« 1.0 - lost
▪ APOCALYPSE by CIGARETTES AFTER SEX▪
❝ Tu ne peux pas sauver tout le monde, même si tu essayais. — Lizzie Cain ❞
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AUDACE
Le ciel noir est parsemé d'étoiles, mais aucune ne brille vraiment. Le ciel est comme ça depuis l'épreuve finale.
Il est la représentation même de ce que je suis : vide.
Le froid s'engouffre dans mon pantalon trop large et me donne la chair de poule mais j'ignore cette gêne, parce que je ressens quelque chose.
Les piqûres du froid me rappellent que tout au fond de ce cœur en miette, je ne suis pas encore complètement insensible.
Je regarde le ciel comme s'il allait changer quelque chose à ma vie, comme si ce n'était pas le même que hier, et avant-hier et encore avant-avant-hier.
— Il faut rentrer, soupire la voix lassée de Mike dans mon dos, la tête à travers la fenêtre du conducteur.
Je l'ignore, comme j'ai pris l'habitude de le faire. Je crois qu'il me déteste encore plus qu'avant, dommage pour lui, je ne fais qu'appliquer le comportement qu'il a eu envers moi pendant ces six derniers mois.
— Audace, il faut rentrer.
Je l'entends inspirer profondément, tentant de garder son calme. Peut-être qu'avec un peu de chance, il s'énervera cette fois.
Il sort de sa voiture, claque la portière assez bruyamment dans un élan d'espoir de me faire réagir.
— Si on dépasse les délais, on ne pourra plus sortir. Tu le sais bien, alors par pitié, rentrons.
Je papillonne lentement des yeux sans daigner le regarder puis finis par descendre du capot. Je rabats le gilet qui tombe de mes épaules et engage le pas, ne prêtant toujours aucune attention au brun.
J'ouvre la porte métallique et ne me donne même pas la peine de la retenir pour Mike. L'escalier est peu éclairé mais c'est comme si je le connaissais déjà par cœur.
C'est surprenant de se familiariser à quelque chose en si peu de temps. C'est surprenant de prendre des habitudes si facilement. Néanmoins le plus surprenant, c'est lorsque ces dernières sont bouleversées comment nous réagissons.
Certains s'en trouvent des nouvelles et puis il y a moi : préférant me réfugier dans une bulle d'ignorance plutôt que d'affronter le fait que je suis en milles morceaux.
Je pensais qu'à un moment donné, on arrêtait de tomber lorsqu'on touchait le fond. À croire que mon fond n'est pas prêt de voir le jour.
Je déambule dans le gigantesque couloir de la Résistance, le principal. Des dizaines de personnes me croisent, chacun vagabondant à sa propre occupation, sa propre mission.
Mike marche à côté de moi silencieusement, nous connaissons les locaux par cœur. Et je ne suis là que depuis un mois.
J'aimerai être ailleurs, mais Marco, le chef de la résistance, pense que je suis plus en sécurité ici. Comme si Hoffman pouvait me faire autre chose que de prendre ma vie.
Il faut dire que la fin de son épreuve a mis chaos tout le reste du pays. La résistance nous a extrait du jeu avant que les gardes de Hellysium nous arrêtent. Puis, j'ai retrouvé tous les autres ici : Violette et Cameron, mais d'autres anciens aussi.
Après que le peuple tout entier ait vu l'épreuve, des rebellions ont commencé à éclater dans toutes les régions. J'ai même entendu que des personnes se seraient battus à Bell, cette ville si paisible.
Beaucoup ont pris le partie de la Résistance même s'ils restent très discrets. D'autres ont affirmé que Hoffman était le Président qu'il fallait.
Même si personne n'ose prononcer le mot face à moi, comme si j'allais m'effondrer, je sais ce que l'on a fait. Je sais ce que j'ai fait.
J'ai déclenché une guerre que je vais devoir me préparer à affronter.
Je change de trajectoire, et laisse Mike continuer tout droit pour rejoindre le groupe en me dirigeant vers la salle d'entraînement.
