« 2.1 - why
▪ LOVE AND WAR by FLEURIE ▪
❝ you can't stop a war if there's going to be one. — Unknown ❞
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AUDACE
Le regard droit devant moi, je laisse Marco défouler sa colère sur moi. Mais peu importe ce qu'il me fait comme remarque je n'arrive pas à cesser de sourire.
On a réussi, et même si les conséquences me terrifient, je veux célébrer notre victoire. On a libéré trente et une personnes au total, sans parler du fait que j'ai réduit en cendre les sous-sols.
— C'était complètement immoral, répète de plus belle Marco, vous auriez pu vous faire attraper. Ou même pire, exécuter.
— Mais ça n'a pas été le cas, comme je l'avais prédit, je surenchéris mesquinement, fière de moi.
Mike hoche lentement de la tête, il sait que Marco ne pourra pas me réprimander longtemps. C'est un grand pas pour la révolution, un nouveau virage.
Je sais que le brun est de mon côté pour cette mission. De toute manière, Marco n'aurait jamais eu les tripes de nous envoyer la faire. Et même si tout aurait pu déraper, ça n'est pas arrivé.
J'ignore tout de même la voix dans ma tête qui me dit que c'était trop simple. Que ces avions de chasse n'auraient pas dû faire demi-tour. Ça n'avait aucun sens. Et pourtant, nous sommes là, tous en vie.
Le latino fulmine en contenant aussi bien sa joie que sa colère. Il est seulement vexé de ne pas pouvoir s'attribuer tout le mérite. Malgré cela, il est fier de notre réussite, je le vois bien.
— Comment va Nathan ?, concède-t-il finalement en se laissant tomber sur une chaise de bureau.
Je rabats les mèches fines qui me camouflent les yeux, derrière mes oreilles en laissant le brun répondre :
— On attend toujours qu'ils reprennent pleinement conscience, explique-t-il en allumant une cigarette sous mon regard désapprobateur. Harry est en train de passer une batterie de tests, il devrait être sur pieds d'ici une petite heure.
D'après Harry, Nathan a été sédaté après une fête que le Président aurait donné pour la nouvelle année. Quand il est revenu dans les sous-sols, il était déjà inconscient et l'est depuis ces trois derniers jours.
Mike inspire une grande bouffée de nicotine en laissant la fumée descendre le long de sa gorge jusqu'à ses poumons. J'imagine le picotement tapisser le fond de sa bouche et mes épaules se couvrent de frissons. Je déteste le goût de la cigarette.
Marco acquiesce doucement de la tête.
— Très bien. Je vous laisse deux jours. Après ce lapse de temps, on préparera l'unification des villes, en commençant par Venturia.
Je tressaille. On y est : aux portes de la guerre.
Le but de la Résistance a toujours été d'unifier les grandes villes, plus on en aura dans notre camp, plus il sera facile de prendre Hellysium. Si nous marchons tous ensemble, nous avons une chance.
En ce moment même Bob et Ryan, dont l'épaule à été soignée, sont en train de faire le montage des séquences des sous-sols, celles filmées avant que je ne les fassent exploser, laissant seulement un tas de graviers. Elles seront ensuite délibérément balancer sur internet, après cela tout le monde pourra les voir sur leur watchphone.
Cameron est lui en route pour Calica, sa mission de repérage touche à sa fin. Alexia, la résistante aux cheveux rouges et son équipe rentrent également avec lui.
J'ai quelque peu hâte de le revoir, ça fait un bout de temps maintenant.
Une fois que Mike a fini d'échanger de simples banalités sur l'avancée du recrutement de masse, le brun et moi sortons enfin de la tente de commandement.
Je laisse mes pas me guider jusqu'à l'immeuble où Nathan a été pris en charge. Je veux être à ses côtés quand il se réveillera.
Cependant lorsque j'entre dans la pièce où il réside, Harry et Lizzie sont déjà là. J'envisage de faire demi tour mais Mike me pousse à l'intérieur.
