fois mes phalanges dans sa joue. Il crache du sang et tombe sur les fesses. L'homme de tout à l'heure se reprécipite sur moi et je m'accroupis, récupère mon pistolet dans les grains chauds et tire d'un coup franc.
Une douleur insoutenable percute le bas de mon dos et j'achève celui qui vient de m'enfoncer mon propre couteau dans la peau. Je tombe à genoux quand le sable disparaît et redevient un par-terre gris clair. La simulation s'arrête et les vitres en verre reprennent leur place.
Nathan accourt vers moi à même le sol. Je suis essoufflée, la souffrance a cependant disparu. Ce n'était que dans l'immersion mais ça semblait si réel. J'ai vraiment cru mettre fait poignarder.
Le brun attrape mon menton pour me forcer à le regarder. Son sourit engendre le mien.
— Pour une première, tu m'épates encore.
Je rigole en passant ma main sur mon front puis dans mes cheveux, j'ai super chaud.
— Mais qu'est-ce que je t'ai dit ?
— Toujours penser à celui de derrière, je souffle en posant ma tête sur son épaule.
Il entoure ses mains dans mon dos et je me blottis un peu plus dans ses bras.
— Mais c'était incroyable, même Mike n'a jamais fait un score de 92% la première fois et pourtant c'est une bête en combat.
Je pouffe, épuisée mais plutôt satisfaite de son compliment. Je sais que Mike est reconnu comme un des meilleurs combattants alors c'est un plaisir d'entendre ça.
— Aller viens, je vais te faire couler un bain avant qu'on reparte.
Mon sourire se fane doucement, c'était la spécialité de Dean : les bains. Il m'en coulait toujours un quand je venais en cachette chez lui, fraudant le couvre-feu. Il est tout le temps dans ma tête en ce moment, peut-être parce que c'est bientôt son anniversaire et que je n'ai plus aucune nouvelle de lui depuis bien trop longtemps.
Alors que Nathan essaye de se relever, je l'intercepte :
— Est-ce que par hasard, il y aurait un moyen de communiquer avec l'extérieur ?
— Avec l'extérieur ?, ricane-t-il en plissant légèrement des yeux. Tu as ta watchphone pour appeler qui tu veux, on capte bien à Venturia.
Je fronce les sourcils, alors il fait de même.
— Non Nathan, le vrai extérieur, les Etats-Unis.
Il ne cache pas son étonnement, il fait un peu comme Lizzie, il reste dans le déni comme si on était le seul continent de la planète.
— Pourquoi tu voudrais contacter l'extérieur, dit-il et je perçois un certain agacement. Je croyais que tu n'avais plus personne là-bas.
J'ouvre les yeux en grand :
— Il y a toujours mon père et Dean.
Nathan se recule d'un pas et j'ai l'impression de l'avoir frappé. Je regrette instantanément d'avoir commencé cette discussion.
— Dean ?
— Oui, c'est un ami à moi, je confie en évitant de mentionner que notre relation est un peu plus qu'amicale.
Mais ça Nathan, l'a déjà compris puisqu'il s'est éloigné de moi. Il grimace bizarrement et je crois l'avoir vraiment blessé.
—Ton seul but depuis le début, c'est m'utiliser pour partir le rejoindre, n'est-ce pas ?
Je ne réponds pas, je ne sais pas ce que je veux et ce que je ne veux pas. J'ai envie de partir d'ici oui, mais c'était surtout pour sauver Will. Maintenant qu'il n'y a plus mon frère, je me suis liée à Nathan, Lizzie et tous les autres. J'ai envie de partir de ce pays de taré, cependant je n'arrive pas à me résoudre et les laisser derrière moi.
Le brun prend mon hésitation comme une approbation et secoue la tête :
— Quel con.
Il tourne les talons et quitte le sous-sol si rapidement que je n'ai pas le temps de prononcer un mot de plus. Je soupire en passant mes mains sur mon visage puis dans un cri, je lance de toutes mes forces mon couteau dans la vitre face à moi. L'arme rebondit contre le verre, ne le cassant pas et s'échoue dans un bruit métallique.
