« 1.8 - calica
▪ MR. SANDMAN by SYML▪
❝ Le pire est pourtant encore à venir. — Mike Smith ❞
•—•
AUDACE
Le warcraft se pose enfin sur la terre ferme et Mike se réveille naturellement de mon épaule sans que je n'ai besoin de le faire.
Aucun de nous deux ne fait de commentaires de comment il en est arrivé à s'endormir sur moi et je retire ma ceinture de sécurité, prête à sauter.
Les portes du vaisseau s'ouvrent dans un brouhaha strident, accompagné de bourrasques de vent.
Je descends les marches en me couvrant d'un foulard, l'air fouettant mon visage et rabattant mes cheveux en arrière.
Une fois le moteur du véhicule éteint, le vent retombe tout doucement et je suis à même de discerner les alentours. Nous sommes en pleine forêt.
Les arbres qui m'entourent sont si hauts et si verts que j'en ai le vertige. Venturia est une ville verte mais la végétation qui la compose n'est rien comparé à ce que je vois actuellement.
— Mike !, s'écrit une voix familière.
Je me tourne dans la direction du son et un sourire que je n'arrive pas à retenir se peint sur mes lèvres.
Mike fait tourner dans ses bras Lizzie qui rigole. Violette s'avance vers moi et m'attire dans une longue et douce accolade.
— Tu m'as manqué, Audace, avoue la blonde en se reculant pour m'observer. Toujours aussi balafrée à ce que je vois.
Je porte mes doigts à mon visage. Mon nez est rempli de sang sec et ma pommette est gonflée.
— Tu m'as manqué aussi, j'ajoute simplement alors que la brune à quelques mètres de nous se jette sur moi.
— Audace, oh mon dieu, j'ai l'impression que ça fait une éternité. C'est si bon de te revoir !!
En se séparant de moi, elle attrape ma main et celle de Mike.
— Heureusement que vous êtes là, je ne supportais plus Violette toute seule, blague-t-elle tandis que cette dernière lui frappe l'arrière du crâne.
Lizzie feint avoir mal quelques secondes puis regagne son incontournable sourire éclatant.
— Où sommes-nous ?, je demande, toujours aussi submergé par le bois.
Hoffenwald semble encore détenir tellement de mystères que je ne cesse de m'émerveiller devant peu.
— Bienvenue à Calica ! Lizzie et moi avons été mutées il y a deux jours ici. Nous avons pris en charge un groupe de résistants.
Violette emploie cette intonation dans sa voix qui me rassure, m'apaise. Je laisse un soupir de soulagement franchir mes lèvres. C'est comme si je venais de retrouver ma place : il ne manque plus que deux personnes.
Je sens le regard de Mike sur moi et je n'arrive pas à retenir plus longtemps l'information qui me brûle la langue et le cœur.
— Nathan est en vie.
Le brun n'a pas le temps de réagir, les deux filles ont déjà leurs yeux posés sur moi.
— Quoi ?, répondent-elles simultanément, les mêmes émotions traversant leur visage.
Espoir. Réticence.
Elles veulent y croire mais la peur d'une énième déception les empêche de se réjouir.
— Comment s'est possible ? Je l'ai vu mort, intervient Lizzie qui est la première à reprendre la parole.
— Une infirmière en a parlé au Président, on les a entendu grâce à la radio que Marco voulait que l'on récupère.
— Ce n'est pas possible, Audace, répète calmement Violette en tendant une main vers mon bras.
Je me dégage vivement. Ce n'est pas le moment qu'elles me prennent pour une folle ou même qu'elles anéantissent une des derniers choses qui me donne le courage de me battre.
— Mike dit leurs !
Ce dernier a les yeux fixés sur le chemin terreux, j'ai comme le pressentiment qu'il ne veut pas me soutenir. Comme s'il y a quelque chose que j'ai fait ou dit, le contrariant.
— Mike !
Ma voix se fait plus sévère et je sens une future colère picotait le bout de mes doigts.
— C'est vrai, annonce-t-il finalement, achevant le duel dans sa tête. Nathan est vivant.
— Mais comment ?
