» 1.7 - way out
▪ BEAUTIFUL CRIME by TAMER▪
FlashBack
TWO YEARS AGO
❝ Dans les pires moments de sa vie, on se dit que rien de pire ne pourra nous arriver. Jusqu'à que pire arrive.
— Audace Ravenwood ❞
•—•
AUDACE
La sonnerie caractéristique de la fin de l'heure retentit enfin, alors que je gratte les derniers mots que prononcent le professeur et que les autres étudiants quittent la salle. Puis je range mes affaires dans mon sac bandoulière en me déconnectant de ma session de l'écran tactile incrusté dans le bureau en bois.
Je descends les marches de l'amphithéâtre, dernière comme à mon habitude et rejoins le prof attablé à son bureau.
Lorsqu'il me voit s'approcher, il m'offre un sourire, pas surpris du tout, ça aussi c'est une habitude.
— Que puis-je faire pour t'aider Audace ?
Je retiens également un sourire et lui tends mon contre-rendu sur le cerveau et la technologie.
— J'aurais besoin de votre avis sur cet écrit, dis-je en croisant les bras. J'aimerai l'envoyer à la ISSEU.
Il hausse un sourcil et je me pince les lèvres. Je vise assez haut pour mon stage, mais je pense sincèrement avoir les capacités pour l'hôpital le plus prestigieux du pays : Institute de Santé et Social des États-Unis.
Le deuxième plus grand centre du ISSEU se trouve à la frontière de mon État alors j'ai envie de tenter et d'y passer mon semestre.
— Je vais y prêter attention, assure-t-il en replaçant ses lunettes sur son nez. Quelle section ?
— Neurologie, affirmé-je sans ciller.
Il sourit de nouveau, et je relâche la pression qui était présente dans mes muscles.
— Peut-être ai-je face à moi la future meilleure neurologiste des États-Unis. Qui sait ?
Je ris de bon cœur en rougissant, j'adore ce prof. La trentaine et d'une gentillesse incontournable, il m'a toujours poussé à faire plus, à me donner à fond
— Ne vous inquiétez pas, si ça arrive, je n'oublierai pas qui m'a tout appris !
Il acquiesce et après quelques autres petites questions, je finis par quitter l'université.
Je sors mon iPhone 20 en ajustant les plaquettes métalliques qui me servent d'écouteurs contre la peau de ma nuque et lance une musique calme, triste.
Les chansons tristes sont celles que je préfère, elles me permettent de laisser vagabonder mes pensées comme bon leur semblent.
J'arrive à un carrefour alors qu'un drone passe au-dessus de moi, contrôlant par ce fait mon identité. Je n'y prête pas attention. Je n'y prête plus attention.
Il y en partout, à chaque coin de rue. Ils nous surveillent, nous protègent et nous contrôlent d'une certaine façon. C'est d'après le gouvernement, un moyen de s'assurer que tout est sous contrôle.
Ils sont garant de la paix. Ce mot abstrait que l'homme semble tant vouloir atteindre sans jamais réussir.
« Jamais on ne recommencera, jamais nous ne referons les mêmes erreurs »
C'est ceux qu'ils ont promis après les ravages de la conquête de la technologie. Et après la troisième guerre mondiale.
Une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu, seulement des différents entre deux hommes. Mais deux hommes à la tête des plus grandes puissances mondiales avec dans leur main, la nouvelle technologie.
Elle a fait des ravages, pas tant humain que ça mais assez pour marquer les esprits. Ma grand-mère était enfant quand elle a eu lieu, elle m'a expliqué, lorsqu'elle était encore en vie, que des milliers de drones et robots en tout genre survolaient sa maison tous les jours.
Elle a duré dix longues années, où les États-Unis et la Chine se battaient, avec pour soldats, les dernières technologies.
A la fin de la guerre, les deux présidents se sont serrés la main, assurant une nouvelle fois que plus jamais ils ne recommenceront. Que la paix sera maintenue.
Ils ont tenu leur promesse. Jusqu'à la prochaine guerre, j'imagine.