Je donnerai n'importe quoi pour retourner dans le sous-sol d'Harry. N'importe quoi pour revivre les moments à l'intérieur de ce dernier.
Il n'y a presque personne à cette heure. Les gens dorment, certains font des va-et-vient entre le monde extérieur et le souterrain, et enfin les gens comme moi viennent vider leur cœur trop gros contre un punching-ball.
Je ne prends pas la peine de m'équiper ou même de m'échauffer. À quoi bon ? Mon but est de ressentir quelque chose, pas de travailler mes habilités.
J'avais promis à William de le venger, c'est chose faite : Max est mort. Je lui avais promis de réussir l'épreuve finale , c'est chose faite : j'ai réussi et je suis en vie. Je lui avais promis de fuir mais je n'ai plus personne avec qui fuir.
Je frappe un peu plus fort à cette dernière pensée. À croire que les personnes que j'aime le plus finissent toujours par se prendre une balle.
Un autre coup qui fait craquer mes phalanges, qui rouvrent mes plaies.
En réalité c'est faux, je ne suis pas vide. Je ressens un tas de choses mais j'ai tellement peur de baisser ma garde que je préfère les refouler comme si elles n'existaient pas. Comme si ça ne criait pas à s'en arracher les cordes vocales à l'intérieur de moi.
J'ai la haine contre un tas de monde cependant je sais que si je viens à laisser un peu de mou sur cette émotion, je ferai un génocide. Je raserai ce pays de toutes les personnes ayant un jour foulées son sol. J'ai la rage au bout des doigts, des envies de pyromane et des délires de schizophrène.
Ce n'était pas un mensonge, l'épreuve finale bousille vraiment jusqu'à l'os.
Toutes les nuits je rêve de celle qui a fait basculer ma vie dans les ténèbres. Toutes les nuits je vois mon arme tirer, le bruit des rafales en continue, l'odeur métallique du sang frais. Tous les nuits je revis la mort des personnes qui me soutenaient, je revis les coups que l'on m'as donné, la détermination de vouloir me tuer. Toutes les nuits je m'entends chanter l'hymne aux morts. Toutes les nuits je regarde mon cœur s'effilocher sans que je ne puisse faire un mouvement.
Toutes mes nuits sont un perpétuel recommencement de mon pire cauchemar.
Et je suis épuisée alors la seule manière de les éloigner de moi est de taper dans ce sac.
Je n'ai quasiment prononcé aucun mots depuis mon arrivé, pas que je n'en suis pas capable mais si je venais à dénouer ma langue, j'en viendrais à exprimer ce que je ressens et si je le fais, je vais pleurer et m'effondrer.
Hors un soldat ne peut pas combattre une guerre s'il est déjà en miettes.
Kia rentre dans la pièce, je la reconnais au son que font ses talons bas.
— Audace, s'exclame-t-elle à moitié surprise, tu es encore là ?
Elle s'avance jusqu'à moi et je stabilise mon sac sans pour autant lui répondre.
Elle soupire en souriant tristement. Kia est la psychologue qu'on m'a imposé de voir, pas que je n'irais de mon plein gré.
— Comment vont tes cauchemars ?
Je hausse des épaules en débutant des étirements.
— Mike est venu me voir ce matin, il s'inquiète de plus en plus pour toi.
Je ne peux pas m'empêcher de rigoler en touchant mon pied avec mes doigts.
Mike qui s'inquiète pour moi ? Ça ne va pas dans la même phrase.
— Je suis sérieuse Audace, il tient énormément à toi et il pense que tu devrais réellement te confier à moi, ça pourrait peut-être te soulager d'un poids. Tourner la page, et faire ton deuil.
Je tique :
— Peut-être que c'est Mike que vous devriez prendre en consultation.
Entendre le son de ma voix est étonnant. Je ne souvenais plus que j'avais des tonalités si graves.
Elle ouvre la bouche :
— Elle parle alors.
Je détourne le regard et me concentre sur mon grand écart.
