Mon transfert
Je suis Loa et j'ai 15 ans.
Je me suis battue avec des gens de mon lycée. Chose qu'il ne faut absolument pas faire si vous ne voulez pas être transféré à la prison school.
Les lycées sont strictes et les règles ne doivent être en aucun cas transgressées. Trois retards: transfert. Un vol: transfert. Une bagarre: transfert. Et autre...
Bref, je me suis battue et on m'a éjecté de mon ancien lycée pour aller dans la prison school où tous les mauvais élèves qui ont transgressé le règlement de leur ancienne école sont et doivent y être corrigés.
Une sorte de maison de correction.
Je passerai donc trois ans ici. Un week-end par mois, je rentrerai chez moi.
Je descends du bus avec ma valise à la main. Je marche un 1/4 d'heure avant d'arriver devant un gigantesque portail noir, encadré par des murs gris d'une hauteur démentiel, des caméras sont posées dessus ainsi que des fils barbelés.
Je comprends mieux pourquoi on l'appelle la prison school...
Je sonne et pour toute réponse, le portail en fer s'ouvre en grand.
Je n'ose pas avancer, je suis assez impressionnée par les lieux.
Une dame plutôt jeune, brune et les cheveux attachés en queue-de-cheval, avec ses lunettes carrées, ses yeux gris perçants et sa bouche qui ne dessine qu'un sourire à l'envers, soupire bruyamment et s'avance vers moi, l'air agressive.
Elle:- Bon, qu'est-ce ce que vous attendez !? Le déluge !? Dépêchez-vous !
Moi:- Heu... d'accord !
Elle marche vite et je m'empresse de la suivre même si je suis ralentie par ma valise qui pèse son poids.
En très peu de temps, nous traversons la cour.
Il y a beaucoup de bâtiments qui longent les murs qui enferment le lycée.
Elle:- Alors le bâtiment gris, c'est le dortoir à gauche. Je vous montrerai votre chambre plus tard.
Le dortoir est plutôt grand mais il est triste et pas très accueillant. De toute façon, il n'y a rien d'accueillant ici.
Elle:- Le bâtiment rouge, c'est le bâtiment des arts.
Il est en face du dortoir mais il est séparé par la grande cour de récrée où nous sommes actuellement en train de marcher. Il est plus petit que les autres et a l'air délabré.
Elle:- Et en face de nous, le bâtiment principal, le bâtiment scolaire. Nous allons y entrer pour que vous puissiez savoir dans quelle classe vous êtes.
Ce bâtiment est le plus gros, le plus haut et le plus imposant du lycée. Il est couleur crème.
Elle:- Ah ! Il y a aussi à côté, le bureau de M. Le proviseur.
Elle désigne une maison de la même couleur que le bâtiment principal rattaché à celui-ci.
Elle:- À côté du bâtiment de arts, c'est le gymnase.
C'est un bâtiment en bois. Un peu moins gros que le principale.
Elle:- Et la salle de confession et prières...
Mes yeux s'équarquillent.
Mais... pour ceux qui n'y croient pas ?
La salle est aussi en bois mais elle est vraiment petite et un peu isolée pas rapport aux autres bâtiments...
Nous entrons dans le bâtiment dit scolaire. L'intérieur est assez intimidant...
Après avoir montées trois étages, la femme s'arrête devant la porte d'une classe.
Elle:- Voici ta classe. C'est la seconde b.
Moi:- Heu...j'ai encore ma valise...
Elle:- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?
Elle ouvre la porte grise avec violence, ce qui provoqua beaucoup de bruit.
J'entre, et je vois que tous les élèves sont debout pour saluer la femme qui m'a gentiment fait la courte visite et amenée.
Une autre femme, qui ressemble étonnement à celle qui est a côté de moi, me fixe avec un air mauvais. Comme l'autre, brune mais les yeux verts avec les cheveux détachées un peu ondulés. Habillée plutôt vulgairement, un décolté provoquant et son soutif violet en dentelle qui dépasse, une jupe noire et des collants noirs avec des talons aiguilles rouges. Maquillée comme dans les films, un rouge à lèvres écarlate ainsi qu'un fard à paupières violet.
La fille qui m'a amené:- Voilà la nouvelle, c'est la seule ce mois-ci.
La femme qui ressemble à une prostitué:- Ok...
La femme assez vulgaire s'approche de moi.
- Je suis une de tes profs, la prof principale aussi... Je suis Mlle Lyre.
Je hoche la tête simplement.
Elle esquisse un sourire fier et arrogant.
Mlle Lyre:- Bon maintenant Julia, tu peux t'en aller, je m'en occupe.
La femme soupire et sort de la classe, je constate qu'elle a une démarche génée par sa jupe serrée qui lui arrive en haut des genoux. Elle marche rapidement mais se retourne pour me donner un guide de l'école. Pour savoir où est ma chambre. Elle frotte sa chemise blanche et part.
Mlle Lyre:- Comme vous le savez nous sommes le premier lundi du mois. Donc c'est pour ça que vous avez une nouvelle camarade ici présente. Qui est... Comment tu t'appelles déjà ?
Moi:- Loa. Loa Stilmake.
Mlle Lyre:- Voilà... Bon va t'asseoir à côté d'Akiko.
Elle désigne une fille qui rêvassait en fixant la fenêtre avant de sursauter à l'entente de son prénom.
Elle n'était pas asiatique malgré le fait que son prénom était japonais*.
Ses cheveux châtains et bouclés tombent sur ses épaules. Ses yeux verts et marrons me sourient autant que ses fines lèvres. Tout en elle, montrait que c'est quelqun de très gentil.
Alors qu'est-ce qu'elle fait là !?
J'avais beau tourner la tête dans tous les sens, je ne voyais que des têtes de voyous, voir de tueurs.
La seule exception était cette fille à côté de moi qui n'arrête pas de sourire ou de révasser.
*Akiko = enfant de l'automne.
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