S2 : Chapitre 19 : Contre la montre
( Point de vue interne : Kirron )
Avec Annie, je reste dans le chalet avec mes pouvoirs activés. Je sens quelque chose qui s'approche du territoire. Ce n'est pas la présence de Pandore, je ne la sens plus depuis un moment, mais la présence du même monstre qui est apparut plusieurs fois dans le territoire des Humains Modifiés, et Valérian est encore dehors, je dois aller le chercher.
- Bon sang, il est encore là... Pourquoi vient-il cette fois ? Je grogne en restant discret. Je vais aller lui poser quelques questions. Toi Princesse, tu restes là. Je dis avant de sortir du chalet, le ciel est sombre et la présence est juste là, devant moi. Une forme noire menaçante avec des yeux rouge comme le sang et une mâchoire ruisselante de bave.
- Alors c'est toi le démon si puissant ? Qu'est ce que tu viens faire sur notre territoire ? Je lui demande, je reste prudent. Il ne faut pas que je lance les hostilités, vu sa dégaine, il ne doit pas être aussi rusé que moi. Il tourne un œil rouge vers moi.
- Ce n'est pas toi que je cherche... Mais, tu as l'odeur de l'Equinoxe sur toi, je reviendrais te consumer plus tard. Il me parle entre de nombreuses respiration bruyante, mes ténèbres sentent qu'il est très agressif, sa colère est très grande et néfaste.
Il serait capable de réduire notre territoire à néant s'il le voulait.
Mais visiblement, il n'est pas là pour moi. J'ai à peine le temps de cligner des yeux qu'il disparaît sous mes yeux. Cela aurait été une erreur de l'affronter, étant dehors, j'en profite pour partir àla recherche de mon frère. Je ne peux pas le laisser dehors alors que ce monstre traîne dans les parages, je cours en direction du restaurant, même s'il y a Nadin là-bas, mes ténèbres me font sentir un très mauvais pressentiment.
J'y arrive après plus de 20 minutes de courses, tout est silencieux. Trop silencieux pour que ce soit normal, j'ouvre la porte du restaurant et je vois une dizaine de rats sortir brusquement du restaurant, en une fraction de seconde j'esquive tous les rats avant qu'un seul d'entre eux ne puissent me mordre, mais ils s'écroulent tous quelques mètres plus loin.
- Putain ! Qu'est ce que ça veut dire ?
- Kirron, ne respire pas le gaz. Me crie Nadin en soufflant une fumée étrange, immédiatement je me couvre le nez alors qu'il m'attire vers lui et m'enferme dans la cuisine. Il y a Valérian et Mary avec lui, portant tous les deux un masque à gaz.
- Kirron. M'appelle Valérian, je viens vers lui, aucune traces de morsures, rien du tout.
Nadin revient vers nous quelques minutes plus tard.
- Bon, vous pouvez me racontez ce qui vient de se passer ? Je demande avec exigence à Nadin, celui-ci s'allume une cigarette et commence à fumer.
- Après avoir ramené Pandore à son chalet, en venant ce matin j'ai vu que toute la nourriture que j'avais conservé avait été entamé et en fouillant un peu plus, j'ai trouvé un nid grouillant de rats juste en dessous du restaurant, je les ai donc empoisonné à partir de mon pouvoir mais, le soucis c'est que nous n'avons plus une seule source de nourriture ici, il me faudra partir à la chasse, je risque de prendre au moins deux jours...
- Il y a assez de vivres dans la forêt et dans la mer, et nous avons le jardin un peu plus loin. Essaye de rassurer Mary.
- Sauf qu'il faut garder en tête que la présence des rats n'apportent jamais rien de bon. Je rappelle à Mary ; s'ils transportent des maladies et nous mords, alors on gagnera la peste à coup sûr, voir pire. Il faudrait vérifier la cause de leur propagation.
- J'ai déjà ma petite idée sur ce point là, la fosse dans les catacombes du laboratoire, c'est là-bas que Taylor jette les cadavres des cobayes qui ne lui sert plus, la chair pourrie à dû attirer la vermine et elle a proliféré juste sous nos pieds. Il doit y en avoir plus d'un milliers voir encore plus juste en dessous de nous. Et si ces rats se font manger par les poissons du coin, alors ils seront également contaminé, je vais partir à la pêche et la chasse dés maintenant, je devrais pouvoir sauver quelques provisions. Déclare Nadin en nous quittant dans la seconde suivante.
Il ne manquait plus que ça, une invasion de rat qui pourrait nous apporter la famine.
- C'est merdique cette histoire. Je râle, au moins Valérian n'est pas blessé donc je suis rassuré, mais quand j'y repense... Les Equinoxe sont les enfants de la nature, ma petite princesse sirène pourrait résoudre ce problème, je dois rattraper Nadin.