— Exprimer ta haine par les coups ne la fera pas disparaître. L'exprimer par des mots et me permettre de débuter une thérapie le fera. Il n'y a pas de honte à avoir besoin d'aide, bien au contraire.
J'inspire en me bouchant le nez. Je n'ai rien contre Kia, elle est très gentille et je suis certaine qu'elle doit être une très bonne thérapeute cependant, je n'ai pas besoin d'elle.
— Que voulez-vous que je vous dise ?, je m'exaspère en me remettant sur mes pieds tout en m'avançant vers elle, la dépassant d'une bonne quinzaine de centimètres. Que ma mère et mon frère sont morts dans des conditions effroyables, que mon père est un lâche qui a préféré abandonner sa famille plutôt que de nous dire la vraie raison de son mal-être, que j'ai fait des choses que je me pensais impossible de faire pour sauver ma peau, qu'on m'a conditionné à devenir un monstre, que mes relations amoureuses semblent être vouées à l'échec et qu'une fois que j'aime réellement et profondément quelqu'un je dois le regarder mourir tout en lui tenant la main et que maintenant je vais devoir affronter une guerre alors que j'aimerai juste me retrouver sur une île déserte. Mais que par dessus tout, je n'ai plus aucune idée de la personne que je suis et que me taire ça m'évite de réfléchir à ce que je suis devenue.
Elle cligne des yeux plusieurs fois, visiblement elle n'est pas habituée à ça. C'est vrai que pendant la plupart de nos séances, elle parle et je fixe son bureau en attendant qu'elles se finissent. Je n'ai jamais depuis un mois parler autant que je viens de le faire.
— Je n'ai pas besoin de votre aide Kia, j'ai besoin de me foutre en l'air mais ce n'est pas possible parce que la résistance a encore besoin de moi, j'ajoute en agitant mes mains pour décrédibiliser nos sauveurs.
Je vois ses épaules retombées, elle sait que je suis assez intelligente pour voir clair dans le jeu de la Résistance. Ils me voient bizarrement comme leur symbole, comme la résistante par excellence.
— Je sais que tu n'as pas besoin de moi, Audace, tu es assez forte toute seule. Néanmoins, parler de ce que tu ressens ne change pas cette force en toi. Cela permet seulement de soulager le poids dans ta poitrine.
Elle marque une pause et je regarde intensément derrière son épaule, évitant ses yeux doux.
— Si tu ne veux pas m'en parler, je me dois de respecter ta décision mais tu devrais réellement envisager de le faire auprès de quelqu'un. Mike s'il le faut, il est la personne la plus apte à comprendre la douleur qu'a laissé Nathan.
Mon menton se tourne brusquement et toutes mes pensées se focalisent sur le visage fin et bronzé de Kia. Elle ne sait pas de quoi elle parle. Non, elle ne sait vraiment pas de quoi elle parle.
— Vous devriez vous en aller.
La brune bafouille quelques mots mais je ne le l'entends pas.
— ALLEZ-VOUS EN !
Mon cri est si fort que j'en recule moi-même. Kia baisse la tête et me contourne rapidement, laissant ses talons claqués vers la sortie.
Mes jambes n'arrivent plus à me tenir debout et je suis obligée m'asseoir si je ne veux pas tomber.
Ça fait mal. La réalité fait mal.
***
Mike et Lizzie derrière moi, je suis le couloir sombre qui nous mène jusqu'au bureau de Marco.
Le brun me dépasse, ouvre la porte sans même signaler sa présence et entre dans la pièce. Marco et Ryan discutent tranquille.
Le chef sourit doucement puis se lève pour m'accueillir.
Liz et moi rentrons donc et j'inspecte la salle, elle n'a toujours pas changé depuis ma dernière visite.
L'immense table trône toujours au centre de la pièce, avec chaque chaise au nom d'un des membres.
Je m'installe sur la chaise d'Harry après que Marco nous ait invité à le faire. C'est ma première réunion au sein de la Résistance.
Mike a ses pieds sur la table et je ne sais pas pourquoi mais ça ne m'étonne pas.
La porte s'ouvre à plusieurs reprises et différentes personnes s'installent.