Je reprends ma marche alors que mon esprit dérive sur l'institut. Je meurs d'envie de faire mon stage là-bas. Premièrement parce que c'est le meilleur qui existe de tout le continent mais aussi parce que le corps humain m'a toujours fasciné. C'est ma deuxième année en médecine et déjà à la fin de ma première, j'ai été élue meilleure de ma promotion.
Pas de quoi prendre la grosse tête, je me suis donné les moyens de l'être. Des heures de recherches contre des précieuses de sommeil, j'ai dû faire des choix.
Cependant, même si j'ai un dossier en béton et que je serais probablement prise, il reste un problème. L'institut se trouve à la frontière de la Pennsylvanie et ça reste loin de chez moi. Loin de ma famille. Or ma mère a besoin de moi à la maison, elle a besoin de mon aide.
Après quinze bonnes minutes de marches, je passe enfin le pas de la porte. La chaleur de l'habitat couvre le froid hivernal qui s'abat sur Hackensack.
— Je suis rentrée !, je crie en fermant la porte qui se verrouille mécaniquement.
Lorsque j'arrive dans le couloir, les lumières s'allument automatiquement tandis que je me déchausse. Je grimpe les marches d'escaliers menant à l'étage et dépose mes affaires sur mon lit.
Puis suis le son qui provient de la chambre d'à côté. Mon frère s'y trouve, casque de réalité virtuelle et micro sur la tête.
Il déambule dans sa chambre, deux manettes dans les mains en discutant avec je ne sais qui.
Je m'approche alors de lui et attrape un bout du casque couvrant son oreille :
— Booo !
Il sursaute en se mettant à hurler comme une fillette alors que j'éclate de rire. Il retire vivement tout son artillerie en me fusillant du regard.
— T'es dingue ou quoi ! Tu m'as fait la peur de ma vie.
Je roule des yeux, un sourire sur les lèvres.
— Je te pensais si courageux, je le taquine mais je reprends rapidement mon sérieux. Tu n'as pas des devoirs à faire ?
Il souffle en se laissant tomber mollement contre son matelas.
— Je suis en pleine partie là, Aude !
Je m'assois alors près de lui et hausse un sourcil, lui montrant que cet argument ne marche pas.
— Je la finis et je m'y mets, promis.
Je pèse le pour et le contre et termine par acquiescer.
— Une seule partie ok ?
— Promis, j'ai dit.
Je lui souris et ébouriffe ses cheveux sous son mécontentement.
— Et t'es avec qui en partie ?, je demande en plissant des yeux.
Il baisse son regard en se pinçant les lèvres.
— Dean.
J'attrape alors son micro sous ses protestations.
— Dean, arrête de déconcentrer mon frère, veux-tu !
J'entends son rire en fond avant que William récupère son casque, je m'enfuis de la chambre en courant.
*
— Corticostéroïdes, dis-je en remuant les pommes de terre dans la casserole.
Je me retourne pour découper les oignons en creusant mes méninges :
— Hormone normalement synthétisée par les glandes surrénales. Les corticoïdes synthétiques sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire...
Je cherche la suite en me rinçant les mains.
— Mais ils ont également un effet bénéfique dans le traitement d'une tumeur cérébrale, que ce soit à titre préventif contre les nausées et les vomissements lors de la chimiothérapie, ou alors dans le traitement d'un œdème cérébral.
Un coup d'œil sur mon carnet de note virtuelle m'indique que j'ai tout juste. J'hoche de la tête, fière de moi et entreprend d'apprendre la suite de mon cours quand la porte d'entrée s'ouvre.
Mon cœur se remplit d'anxiété avec un mélange d'espoir qui se réduit à néant lorsque ma mère apparaît dans l'entrée. Foutu cœur.
Je sors de la cuisine, en l'accueillant sourire aux lèvres.
— Coucou Maman !
Je l'enlace comme à mon habitude tandis que mon frère descend les escaliers quatre par quatre.
— Salut 'Man !
Ils échangent des banalités et j'en profite pour m'éclipser, retournant près des fourneaux. Ma mère me rejoint lorsque je finis de mettre la table.
— Merci chérie, dit-elle en retenant un soupir de fatigue.