- Valérian ! Viens avec moi, on va partir avec Nadin. Mary, toi va te mettre à l'abri et préviens Joseph au passage. Je déclare avant de courir après Nadin, par chance il n'est pas trop loin.
- Nadin ! Attends nous un instant ! Je lui crie, je le vois se retourner tout en fumant sa cigarette, je lui fais signe de nous attendre tandis que Valérian le rejoint. Je me met à courir dans la direction opposé.
- Kirron ! Qu'est ce que tu fais ? Me crie Nadin
- Je reviens ! Je lui réponds en me dépêchant d'aller chercher Annie dans mon chalet, en ouvrant la porte brusquement, je la vois sursauter de terreur et aller se cacher dans ma cuisine.
- Pardon de t'avoir fait peur... Mais le temps presse, il faut que tu viennes avec moi. Je lui dit en allant la chercher dans ma cuisine, avant qu'elle ne puisse s'enfuir, je l'attrape pour la placer sur mon dos, et courir en direction de la forêt où m'attends Nadin et mon frère.
J'entends la petite Annie sangloter dans mon dos, elle ne cesse de trembler.
- Ils sont là... sous nos pieds, il sont trop nombreux. Elle pleure, arriverait-elle à sentir les rats ?
( Point de vue interne : Valérian )
Je vois Kirron arriver avec une jolie fille aux cheveux tout blanc et aux yeux bleu saphir.
- Kirron.... C'est qui cette fille ? Je lui demande, il a un regard fuyant.
- Je t'expliquerais plus tard. Allons-y. Il dit, Nadin emboîte le pas jusqu'au plus haut de la forêt, c'est là-bas que se trouve le plus d'animaux sauvage accompagner de tous les légumes dont nous avons besoin. Mais, j'ai un très mauvais pressentiment, on n'entends plus les oiseaux chanter, ou même les pas des cerfs un peu plus loin. Où sont partis les animaux ?
- Ils sont là ! Crie soudainement la fille, Nadin nous bloque le passage, il sort son briquet pour allumer une boulette très inflammable qu'il lance à quelque mètres, créant un grand feu, on entends les bruits d'une meute de rats qui se dépêche de s'enfuir dans les trous, ils ont laissés derrière eux, de nombreuses carcasses de sangliers et de cerfs.
L'odeur est tellement infectes que ça m'en retourne le ventre. Je reste stoïque alors que Kirron montre des signes de dégoûts.
- Putain, les rats bouffent les autres animaux, le seul espoir reste le poisson ou peut-être les légumes situé en haut des falaises plus loin. Grogne Nadin frustré ; la seule solution serait que Helen nous immunise contre les maladies que pourrait nous transmettre ces rats, mais il ne faut plus compter sur le gibier.
-... Il y a des légumes plus loin. Nous montre Annie, en directementde l'une des Terres Interdites.
L'entrée de la Plaine Maudite. Là-bas se trouve des ruines où circule une aura ténébreuses très mauvaise. J'y suis déjà aller faire un tour une fois, normalement je n'y serais jamais allé, mais la curiosité a été plus forte que moi et j'ai vu ce qu'il y a là-bas. Un grand château tout noir, où je pouvais y entendre une mélodie qui me glaçait le sang.
- Je vais aller chercher du poisson vers le Pont Sanglant, là-bas les rats ne peuvent y aller, il y aura forcément du poisson frais. Vous trois, allez vous mettre à l'abri.
- Non, je viens avec toi. Je dis à Nadin, je voudrais pouvoir me rendre utile, et surtout ne pas retourner à mon chalet pour le moment.
- Comme tu veux Valérian, j'espère que tu arriveras à tenir le rythme. Et toi Kirron ? Qu'est ce que tu comptes faire ?
- C'est évident, je pars chercher les légumes sur la Terre interdite, la petite demoiselle est une fille de la Nature, elle pourra sans doute nous donner un coup de main.
La jeune fille hoche la tête et mon frère l'emmène avec lui, moi je suis Nadin vers la mer, il n'y a pas de rats dans le coin.
- Qu'est ce qu'on va faire pour repousser les rats ? Je demande avec curiosité, Nadin s'allume une nouvelle cigarette et prends une bonne bouffée.
- Je vais aller demander de l'aide à Ginreï, et on va incendier la fosse de Taylor, une fois les cadavres disparu par les flammes, les rats partiront sans doute. Cependant, le temps pressent, les rats ne cessent de se reproduire en nombres, si on attends trop longtemps, notre terre sera envahit par les rats... Je vais d'abord pêcher de quoi manger, penses-tu pouvoir trouver Ginreï pour moi ? Il me demande, j'acquiesce et me dépêche de partir vers le laboratoire de Taylor, c'est là-bas que se trouve l'atelier de Ginreï.