Lizzie a élevé elle aussi le ton. Son incompréhension est toute à fait justifiée, elle était là quand le cœur de Nathan s'est arrêté.
— La fiole.
Je fronce les sourcils, ne comprenant où il veut en venir. Pourtant le visage de Lizzie se détend et tout prend sens pour elle.
— Comment s'est-il débrouillé pour l'ingurgiter ?
Mon menton se tourne vers Lizzie puis vers Mike, en tentant de comprendre le chinois qu'ils font. Je suis rassurée de voir que c'est aussi le cas de Violette.
— Il ne l'a pas bu, mais par je ne sais quel miracle, il en a reçu suffisamment dans son organisme pour arrêter son cœur et le faire repartir.
— Tout s'explique, murmure la brune en passant sa main sur son front.
Le groupe se dirige vers le campement présent à quelques kilomètres et pendant ce temps, Lizzie m'apprend que le gouvernement a mis en place des sérums assez puissants pour arrêter et faire repartir le cœur, afin de duper certaines morts.
Lorsque Aiden a tire sur Nathan durant l'épreuve finale, le brun portait la fiole sur lui si un dérapage venait à avoir lieu, c'est ce qui lui a sauvé la vie.
Je n'arrive pas à croire que Nathan a fait tout ça pour moi, qu'il était prêt à me laisser repartir à l'extérieur, en sachant très bien qu'il ne pourrait jamais venir avec moi. Il a sacrifié et met en péril tellement de chose pour moi : et au final, c'est lui qui se retrouve dans ces sous-sols.
Une fois que nous arrivons au campement, je remarque que le décor autour de moi ressemble à un champ de bataille. Nous sommes au milieu de Calica, mais tout est ravagé. Elle me ferait presque penser à Bartow avec ses immeubles fissurés, les portes et vitres brisées, seulement le silence en moins.
Les véhicules autonomes sont balafrées d'impacts de balles, les néons normalement allumés sont éteints, et le drapeau du Président est en berne, signe que des personnes sont mortes ici.
Des tentes de fortune sont installées dans les débris, là où des gens s'entremêlent pour soigner les résistants rescapés et nourrir les réfugiés.
— Que s'est-il passé ?, je demande doucement, le cœur au bord des lèvres.
Très bizarrement, le paysage me renvoie à l'image que j'ai de la troisième guerre mondiale. Je ne l'ai jamais vécu, cependant, ma grand-mère oui. Et de son vivant, elle m'en parlait énormément.
Les dégâts de la guerre étaient plus matériels que humains, mais les villes qui ont subies les violents combats étaient toutes comme Calica, remplies d'innocents : de femmes et d'enfants qui ont péri ou étaient très gravement blessés.
On pouvait, il paraît, les entendre geindre de douleur à des kilomètres à la ronde. C'est ce que ce décor m'évoque.
Des humains de plus qui ont défié l'égo du président et ce dernier qui a répliqué en frappant plus fort. Parce qu'il frappe toujours plus fort.
— Des soldats ont fait une décente pour te trouver mais quand ils ont su que tu étais à Venturia et qu'ils s'étaient trompés : ils ont enlevé des résistants et fusillé le reste.
Mes poils d'avant-bras se dressent instantanément d'effroi. Le fait que l'origine de leur malheur soit mon existence me révulse. Le président va bien trop loin pour une personne. Et quelque chose me dit que ce n'est que le début.
M'engager à faire la guerre, va tuer beaucoup de monde. Sur les deux fronts. Et je ne sais pas encore si mes épaules sont assez fortes pour supporter cette responsabilité de plus.
— Aucun ne te tient responsable de cette attaque, Audace, ajoute Violette comme si elle se sentait obligée d'ajouter.
Ils ne me tiennent peut-être pas coupable, néanmoins, moi je le fais.
— Marco est par ici, affirme simplement Lizzie en attirant Mike et moi vers une tente verte foncée.
Le chef de la Résistance a fait le déplacement le plus rapidement possible, une fois qu'il a appris que la ville s'était faite attaquer. J'imagine qu'il a désormais plié bagage.