Je lui offre un petit rictus en la détaillant. C'est dur pour elle, si dur. Elle travaille comme une malade, pour s'assurer qu'on ait un toit et quelque chose à manger dans l'assiette le soir.
Elle bosse dans la plus grande usine du New Jersey. La production de tout type de technologie augmente de jour en jour, et cela signifie qu'elle doit faire des heures supplémentaires. Des heures qui l'achèvent toujours plus.
Nous passons à table dans une bonne entente et les discussions vont de bon train.
— J'ai eu un dix-sept en biologie !, s'exclame mon frère, tout joyeux alors que ma mère me lance un regard suspicieux.
— C'est toi qui lui as fait, avoue !
Je secoue la tête en rigolant :
— Non, non ! Si je l'avais fait, il aurait eu vingt, maman, je blague à demi-sérieuse. Dean l'a aidé.
Un petit sourire apparaît sur ses lèvres. Une sorte d'air serein sur le visage.
— Dean, murmure-t-elle en me dévisageant.
Je me racle la gorge pour cacher mon rougissement et change de sujet :
— J'ai rendu mon contre-rendu au fait.
Elle se prête au jeu, me connaissant par cœur et réplique :
— Oh ! Celui qui t'as pris dix heures à rédiger ?
J'acquiesce, me remémorant le temps que j'y ai mis pour le rendre le plus parfait possible. Aucune faute d'orthographe ne m'a échappé et ce même avec les douze pages qui le composent.
— Tu as déjà réfléchi à ton stage ?
Mon léger sourire se tarie alors que mon cœur se serre pour la seconde fois de la journée.
— Non, je ne sais pas encore, mentis-je en secouant la tête. Quelque chose dans le coin !
Je vois du coin de l'œil, Will baissé les yeux sur son assiette. Ma mère balaye mon mensonge d'un sourire de façade :
— Tu trouveras le moment voulu, je suis certaine.
J'hoche une fois de plus la tête. Mon cœur a une vision bien particulière de mon futur, que ma raison m'empêche ne serait-ce que d'imaginer.
Je clôture le repas en me levant, débarrassant par la même occasion les plats.
*
J'observe le plafond de ma chambre en laissant quelques larmes s'échappées silencieusement de mes yeux. Je renifle et les essuie rapidement. Je me dois d'être forte pour eux. Et pleurer ne changera pas ma situation même si c'est ce que je voudrais le plus au monde.
Parce que parfois j'aimerai que ma vie soit différente, j'aimerai être quelqu'un de différent. J'aimerai vivre à une autre époque, là où le monde ne craint pas comme ça. Un monde où la neige couvre l'herbe en décembre, un monde où la technologie ne nous contrôle pas. Un monde où nous sommes libres de penser et parler comme bon nous semble.
Un monde simple quoi.
Mes pensées sont coupées par le bruit de l'entre bâillement de ma porte qui grince. Je relève la tête vers le visage soucieux de mon frère qui me rejoint sur mon lit.
Après s'être blotti contre moi, j'enroule mon bras contre lui pour le garder le plus près possible.
— Encore un cauchemar ?, je murmure doucement pour ne pas le brusquer.
Je le sens hocher de la tête et soupire. Will a toujours fait des cauchemars d'aussi loin que je m'en rappelle. Mais depuis son départ, ça n'a fait qu'empirer.
— Il me manque Aude.
Je retiens les nouvelles larmes qui veulent franchir la barrière que je leur ai instaurée.
— Je sais, il me manque aussi mais on doit aller de l'avant maintenant.
Il se redresse légèrement, de manière à que je puisse le regarder droit dans les yeux.
— Tu crois qu'il est plus heureux sans nous ?
J'hausse les épaules, n'ayant moi-même pas la réponse.
En réalité, quand papa est parti, je lui ai souhaité tous les malheurs du monde. Il nous a quand même foutu dans une sacrée merde.
Maman a dû augmenter ses heures de travail, j'ai pris toutes les responsabilités qu'il a laissé derrière lui et j'ai formé une carapace intouchable. S'occuper des problèmes des autres pour oublier les miens. Me préoccuper des sentiments des autres en enterrant les miens au fond de moi.