Il s'avance jusqu'à Lizzie et presse son épaule affectivement :
— Pas de changement ?
Elle secoue la tête. Son état est toujours stable, il reste pourtant inchangé ce qui m'irrite autant que de voir Harry se lever et se diriger dans ma direction.
J'ai réussi à l'éviter jusqu'à notre retour à Calica, je ne pourrais malheureusement pas le fuir le restant de ma vie.
— Comment te sens-tu ?, demande-t-il en esquissant un geste vers mon bras.
Je lève ma main avant qu'il ne m'atteigne, faisant mine de me recoiffer.
— Bien, merci de ta considération.
Ma voix est toujours aussi tranchante.
Je n'arrive juste pas à faire semblant. Je suis en colère contre lui. Et c'est un euphémisme. En réalité, je suis en colère contre toutes les personnes présentes dans cette pièce, Nathan inclus. Si Mike était au courant, il l'était forcément lui aussi.
Et dire que j'ai évoqué mon père lors du repas d'anniversaire de Mike. Je leur ai confié une part de mon ancienne vie, j'ai parlé d'un homme qu'ils avaient eux-mêmes déjà côtoyé et ils n'ont pas jugé bon de me mettre au courant.
Je me sens trahie d'une certaine façon, et il faudra bien que je leur dise le fond de ma pensée à un moment donné. Malheureusement, je crois que c'est sur Harry que je passerai mes nerfs en premier.
— Audace, je sais que...
Je ne veux pas lui parler, je ne veux rien avoir à faire avec lui. Il n'est pas prêt à ce que je pourrais lui cracher au visage s'il me forçait à le faire.
— Non, je le coupe brusquement en élevant la voix, peu importe l'excuse que tu as à m'offrir, je n'en veux pas.
Il referme la bouche, pas le moindre dérangé par les regards pesants des deux meilleurs amis l'un contre l'autre. Et dire qu'ils étaient au courant.
— Mais si je pouvais t'expliquer, soupire-t-il tout de même.
Je plisse les yeux, j'ai l'impression d'avoir le cœur à l'air libre, la chair à vif :
— Peu importe ce que tu as à dire, tu as dix ans de retard.
Il se tait de nouveau.
J'étais jeune quand il était parti, mais j'aurais pu comprendre. Il aurait pu le dire à maman ou même écrire une lettre. Il a juste préféré partir sans rien nous avouer.
Et même si je meurs d'envie de savoir ce qu'il a bien pu faire pour se retrouver en prison, ou comment il est devenu le bras droit du Président : je suis bien trop en colère contre lui.
Je n'arrive pas à soutenir son regard plus longtemps. Pourquoi Harry devrait-il être mon père ? Tout aurait été plus simple s'il n'avait été qu'un homme parmi d'autres.
L'alliance, les gènes dans mon dossier, le sentiment de déjà-vu, la date de mariage, la haine d'Houston, le souhait de sauver Harry au plus vite du groupe.
Tout le ramène à lui et moi.
Et d'une certaine façon, j'imagine que la mort de William n'avait rien de vraiment anodin finalement.
— Je suis désolée que tu aies dû l'apprendre de cette façon, déclare-t-il malgré ma mise en garde. J'aurais aimé qu'on se retrouve dans d'autres circonstances.
— J'aurais aimé qu'on ne se retrouve pas du tout, je marmonne mais il ne semble pas m'entendre.
Il poursuit sans se soucier de mon avis, visiblement :
— Je suis sincèrement navré que tu aies dû vivre tout ça seule. C'est pour cela que j'ai demandé à Ryan et Nathan de veiller sur toi, dès lors où j'ai su ton transfert.
Je vacille d'un pas en arrière. J'ai la tête qui tourne. Que Ryan était de mèche depuis le début ne m'étonne que très peu. Mais Nathan ?