J'arrive au laboratoire, tout est très calme. Je passe la porte et je crois entendre le professeur Taylor appelé Helen très fort, mais pas de réponses de sa part. Je ferais mieux de ne pas me faire remarquer. J'avance à petit pas, en contrôlant partout pour essayer de ne pas le croiser dans les couloirs, ni lui, ni les poupées qui lui sert de garde du corps. Je suis vite arriver à l'endroit où tout à commencer, ces grand bocaux remplit de ce liquide bleu qui nous a maintenu en vie moi et mon frère, et où on s'est réveillé avec des modifications sur le corps. Cet endroit me donne des frissons chaque fois que je passe par ici.
- Qu'est ce que tu fais de beau ? Me demande soudainement une voix à côté de moi, je sursaute terreur en tombant sur le côté, jusqu'à ce que je vois le visage de Jiro me sourire.
- Tu es trop mignon quand tu as peur, on dirait un petit chaton. Je tiens ma poitrine avec force, j'ai l'impression que mon cœur va exploser. J'avais cru que Taylor m'avait repéré.
- Jiro... ? Qu'est ce que... Qu'est ce que tu fais ici ?
Il ricane en me tendant la main pour m'aider à me relever.
- Comme d'habitude je traîne, je n'ai rien à faire en ce moment, donc je viens écouter un peu le scientifique fou hurler après une fille qui a désertée depuis un longtemps. Il m'explique, je suis surpris par ce que j'entends.
- Helen aurait désertée ? Mais pourquoi ? Elle était pourtant une personne importante pour Taylor... Je lui demande, il ricane un peu plus.
- C'est vrai que tu n'es pas au courant, d'ailleurs seul moi le sait. Helen a décider de devenir la partenaire du chef des Protecteurs, elle a prit une portion de notre nourriture et est partit dans le monde des Humains, d'après ce que j'ai entendu, il y avait eu un grand dégât des eaux qui avait tout ravagé chez eux. Le nombre d'humains à diminuer, alors ils sont un peu plus sur leurs gardes...Les choses se compliquent, ça commence à devenir amusant, allons nous partir en guerre ? C'est inévitable, mais qui sera notre adversaire ? Telle est la question, ce qui est sûr c'est que l'humanité est condamné à disparaître malgré les efforts des Protecteurs, donc ce sera entre nous et eux, c'est excitant. Il rajoute, j'oubliais qu'il parlait beaucoup et parfois ce qu'il dit n'a pas vraiment de sens...
Je le trouve amusant.
- Qu'est ce que toi tu viens faire là ? Il me demande soudainement.
- Euh... Je viens chercher Ginreï, Nadin a besoin de lui pour aller incendier la fosse sous le laboratoire... Je lui réponds timidement.
Les sourcils de Jiro se hausse.
-Amusant comme idée, c'est vrai qu'en ce moment la vermine grouille sous nos pieds et il serait plus simple d'éliminer le problème à sa source. Malheureusement, Ginreï n'est pas dans son atelier, il est sans doute partis à la recherche de minerais dans la Vallée de Cristal... On va le chercher ? Il me propose avec un sourire, j'ai du mal à m'empêcher de rougir.
-... Ok. Je lui réponds timide, Jiro sourit encore plus, se permettant d'entourer son bras autour de mon cou pour m'entraîner avec lui, c'est rare que je vois aussi jovial, il doit savoir quelque chose que nous ne savons pas, à croire que cette période de crise l'amuse.
Jiro, quel est ton vrai but ?
Nous marchons pendant un très long moment dans ce monde qui est censé être le nôtre, la grandeur de cet endroit que je trouvais si beau avant, maintenant m'écrase au fur et à mesure que j'avance, Jiro ne me lâche pas la main alors que mes pas commencent à ralentir, mes mains me grattent terriblement, en les grattant, je sens une petite fissure où à travers, je vois une petite trace de brûlure ainsi que la cicatrice montrant où mes mains ont été remplacé.
Je ne me sens pas bien du tout.
- Toi aussi tu commences à le ressentir ? Me dit soudainement Jiro en se baissant, sans que je lui demande rien, il me porte sur son dos pour continuer vers les Terres Interdites ; ces picotements dans nos membres sont le signe du rejet, la matière dont est fait nos membres, notre corps le rejettent, même si les finitions intérieur sont parfaite, notre peau souffre. Un jour nos membres vont se briser, et on ne pourra plus les reconstruire. Il faut tenir bon.
Je prends une grand respiration alors que je commence à ressentir de la poussière sur mon visage comme de la neige.
- On est presque arrivé.
( Point de vue interne : Helen )
Cela fait plus de trois heures que je bosse sur ce cœur, il a déjà reprit une belle couleur, il ne me reste plus grand chose mais...