Le brun me tient la porte en tissus pendant que je me baisse pour entrer. Le latino discute avec Wendy Hopkins, blessée à la hanche, en analysant une carte du pays. Bob aussi est là, le visage fermé et dur.
Lorsque je franchis le pas, ils cessent leur discussion et se tournent vers moi. Je soutiens leur regard, pas certaine de pourquoi je ne me sens pas la bienvenue.
Mike est sur mes talons. Il se stoppe lui aussi dès lors où il capte l'atmosphère anxiogène.
Marco est le premier à parler :
— Heureux de voir que vous allez tous les deux biens.
L'entraîneuse blonde et Bob évitent soigneusement mon visage. Ils ont l'air d'avoir perdu beaucoup dans cette ville et je ne peux pas leur en vouloir.
— J'ai la radio, s'exclame le meilleur ami de Nathan en tendant la mallette qu'il déverrouille sous leurs yeux.
Le chef de la résistance sourit, visiblement soulagé d'être enfin en possession de cet objet.
— Vous avez fait du beau travail. Il ne nous reste plus qu'à secourir Harry.
— En parlant de ça, commence Mike, Nathan est toujours en vie. Il se trouve aux sous-sols.
Les trois résistants se jaugent entre eux, la surprise peignant leur visage. Ils ne posent cependant aucunes questions, comme s'ils avaient directement compris que c'était la fiole qui l'avait maintenu en vie.
C'est Bob qui décide de couper court au silence :
— Très bien, nous le libérons avec Harry et les autres résistants pendant l'attaque du quartier.
***
Je finis de désinfecter la blessure sur ma joue en m'observant dans le miroir cassé. Le bleu commence déjà à virer à un violet déroutant. Ça ne me fait pas mal, comme si mon corps avait appris à supporter les douleurs du quotidien. D'une certaine façon, c'est bien le cas.
Je jette le coton dans la corbeille, en récupère un propre que j'imbibe d'alcool et applique sur ma lèvre fendue.
Ça brûle et j'ai un léger mouvement de recul. En relevant les yeux dans mon reflet, j'y vois un visage qui me paraît revenir d'entre les morts.
J'abaisse alors ma compresse sur l'évier sale et me tourne vers le blond. Sa barbe a largement poussé depuis l'épreuve finale et j'aurais presque du mal à le reconnaître :
— Mikhaïl, je m'entends dire en levant un sourcil.
— Salut Audace.
Il a l'air fatigué, même épuisé comme s'il avait vu les pires choses que le monde est créé. En réalité, il les a vu ces choses.
Je ne sais pas réellement ce qu'il me prend mais je sépare la distance entre nous et plaque mon visage dans son torse, encerclant mes mains dans son dos.
Il ne bouge pas dans un premier temps, probablement surpris par mon acte. Nous n'avons jamais été proches, nous engueuler était bien plus simple. Mais là tout de suite, je sais qu'il a besoin de cette accolade. Que j'en ai besoin aussi.
Nous avons tous les deux été l'épreuve finale, nous avons tous les deux combattu sur le même champs de bataille, et nous avons tous les deux vu mourir nos camarades sans pouvoir rien y faire.
Puis il me prend lui aussi dans ses bras.
— Ça fait si longtemps.
Il hoche de la tête en s'écartant. Marco l'avait assigné à Calica avec une grande partie des autres nouveaux qui s'étaient joints à nous.
Tout d'un coup, je me souviens que la ville a été prise en attaque et j'inspecte le blond à la recherche d'une blessure.
— Tu n'as rien de grave ?
— Non, répond-t-il sévèrement, même pas une égratignure.
Je comprends à travers son ton qu'il aurait préféré être blessé plutôt de voir probablement ses amis mourir.
— Il parait que vous montez un plan d'extraction des résistants à Hellysium.
J'acquiesce, me remémorant les premières ébauches de plan que nous avons faites avec les membres permanents présents. Ce n'est que le début, et Marco pense qu'il nous faudra approximativement deux mois avant de pouvoir faire quelque chose. Cependant je refuse d'attendre si longtemps, c'est pourquoi je réfléchis déjà de mon côté à une solution.
— Je veux y participer, intervient Mikhaïl sans que je ne m'y oppose, ils ont emmené Galy.