J'ai serré les dents et j'ai encaissé le coup, pour qu'ils n'aient pas à le faire.
Redoubler d'efforts à la maison. Check.
M'assurer de l'éducation de Will. Check.
Me tuer dans les cours. Check.
Consoler maman toutes les nuits. Check.
M'empêcher de vivre ma vie pour qu'ils puissent vivre un minimum correctement la leur. Double check.
Et je ne regrette en aucun cas d'avoir pris cette décision. C'est dur. Mais ça l'est pour tout le monde.
— Aude, souffle William dans mon cou, me faisant par la même occasion revenir sur terre. Tu peux me la chanter ?
Il n'a pas besoin d'en dire plus pour que je sache de quoi il parle. C'est la chanson que maman me chantait quand j'étais petite pour m'aider à m'endormir.
— Bien sûr, je réponds sur le même ton. Ferme les yeux.
Je m'éclaircis la voix puis débute calmement le poème :
— Full moon, when love is in flower,
You're bursting with pride filled with power.
Je caresse délicatement ses cheveux pour l'apaiser alors qu'il soupire de satisfaction ou de fatigue, je ne sais pas trop.
— Full moon, when kisses are tender,
Don't think it's because of your splendor.
Sa respiration ralentit au fur et à mesure que la mélodie s'échappe de mes lèvres.
— Full moon, I know what romance is,
Enough of your sly, knowing glances,
Long after stars close their sleepy eyes,
And the glow from a full moon dies.
Je me redresse, recalant délicatement sa tête contre mon oreiller en replaçant une mèche de ses cheveux. Puis je me penche et embrasse son front.
— My heart will always be full of love for you, murmuré-je.
Je sors du lit en le couvrant correctement et récupère ensuite un gros sweat et un legging noir. Après avoir quitté la chambre, je passe par le salon où ma mère est elle-aussi endormie. Je prends le temps de rabattre une couverture sur elle et d'éteindre la télé, avant de m'habiller et de me faufiler en dehors de la maison.
Mes pieds débutent une course dans les rues de Hackensack et me guident les yeux fermés jusqu'à sa maison. Je ralentis seulement lorsque j'arrive dans sa rue.
Un œil vers ma montre m'indique qu'il est déjà plus d'une heure du matin. La fatigue me guette mais je l'empêche de me gâcher le seul moment à moi.
Je contourne la demeure, passe la barricade et escalade sans difficulté jusqu'au balcon d'où la lumière s'échappe.
Dean m'attend, appuyé contre le mur derrière lui. Quand il me remarque, un sourire vient fendre son visage et il me prend instantanément dans ses bras.
— Salut toi !, dis-je en souriant également. Désolée, j'ai un peu de retard.
Il attrape ma main, caressant doucement mes doigts :
— Pas de problème, je t'ai fait couler un bain. Je me suis dit que ça te ferait du bien.
Mon sourire s'agrandit et je me penche pour embrasser le sien.
— T'es le meilleur.
Il m'entraîne alors jusqu'à sa salle de bain, main dans la main.
Ma relation avec Dean est assez exclusive. La frontière entre notre amitié et l'amour que l'on se porte mutuellement est étroite. Très étroite.
Il n'y a pas vraiment de règles ou de mots pour la décrire. C'est une histoire de feelings.
C'est mon meilleur ami. Ma bulle d'oxygène dans mon étouffante réalité.
Alors je l'embrasse si j'en ai envie, on dort l'un contre l'autre si on en a envie, il prend un bain avec moi s'il en a envie.
Je m'installe dans l'eau bouillante en soupirant de satisfaction sous son regard amusé.
Il s'assoit de l'autre côté, à même le sol et nous commençons à parler de tout et de rien.
C'est mon meilleur moment de la journée.
Et lorsque l'eau devient froide, je décide de sortir et nous rejoignons son lit.
L'un contre l'autre, je joue avec ses cheveux noirs, si foncés, que mes doigts paraissent extrêmement blancs.
— Comment va ta mère ?, demande-t-il en chuchotant.