— Putain, fais chier, je râle en arrachant presque l'élastique dans mes cheveux.
Je me remets sur mes pieds, attrape mon pull et m'active à le retrouver avant qu'il me laisse ici. N'ayant aucun sac, je me dirige directement vers la porte d'entrée. Nathan est déjà assis sur sa moto sous la pluie battante, son casque sur le visage. Il dégage une mauvaise aura tandis que paradoxalement, son charisme semble à son apogée.
Si ça ne tenait qu'à mon petit cœur de faible, je me mettrais à genoux devant sa beauté mais ma fierté m'empêche de faire quoique ce soit. Alors je claque la porte pour lui montrer ma désapprobation, dévale les marches d'escaliers et je chevauche sa moto.
Il n'attend pas que je m'installe et démarre brusquement, et je manque de m'accrocher à lui. Je sens son sourire mesquin même derrière lui. On dirait qu'on joue à celui le plus en colère.
Il est énervé parce que je lui ai caché l'existence de Dean, mais je ne sais pas plus de choses sur lui. C'est à ce moment là, que je me rends compte que j'ai couché avec un inconnu. La connexion entre nous m'empêche de réfléchir convenablement mais si on recolle les morceaux, je ne sais pratiquement rien de lui.
Excepté qu'il a un pouvoir de supériorité d'origine inconnue sur les autres, qu'il est le meilleur partout et que cela ne semble surprendre personne et que ça fait plus de dix ans qu'il est ici, hors il aurait dû finir son entraînement il y a plus de six ans. Alors que faisait-il ces six dernières années de sa vie ?
Je me demande si l'explication ne se trouve pas dans les cicatrices qui marquent son corps de dieu.
La pluie qui nous tombe dessus, se fait de plus en plus persistance au grès de l'augmentation de la vitesse du véhicule. Nathan accélère sans vraiment prêté attention et lorsque j'aperçois la vitesse à laquelle on roule, je m'accroche plus fort à lui. On va dépasser les 180km/h.
— Nathan, je dis à travers mon casque, pas certaine qu'il m'entende. Ralentis.
Comme pour me contredire, il fait grogner son moteur et la moto file plus vite qu'avant. Le nombre deux cents arrivent à tout vitesse tandis que je continue à lui demander de ralentir. Il m'ignore en colère et me nargue en accélérant. Même s'il n'y a personne et que la route est dégagée, il me fait peur.
— Nathan, arrête la putain de moto !, je hurle.
Il freine brutalement et dès que le véhicule est stabilisé, je descends en retirant rageusement mon casque.
— T'es complètement malade putain ! Tu veux nous tuer c'est ça ? Juste parce que je ne t'ai pas dit que j'avais quelqu'un ? Je te rappelle que tu ne me l'as pas plus demandé avant de retirer ma culotte, connard !
Il se lève également, enlève son casque et le lance violemment par terre, ce qui me fait sursauter. Ses iris sont noires de colère mais aussi brulantes d'un désir mal placé.
— Moi un connard ? C'est toi qui m'as embrassé en premier. T'es ce genre de meuf à tromper celui que t'aimes ?
Je fais un pas dans sa direction, un doigt pointé méchamment vers lui :
— Et toi ce genre de mec à baiser une personne sans rien savoir d'elle.
Il ricane ironiquement en passant sa main dans des cheveux trempés. Mon sweat commence à me faire claquer des dents. La pluie dissimule les expressions de son visage et je n'arrive pas déchiffrer à quoi il pense.
Nathan se met à frotter son nez pendant que mon doigt accusateur reste droit face à lui.
— Pourquoi tu m'as embrassé Audace ?
— Parce que j'en mourrais d'envie !
Il m'attrape fougueusement les épaules et j'en tremble presque. Son regard sombre m'hypnotise et réveille mes désirs les plus profonds.