Je sens des dizaines de questions prêtes à franchir mes lèvres mais je me contiens. Est-ce pour cela qu'il s'est intéressé à moi dès le premier jour ? Parce que mon soit-disant père lui avait donné pour mission de veiller sur moi ?
Ce n'est plus des questions que j'ai au bord des lèvres : c'est mon cœur.
— Comment ça ?, répond Lizzie qui s'est levée.
Peut-être qu'ils n'étaient pas au courant de tout visiblement.
— Marco nous a dit que tu n'étais pas au courant de sa présence à Hoffenwald.
Je lève les sourcils, combien de choses m'ont-ils cachés sur moi depuis mon arrivée ?
Harry passe sa main sur son front, dépassé par la situation. Tant mieux, on est deux.
C'est cependant vers moi qu'il se tourne pour répondre aux questions de Lizzie :
— J'ai confié des choses à Hoffman que je n'aurais pas dû. Il était mon supérieur et je lui ai offert moi-même une opportunité de te choisir.
Les sourcils froncés, je le dévisage mais le laisse parler.
Une opportunité de me choisir ?
— Dès lors où j'ai entendu parler de ton transfert ici, j'ai confronté le Président mais il n'a rien voulu savoir. Et ensuite, il y a eu ton frère et j'ai su que ce n'était pas une coïncidence. Qu'il vous avait choisi délibérément.
La théorie de gène qu'Houston a essayé de nous faire rentrer dans la tête est donc fausse. Ou en tout cas, je n'en fais pas partie.
Hoffman savait avant même de me sélectionner qui j'étais, ce qui prouve bien que je n'étais pas destinée à être ici.
— Je me suis ligué contre lui et il ne lui a pas fallu longtemps pour découvrir mon lien avec la résistance. La suite tu la connais probablement.
Hoffman l'a arrêté et jeté dans les sous-sols. Ses joues creuses et son regard fatigué sont les marques de son passage à répétitions chez les expérimentateurs. Je devine même ses bras perforés d'aiguilles en tout genre sous le pull large que Marco lui a donné.
Harry passe une main contre sa bouche en reprenant sa respiration, comme s'il s'était retenu de baisser sa garde pendant tout ce temps :
— Je sais que j'ai raté beaucoup de choses dans ta vie, dans celle de William, mais je suis là maintenant.
Une brûlure me foudroie instantanément le cœur. Il ne sait pas pour Will.
Mike et Lizzie ne bougent pas en arrière-plan. Je me sens coincée dans une autre réalité.
— Je me doute que tu as dû prendre les responsabilités que j'ai laissé en partant. Et je ne pourrais jamais assez te remercier d'avoir pris soin de notre famille.
Un gloussement s'échappe de ma bouche : c'est plus fort que moi. De quelle famille parle-t-il ? Je suis le dernier vrai membre qui la constituait.
Je n'arrive pas à prononcer un mot, de toute manière, je risquerais de lâcher plus qu'une bombe si je le faisais. Comment je suis censée lui apprendre que sa femme et son fils sont morts ?
Je ne sais même pas pourquoi je cherche à prendre des pincettes avec lui. Il n'en aurait pas pris pour moi. Je continue alors simplement de rigoler pour détendre mes nerfs.
— Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?, se vexe-t-il en me dévisageant.
— Ce n'est pas ta famille, ça a arrêté de l'être quand tu es parti sans nous en informer.
Et sans prévenir, c'est lui qui me bombarde :
— Ta mère était au courant de mon départ. Elle doit être morte d'inquiétude sans toi et William.
Je recule sans contrôle sur mes pieds et mon dos frappe le mur dans un petit bruit. Une légère douleur prend place entre mes omoplates. Elle semble si inexistante à côté de celle que je ressens à l'intérieur.
Maman était au courant pendant toutes ces années ? Elle savait qu'il était parti pour une raison. Elle savait probablement qu'il ne reviendrait jamais et elle n'a pas jugé bon de me mettre au courant.