Galy était un nouveau de notre promo. Il était également un allié du blond pendant l'épreuve finale. J'imagine qu'ils ont continué de tisser des liens ici.
Je visualise ce garçon, plus jeune que Mikhaïl et moi être jeté dans les sous-sols et je grimace sans pouvoir me retenir.
— D'accord, je dis, j'en parlerai à Marco.
Lizzie rentre à ce moment dans la maison que je me suis appropriée pour panser mes blessures.
— Le dîner est prêt. Vous nous joignez à nous ?
— Bien sûr.
— Sans moi, merci, sourit tristement mon ancien partenaire en tournant les talons.
Lizzie le regarde partir silencieusement, ensuite, ses yeux se posent sur moi :
— Tu vas bien ?
Je hausse les épaules. Rien n'ira bien tant que cette guerre, à peine commencer, ne sera pas finie.
— Mangeons, je décide d'ajouter simplement.
Elle m'attrape par le bras, comme elle a toujours pris l'habitude de faire, et je la laisse me guider jusqu'à l'hôtel de ville. Là-bas, des gens se sont unis pour préparer un festin et les servir aux survivants.
Une femme d'une trentaine d'années et tenant un bébé d'à peine quelques mois me tend un bol de soupe que je récupère avec reconnaissance.
On me donne aussi du pain et des cupcakes au chocolat.
Je m'installe dans les escaliers, là où d'autres personnes dégustent déjà leur repas en discutant.
Lizzie s'assoit à quelques mètres de moi et porte la cuillère bouillante à ses lèvres.
— Alors racontes-moi, que s'est-il passé en mon absence ?
Elle dit ça d'une façon tout à fait désintéressée et pourtant j'ai l'impression qu'elle sait déjà toute l'histoire. Mike lui en a-t-il parlé ? Ils sont meilleurs amis, après tout.
Je feinte ne rien savoir :
— Nous sommes retournés chez Nathan, et je t'ai récupéré deux jupes en cuir.
Elle ouvre subitement la bouche en grand, prise d'un sourire flagrant, comme je les aime.
Elle pose maladroitement sa soupe sur une marche et me saute presque au cou.
— Tu es la meilleure, tu le sais. Ce que j'en peux plus de ces treillis militaires.
Je rigole tandis qu'elle me plante un baiser sur la joue et se réinstalle.
— J'ai pris du café et une palette pour Violette. Je suis sure que ses paupières multicolores lui manquent.
Lizzie me remercie une fois de plus, en ventant comment la blonde va être ravie de revoir ses fards irisés.
Puis je n'arrive pas à garder plus longtemps l'information pour moi. Elle sait peut-être déjà de toute manière.
— Lizzie, je commence après avoir avalé un bout de mon gâteau, il s'est passé quelque chose entre Mike et moi.
Elle lève les yeux dans ma direction, m'écoutant attentivement. J'ai confiance en elle et je sais qu'elle ne me jugera jamais même si elle pense que ce que je fais est une énorme erreur. Comme la fois où j'étais partie, prête à massacrer les deadheads. Elle m'avait parlé calmement, avait écouté mon point de vu puis donné le sien, sans jamais décrédibiliser mes sentiments.
J'ai confiance en elle.
— Quelque chose ?
Peut-être qu'elle ne sait pas en fin de compte.
— Je l'ai embrassé, j'avoue en soupirant.
Je vois qu'elle retient son souffle, elle, en revanche.
— Et ?
— Nous avons couché ensemble.
Je baisse les yeux, comme si j'avais honte. Ce n'est pas le cas, je me sens juste mal vis à vis de Nathan.
Lizzie ne dit rien et un instant, je me demande même si elle n'est pas partie. Mais non, quand je relève le menton, elle est toujours là. Ne disant rien.
Elle ne savait pas, j'en suis certaine.
Et peut-être que cela signifie que Mike ne voulait pas lui dire.
— Dis quelque chose, je murmure mettant de côté mon cupcake.
Je me suis coupée l'appétit toute seule.
Elle cligne des yeux, secoue la tête comme si elle sortait d'une profonde introspection.