Je ne cache pas ma surprise lorsque l'entraîneuse Hopkins fait son entrée. Je reconnais également Bob, l'organisateur des combats illégaux. Une femme plutôt âgée du nom de Nina se joint à nous.
La dernière personne à arriver est une fille aux cheveux rouges, un pistolet contre la hanche. Je suis sure de l'avoir déjà vu quelque part.
— Mike est en avance, rigole-t-elle en s'installant à son siège qui désigne le prénom Alexia.
Le concerné retient un sourire aussi en passant ses doigts dans sa barbe naissante :
— La situation est de rigueur.
— En effet, intervient Marco en allant fermer la porte.
L'ambiance devient plus pesante et je m'enfonce dans mon siège sous les yeux scruteurs des autres participants.
— Avant tout, bienvenue à Audace qui rejoint le groupe des membres permanents. Elle occupera le siège d'Harry jusqu'à son retour, s'il revient un jour.
Je me sens encore plus observée maintenant. Je comprends désormais pourquoi sa maison était si impersonnelle. C'est un résistant, ça n'aurait pas dû m'étonner.
— J'aimerai, avant que nous nous penchions sur la vraie raison de votre présence, revenir sur une nouvelle qui circule à Hoffenwald.
Il se racle la gorge en tenant un tas de feuilles.
— L'épreuve final a eu l'effet escompté. Le Président Hoffman perd des partisans et nous nous gagnons des résistants. Tout cela est dû à la bravoure et l'esprit rebelle d'Audace.
Je baisse les yeux sur mes doigts serrés dans mes paumes. Je n'aime pas la façon dont il me glorifie, comme si des dizaines de personnes n'étaient pas mortes cette nuit là.
— Plusieurs attaques ont été enregistrées dans les différentes régions, principalement évidemment dans le sud. C'est ici que nous détenons le plus de résistants. Le nord est encore un terrain dangereux.
— Quel genre d'attaques ?, demande Alexia en se redressant, visiblement concernée.
Je me souviens maintenant d'elle, c'est une des participantes de l'attaque de Bartow, celle qui a engendré les premières répliques.
— Des émeutes en grande majorité, mais nous avons eu vent de deux cas où des soldats ont refusé d'exécuter des rebelles.
La nouvelle tombe comme une aubaine pour tout le monde. Si le gouvernement de Hoffman se ligue contre lui, ils deviennent indirectement nos alliés.
— Profitez de cette réjouissance. La raison pour laquelle je vous ai convié l'est beaucoup moins. Nous nous en doutions mais j'ai eu la confirmation ce matin, que le Président connaît l'existence et l'emplacement de notre base. Il est très probable qu'un des nôtres le lui ai révélé sous la torture des sous-sols. C'est pourquoi d'ici deux jours, tous les locaux seront vides. La grande majorité de la résistance est déjà dispatchée dans tout le continent, nous allons donc en faire de même. Je ne peux pas prendre le risque d'un bombardement contre nos résistants.
Il marque une petite pause. Ses mains sont jointes devant lui. Cette image de Marco fait écho à ma première entrevue avec le président.
Ma gorge se noue et je suis obligée d'enfoncer plus fort mes ongles dans mes paumes pour contenir tous les souvenirs que de simples mains me rappellent.
— Ce soir, la moitié des résistants logeant sur place et étant les plus à risques seront transportés jusqu'à Pidrod. Nina sera de la partie.
— Je m'assurai que chacun soit à l'abri et ait un toit. Les villes voisines sont de notre côté, nous pourrons facilement nous dissimuler au nord-ouest, intervient la principale concernée en souriant.
Cette femme dégage une chaleur maternelle qui embaume la pièce. Tout le contraire de Marco, avec son air crispé et sombre.
— Le reste suivra à Calica où Wendy prendra la tête des opérations.
Cette dernière acquiesce et je n'arrive encore pas réaliser qu'elle fait partie de la résistance depuis le début alors qu'elle regarde son coéquipier et son chef nous assassiner sans lever le petit doigt.