Peut-être pas quand j'avais douze ans, mais lorsque j'en ai eu quinze, dix-sept ou dix-neuf, ça ne lui a jamais traversé l'esprit que j'étais assez grande pour comprendre ? Assez mature pour apprendre la vérité ?
Une puissante haine s'éveille dans ma poitrine, remontant dans ma gorge et cette fois-ci, je ne retiens pas mes mots blessants :
— Un autre secret qu'elle a emmené dans sa tombe.
Ma phrase a l'effet escompté. Harry blêmit et je remarque même ses genoux trembler, prêts à s'effondrer sur le sol.
Je repense au jour de son enterrement, moi et William, regardant ce trou sans fin. Plus j'y repense et plus je me demande si je connaissais réellement cette femme que j'enterrais.
Plus j'y repense et plus je me demande si j'ai connu une seule des personnes qui a fait partie de ma vie.
Mon père était et est un menteur. Il nous a tous pris et arrive encore aujourd'hui à me prendre le peu qu'il me reste.
Dean était la personne qui me connaissait le mieux, mais après tout, était-ce réciproque ? Qu'a-t-il pu lui arriver pour qu'il laisse William se faire arrêter ?
Nathan dont je suis tombée amoureuse m'a aussi menti sur notre passé, ses connaissances ou même sur la vraie raison de notre rencontre. Il a eu des centaines d'opportunités de me le dire, tout comme ma mère, et ils m'ont jugé trop idiote pour comprendre. Ou pire, trop faible pour l'entendre.
Mike, Lizzie et Ryan étaient au courant depuis un bout de temps. Ils m'ont quand même gardé hors de la confession. Est-ce c'est pour ça qu'ils m'ont fait rentrer dans leur groupe ? Pour m'avoir sous surveillance ?
Je me suis trompée sur chacun d'entre eux.
— J'aurais dû fuir sans jamais me soucier de l'un d'entre vous.
Le visage de Lizzie se déforme dans une grimace et elle se lève, s'approchant précipitamment de moi.
— Non, je lui ordonne froidement. Vous étiez tous au courant et vous n'avez rien dit.
Je redresse le menton, plus menaçante que jamais. Ma colère n'a pas de limite aujourd'hui, et j'ai une forte envie de faire du mal autour de moi :
— Vous feriez mieux de sortir, je veux être seule quand il se réveillera.
Lizzie est la première à sortir, les yeux brillants de larmes. Harry tourne les talons en deuxième à ma plus grande surprise. Non, il ne va pas s'en tirer avec une seule cicatrice. Je n'ai pas eu cette chance.
— Tu veux savoir où est William ?
— Audace, tonne la voix de Mike à quelques mètres de moi.
Je l'ignore. Le cinquantenaire hoche la tête, un regard connaissant.
Mon visage est impassible, prêt à foudroyer l'homme que j'appelais autrefois papa :
— Probablement dans une des fosses que ton supérieur a creusé.
Comme attendu, il se décompose face à mes mots. Ses yeux identiques aux miens se voilent d'une douleur que j'ai bien trop de fois connu également.
Mike passe devant moi en me dévisageant :
— Tu ne vaux pas mieux que les personnes que l'on tente de condamner.
Il attrape Harry pour le sortir de la pièce, lui qui arrive à peine à mettre un pas devant l'autre et je claque violemment la porte derrière eux.
J'attrape l'objet le plus près de moi et passe mes nerfs sur une des chaises présentes dans la pièce.
Je frappe dedans et le premier pied se brise, j'entreprends alors de casser les autres.
Mon impulsivité me dit de passer à la suivante, cependant, un mouvement vers ma gauche attire mon attention. Le corps de Nathan frissonne sous le froid glacial de la pièce et ses paupières s'apprêtent à s'ouvrir.
Je lâche alors le dossier en bois et m'approche de lui.
Je sens mon corps et mon pouls se calmaient instantanément, comme si on m'avait administré un puissant relaxant.
Il émerge à peine de son coma, qu'il tourne la tête vers moi. Ses yeux endormis et légèrement vides scrutent mon visage.