Je guette sa réaction, je ne m'attendais pas à ce qu'elle saute de joie mais sûrement pas à ce qu'elle semble presque triste.
— Et Nathan ?, ajoute-t-elle enfin après ce qui me paraît une éternité d'embarras.
Je me gratte la gorge, un peu plus gênée.
— Je n'étais pas au courant qu'il était vivant. J'étais triste et Mike, d'une certaine façon, a compris ce que je ressentais au fond de moi.
Elle hoche de la tête, comme si j'avais réussi à la convaincre.
— Le principal, c'est que vous soyez tous vivants, déclare la brune en retrouvant son sourire éclatant.
Et elle le pense vraiment, je le vois bien. Elle jette subitement un coup d'œil à sa watchphone qui vient de s'éclairer :
— Je dois y aller, tu m'excuses ?
Elle m'offre un nouveau sourire, refermant complètement l'épisode précédent et se lève pour débarrasser.
Je la laisse partir, sachant parfaitement que la notification reçue est un prétexte pour s'éloigner de moi. Dans un sens, je ne cerne pas totalement sa réaction.
Finalement, elle n'a pas l'air vexé ou énervé, ce qu'elle aurait pu être puisque je suis consciente que me taper ses deux meilleurs amis n'est pas une banalité comme une autre. Mais malgré son sourire, je ne peux pas ignorer la tristesse que j'ai pu lire dans ses yeux.
***
Violette a exigé que je dorme dans la même tente qu'elle ce soir, pour qu'on puisse rattraper le temps perdu : cependant, elle dort déjà profondément dans son sac de couchage rouge.
Les cauchemars étant trop violents cette nuit, je n'arrive pas à fermer l'œil. Il y a également trop de choses dans ma tête pour que j'arrête de réfléchir.
C'est pourquoi, sans réveiller la marmotte à quelques mètres, je travaille en silence sur un plan pour sortir Nathan des sous-sols.
Marco souhaite libérer principalement lui et Harry, en revanche, je suis de l'avis de Bob : secourir tous les résistants nous permettrait trois choses.
Agrandir nos rangs. Les résistants enfermés dans les sous-sols sont des personnes influentes, qui n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent. Ils ne peuvent être que bénéfiques à la cause.
Améliorer l'image de la Résistance. Prouver à ceux qui doutent encore de nous rejoindre, que nous sommes bons et qu'on se bat pour eux.
Enfin, et ce point est purement personnel et égoïste. Énerver le Président. Je donnerais cher pour voir sa tête une fois la mission achevée lorsqu'il sera spectateur du désert que sera ses sous-sols.
Si nous réussissons et que notre plan fonctionne, on enverra un message fort et concret. Ça sera évidemment une déclaration de guerre mais il n'y a qu'une issue possible à la fin de l'histoire.
Je gribouille sur la carte de Hellysium que j'ai récupéré dans la tente de Marco. La ville est grande, les quartiers généraux du Président Hoffman tout autant.
Il faut absolument mettre en place une stratégie de diversion. Il faut que que le Président soit en déplacement ou occupé ailleurs pour que l'on aie que ses sbires à surveiller.
Il faut une petite team, six ou sept personnes maximum, se rendant sur la propriété et des personnes camouflées pour assurer notre protection.
La radio sera un avantage, brouiller les communications dans la résidence nous permettra d'empêcher les gardes ne communiquer entre eux tout en nous assurant de passer plus incognito.
Mes pensées vont vers Nathan. Je ne préfère pas imaginer ce qu'il ressent dans les sous-sols. Je n'arrive même pas à m'imaginer à quoi bien peut ressembler ce lieu si terrifiant.
Je l'imagine seul, persuadé qu'on l'a oublié, qu'on ne sait même pas qu'il est toujours en vie.
— Tiens bon Nathan, je murmure en fixant le tatouage en forme de rose que l'on a en commun. J'arrive pour toi, peu importe ce que Mike, Hoffman ou Marco peuvent bien penser.
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Bon je me rattrape en vous publiant ce chapitre !! Promis, dès le prochain chapitre on rentre dans de l'action !!!
Vous pensez ils vont réussir à sauver Nathan ?
À très vite les loulous❤️
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