— Elle est fatiguée et j'ai peur qu'elle finisse par se tuer au travail avec ses heures supplémentaires.
Dean soupire, il sait de quoi je parle. Ses parents travaillent dans une usine de nuit dans des conditions aussi abominables que celles ma mère.
— Et par rapport à ton stage ?
C'est à mon tour de souffler.
— L'ISSEU est trop loin.
Il s'appuie sur ses coudes, un air contrarié en me dévisageant.
— C'est ton rêve pourtant, me contredit-il en cherchant mon regard que je fuis.
— Je ne peux pas laisser ma mère seule.
Il appuie sur mon menton pour me forcer à le regarder dans les yeux.
— Mais je serai là pour m'occuper d'elle et Will, je ne les laisserai pas tu le sais bien !
— Je sais Dean, néanmoins le sujet est clos. Je ne peux pas laisser ma famille pour un foutu stage.
Il laisse retomber sa tête contre l'oreiller et je pose la mienne sur son épaule, en me mordant la lèvre. Un mal pour un bien comme on dit.
Dean ferme les yeux et je m'en veux de l'avoir autant contrarié.
— J'aimerai qu'on se tire d'ici, je chuchote en fermant également les paupières. Juste tous les deux, on prend quelques affaires et on se casse de cette ville de merde.
Je le sens resserrer sa prise contre ma taille. J'ai cette idée dans la tête depuis si longtemps. Et je sais qu'au fond, il l'approuve aussi.
— Et puis, je me rends compte à quel point je suis égoïste et je regrette directement de n'y avoir penser qu'une seule seconde.
— Égoïste ?, ironise-t-il, ce n'est pas égoïste de vouloir mieux Audace. On mérite mieux, tu mérites mieux. Tu ne devrais pas à avoir toutes ces responsabilités, tu ne devrais pas autant te sacrifier pour les autres.
Je le regarde comme je ne l'ai jamais regardé auparavant. Entre Dean et moi, ça n'a jamais été notre truc : les grandes discussions sérieuses.
Normalement, on ne parle pas de ça. On rigole, se change les idées pour oublier mais on n'aborde pas ces sujets réels et douloureux.
— Pourquoi tu me dis tout ça ?, je soupire à bout de souffle.
Il sourit tristement et je sens mon cœur se serré dans ma poitrine.
— Parce que je t'aime Audace et j'ai peur qu'un jour, tu oublies que toi aussi tu as une vie et que tu as le droit de la vivre.
Il baisse les yeux tandis que les miens s'embuent. Ça fait mal ce qu'il me dit. Parce que tout ce qu'il dit est vrai.
— Le pire c'est que ça a déjà commencé. Le stage en est la preuve même.
Je clos mes paupières en me remémorant une phrase que j'avais lu un jour quelque part :
— Savoir qui tu es, Savoir qui tuer.
Dean n'ajoute rien et prétend s'être endormi, c'est sa façon de fuir le problème. Alors je fais de même, prétextant que cette discussion n'a jamais eu lieu.
Parce que la situation ne changera pas.
Je prie tous les soirs pour trouver une échappatoire à quelque chose qui n'en a pas.
Et tous les jours je tue un peu plus la personne que je suis pour cette échappatoire imaginaire.
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Waaaa it's been a while !
J'espère que vous allez bien vous ! 1 mois sans publier, c'est un peu chaud j'avoue.
La fin de 2019 approche et je m'attendais pas vraiment à la finir comme ça...
Côté note c'est un peu catastrophique mais on fait avec...
J'espère que vous ça se passe mieux :D
🌹des avis sur ce flashback ? On en apprend plus sur Audace et sa relation avec son frère ! Et on introduit deux persos assez importants dans la vie et surtout le passé de Audace : sa mère et Dean!
Je compte vraiment reprendre l'écriture pendant les vacances même si je vous avoue que dernièrement j'ai eu du mal à écrire, mais je crois en moi et encore plus en cette histoire. Je n'abandonne donc rien, surtout que j'ai la suite dans la tête, manque plus à mettre des mots dessus.
Je vous fais pleins de bisous !!
On se retrouve avant 2020 j'espère ;) ❤️
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