Son teint a retrouvé sa couleur habituelle, une nuance légèrement bronzé et des taches de rousseurs s'étalent sur son nez et son front.
Inconsciemment, je plonge ma main dans ses cheveux longs et secs.
Il tente de garder les yeux ouverts mais je sens bien qu'il est aux portes du sommeil malgré lui.
— Audace, murmure-t-il d'une voix à peine audible et fragile comme s'il l'avait perdu à force de crier d'une quelconque douleur.
— Chut, je chuchote à mon tour en caressant l'arrière de son oreille.
Je suis toujours autant énervée contre lui, néanmoins le voir dans cet état me rend incapable de l'être réellement. Et puis, ce n'est pas le bon moment pour lui tomber dessus.
Je veux juste être avec lui. Moi qui pensais il y a encore à peine un mois qu'il était mort.
Il presse sa joue dans ma main en luttant pour garder ses yeux ouverts.
— Rendors toi, je ne vais nulle part.
Il essaye de prononcer quelque chose mais je le coupe en déposant brièvement mes lèvres sur les siennes. Leur contact m'a terriblement manqué.
— Dors.
Il arrête finalement de rester éveillé et sombre dans un nouveau semi-coma pendant que je ne bouge pas d'un centimètre, en l'observant, apaisée.
***
Une bonne heure a dû s'écouler lorsque finalement Nathan reprend conscience.
Je le sens remuer contre ma main remplie de fourmis.
Son souffle régulier a eu raison des dernières onces de colère que je détenais et j'ai fini par passer tout mon temps à le regarder.
Je n'arrivais et n'arrive toujours pas à décrocher mon regard de son visage. Il est tellement différent de quand je l'ai vu pour la dernière fois.
Il papillonne des paupières, dévoilant ses yeux d'un brun presque noir. Sous le droit se loge un bleu virant au violet et jaune. Son œil gauche est lui gorgé de sang. Son arcade sourcilière est ouverte comme à son habitude. Il a probablement dû avoir le nez cassé parce que je remarque une fine cicatrice sur ce dernier. Ses mâchoires sont creuses, saillantes.
Et plus globalement il dégage une forte odeur de sang, de médicaments et de transpiration.
— Hey, murmure-t-il en tentant de me regarder.
— Hey.
Nous nous observons dans un silence léger.
— J'ai cru que je ne te reverrais plus jamais.
Un fin sourire s'étire sur mes lèvres. Moi aussi, j'y ai bien cru.
— Mais tu es là maintenant.
Il dégage son bras faible qu'il passe dans mon dos et m'attire subitement dans une étreinte réconfortante.
Je plonge mon nez dans son cou et laisse son corps frais imprégner le mien.
— Oh, Audace.
Ce n'est qu'un simple soupir néanmoins il se réfugie tout au fond de ma cage thoracique. Il s'imprime jusque sous ma peau.
Nathan est à la maison.
Je ne sais pas quoi lui dire, par où commencer. La scène est juste si irréelle.
J'étais prête à tout sauf le revoir, et même dans mes meilleurs scénarios, je n'arrivais pas à sauver Nathan. Pourtant le voilà.
— Tu étais mort.
Il grimace et la blessure de son sourcil se remet légèrement à saigner.
Je le vois ouvrir la bouche pour dire quelque chose quand la porte s'ouvre brusquement sur Ryan. Il ne prend ni le temps ni la délicatesse de saluer Nathan.
Son regard se pose sur moi, le visage fermé et plus que sérieux.
Il n'a pas besoin de me le dire, je sais déjà.
Hoffman a frappé.
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Coucouuuuu, bon je sais que je suis un peu en retard (un peu^^)😭😭
Mes partiels se sont globalement bien passés même si je pense aller aux rattrapages pour une matière.
Ce chapitre est assez long et c'est bien pour ça que j'ai eu dû mal à l'écrire. J'espère qu'il vous plaira tout de même.
À très vite ❤️
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