— Pourquoi tu m'as tenté alors que tu comptes te casser ?
J'entrouvre les lèvres, je n'ai pas de vraie réponse à lui fournir. Je suis bien trop dans le flou. Je suis embrumée par l'odeur masculine qu'il dégage.
Nathan est la pomme et je suis Ève. Mais derrière il y a Dean, qui joue le rôle d'Adam. Quoi qu'il arrive, je sais que je vais tomber pour la tentation et je serai bonne à me faire damner. Je sais que je vais abandonner Dean pour cette sensation aussi courte sera-t-elle.
Il compte reprendre la parole mais je le coupe, plus rapide :
— Demande-moi plutôt pourquoi je ne suis pas encore partie.
Le brun fronce les sourcils mais s'exécute :
— Pourquoi ?
— Parce que ça, je le pointe lui et moi, cette connexion entre nous, c'est beaucoup plus fort que ce que j'ai toujours connu. C'est plus fort que la peur de ce qu'Hoffman et ce pays pourraient me prendre. Parce que je n'ai plus rien et que ce lien est la seule chose qui me garde saine.
Ses traits s'adoucissent très légèrement mais je n'ai pas vraiment le temps d'en observer plus car il se jette sur mes lèvres. Ses deux grosses mains sont accrochées à mes joues roses tandis que les miennes tirent les mèches des cheveux mouillés de sa nuque.
Il me mord la langue et j'enfonce mes ongles dans sa peau. Il me serre douloureusement contre lui et je me colle plus près de son corps. On se bat encore, cependant cette fois-ci, on exprime réellement ce que l'on ressent.
Ses doigts descendent sous mon sweat et empoigne ma taille qu'il pince à me faire des bleus.
Je gémis. Il grogne.
On oublie complètement qu'on est au milieu de cette route, sous une pluie diluvienne.
On ne pense qu'à se faire du bien en se faisant mal. On ne pense qu'à essayer de comprendre ce lien entre nous qui grandit à chaque coup de dent, à chaque coup de langue.
Il y a quelque chose de vital entre nous. Quelque chose de létal entre nous.
Quand il se sépare enfin de moi, mes jambes tremblent et tous ses muscles se contractent pour me tenir de debout. Il tétanise et je frisonne.
Mes yeux restent plantés dans les siens.
La pluie s'est arrêtée et le ciel redevient même bleu, comme si ce moment avait fait disparaître la rancune que l'on avait l'un pour l'autre.
Je continue à le fixer comme s'il n'y avait que nous. Comme si le monde nous appartenait. Comme s'il n'y avait pas d'épée de Damoclès au-dessus de nous. Comme si nous avions toute la vie.
— Ne pars pas, murmure-t-il, réalisant qu'il a besoin de moi autant que j'ai besoin de lui.
— Jamais.
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ALOOOOOOORS
BONJOUR
Vous allez bien ? Je crois qu'après ce chapitre, vous ne pouvez qu'aller bien.
Si je peux vous faire un petit spoil : Audace et Nathan, c'est en rien un couple comme les autres. C'est même pas un couple en vrai. C'est juste deux humains qui savent pas comment exprimer leur connexion différemment. Ils savent pas se dire je t'aime naturellement, mais est-ce qu'on peut dire qu'ils s'aiment ? C'est à vous d'en décider pour le moment.
Je vais peut-être en choquer certain hihi, mais je préfère dix milles fois le couple Audace/Nathan que le couple Ivy/Jess ouppppppps🤐 c'est différent certes, mais pour moi c'est le genre d'amour que je veux : quelque chose qui fait mal et qui fait du bien en même temps...
Alors qu'en avez vous pensé ? Du moment de l'immersion ?
Je publie régulièrement parce que je sais que vous attendez tous la suite (cc les copines) mais j'écris vraiment un chapitre par jour 🙈
Bref, je retourne...écrire ?😌
love, cause it's the only thing that makes you feel alive ❤️
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