— Cependant certains d'entre-vous, tout comme moi, ne pouvons pas rejoindre nos demeures et tenter de reprendre une vie normale, déclare-t-il de nouveau et je me sens personnellement visée par son regard sérieux. Nous sommes désormais des ennemis de l'Etat.
Ma tête était mise à prix dans l'épreuve finale, mais elle est désormais placardée sur toutes les bornes nationales. Ce n'est pas spécifié réellement ce que l'on me veut, seulement que le président me désire vivante et qu'il donnerait cher, très cher à celui qui me livrerait à lui.
— Alexia, toi et ton équipe partirez demain à l'aube vers Venturia. Un de mes alliés vous hébergera. Votre mission est d'estimer le nombre de résistants présents en ville. Prenez garde à Karissa McKenzie et à Tyler Wise.
Lorsque Marco a fait irruption à l'épreuve finale, grâce aux résistants infiltrés, il a révélé son vrai visage aux yeux de Hoffenwald : leader de la Résistance. Lui qui était à la tête de Venturia s'est vu destitué de ce titre lorsqu'il nous a sauvé. Grâce à Cameron et aux infiltrés, ils ont pu contrôler les bombardements qui ont eu lieu, et nous assurer une sortie de secours.
Au lendemain de l'épreuve, on m'a remis l'épaule en place et soigner toutes les blessures qui recouvraient mon corps. Certaines n'ont toujours pas fini de cicatriser. J'étais criblée de plaies en tout genre, un de mes yeux était même gorgé de sang. Je ne parle pas de mon cou. Je ne l'avais jamais vu si violet d'hématomes. Mike et Lizzie s'en sont sortis eux qu'avec quelques égratignures.
Plusieurs commémorations ont été faites pour - je repousse cette image au fond de mon esprit et prends une grande inspiration.
Je suis là, en vie et en bonne santé. Je suis là et personne d'autre que moi ne pourra me faire du mal.
Inspire. Expire. Répète.
Ce mantra n'a jamais pris autant d'importance que ce dernier mois.
Pour en revenir à Venturia, Tyler et Karissa ont pris les commandes. Cette dernière est encore plus féroce depuis le décès de son frère. La ville est une vraie anarchie, chacun fait sa propre loi et tuer n'a jamais été si légal qu'aujourd'hui.
— Audace, m'interpelle Lizzie et je reviens à moi-même.
Je me frotte l'œil droit et reprends contenance face à l'assemblée qui m'observe.
— Tu disais, ajoute Mike pour moi.
— Seule une vingtaine de personnes resteront sur la base. Ryan, Audace, toi et moi compris, poursuit le latino.
— Et Lizzie ?, s'exclame le brun à côté de moi.
Marco sourit tristement :
— Lizzie partira à Pidrod avec Violette. Elles seront plus utiles là-bas qu'ici.
Mike se rembrunit et s'enfonce dans son fauteuil. Je ne sais pas si c'est l'idée d'être loin d'elle ou de rester avec moi qui l'énerve plus mais je suis autant contrariée que lui. J'aurais aimé avoir les filles avec moi.
— Cameron ira avec Alexia. C'est le meilleur hacker de sa génération. Nous avons besoin de lui à Hoffenwald.
Chacun accepte sans vraiment pouvoir protester.
— Enfin, et son teint devient encore plus blême. Pour ce qui est d'Harry, dès lors où la menace de bombardements sera derrière nous, nous irons à son secours car je suis persuadé qu'il est toujours en vie.
— Tu penses qu'il a survécu aux sous-sols ?
C'est Bob qui est intervenu.
Le chef place son regard dans le mien :
— Évidemment.
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Coucouuuuuuu, je sais qu'il est un peu tard mais je préfère vous publier le chapitre ce soir plutôt que demain car je risque d'oublier sinon !!!!
J'espère qu'il vous a plu !! C'est une petite entrée en matière et je suis sure que vous allez adorer la suite 🥰
Alors vos avis ??
On se retrouve très vite pour le prochain chapitre !!!
Love love ❤️
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