- AÏE.... Je cris avec douleur, je sens les contractions qui s'accélère de plus en plus, je ne vais pas tarder à accouché, à ce rythme là, dans à peine deux heures, je ne pourrais plus rien faire, à part expulser mes deux enfants.
- Helen, arrête. Il faut que tu t'allonges, tu ne tiendras plus très longtemps, attends un peu avant de finir tout ça. Me dit Spandel qui commence à stresser de plus en plus, j'ai du mal à tenir, ça fait mal.
- J'ai presque finis... Encore deux fibres et il pourra être viable, mais après il faudra que je corrige quelques défauts...
- Tu feras ça après Helen, s'il te plaît pense à toi et à nos enfants. Insiste Spandel.
Je finis les deux dernières fibres et une seconde plus tard, je les sens qui commence à sortir de mon ventre.
- Ahhhhh bon sang ! Je hurle en m'effondrant sur la table, Spandel vient immédiatement m'aider à m'allonger dans le lit, mais je me dépêche de me relever pour me mettre à genoux pour mieux poussé, je le soutiens par les épaules alors que lui me maintient contre lui.
- Tu as besoin que je regarde en dessous ? Il me demande.
- Non, j'ai le contrôle totale sur mon corps, je sais à quel moment je dois pousser, j'ai juste besoin que tu me soutiennes, je vais épuisée toutes mes forces, s'il te plaît, je veux que tu places le cœur dans la glacière avant, et garde la porte fermée, je ne veux surtout pas être dérangé. Je lui explique, il acquiesce, il se dépêche de conserver le cœur dans la glacière à côté de mon bureau puis il verrouille la porte, précisant aux autres plus loin qu'il ne pouvait pas rentrer.
Il revient auprès de moi pour m'aider dans cette épreuve, le pire est que je ne peux pas manger, ni boire. Mes forces vont vite m'abandonner, elles sont toutes centrés sur mes enfants.
Je transpire à grosse gouttes en m'accrochant bien à Spandel, je sens que le 1er bébé n'est plus très loin de sortir, la tête est déjà passé, bientôt les épaules...
- C'est bien ma chérie, tu fais du très bon travail. Va-y tu peux le faire. Me dit Spandel.
- Le premier a les épaules sortis. Essaie de l'attraper et de le tirer doucement s'il te plaît. Je lui demande, il se met en position toute suite tandis que je m'allonge.
- Je le vois, il est là. Dit Spandel, je le sens qui tire très doucement et parvient à le retirer en seulement deux minutes.
- C'est un petit garçon ! Dit Spandel avec tant de joie qu'il en pleure, il se dépêche de couvrir notre 1er enfant qui pleure.
- Spandel, s'il te plaît, le deuxième arrive. Je le préviens encore en plein travail, j'ai tellement mal, je n'ai presque plus assez de force pour pousser...
- Va-y ma chérie, tu y es presque, il est là, je le vois. Continue de pousser pour que je puisse l'attraper. M'encourage Spandel, je pousse de toutes mes forces et je sens que Spandel arrive à l'attraper et le tirer très doucement, me libérant enfin de la souffrance et d'un énorme poids sur mon corps.
- C'est aussi un garçon, on a deux petits garçon. M'annonce Spandel avec tant de joie en lui, je ne peux que me contenter de sourire, je n'ai plus de forces. Nos deux fils sont nés, Spandel s'occupent de couper leurs cordons ombilicales et viens me les poser sur ma poitrine, ils sont si petits... Et si mignons.
- Bonjour vous deux... Bonjour. Je leur dis, il y en a un tout blanc comme moi, et un comme Spandel avec des petits cheveux noirs.
- Ça y est ! Mes enfants sont nés, je suis Papa ! Je l'entends crier dans tous les couloirs avant de revenir dans la chambre avec une bassine d'eau chaude.
Décidément, il ne changera jamais.
Spandel vient laver nos bébés et les entourer dans une petite couverture avant de me les redonner, il vient s'allonger à côté de moi.
- Ils sont adorables, comment on va les appeler ? Il me demande avec impatience.
- On choisit un prénom pour chacun, je nomme celui qui me ressemble et toi celui qui te ressemble. Je lui propose, il accepte.
- Il s'appellera Sparrow. Il nomme notre fils avec des cheveux noir comme l'ébène, le bébé semble bien réagir, moi je regarde le petit blanc qui sanglote beaucoup.
- Lui, il s'appellera Alvis. Je le nomme, il réagit bien lui aussi.
- Alvis ? Comme Alvis Den de chez nous ? Me demande Spandel surprit,j'acquiesce.
- Oui, j'aime beaucoup ce prénom. Je lui dis alors que je viens frotter mon visage contre les petites têtes de mes enfants. Les deux cherchant mes seins pour se nourrir, je les nourris avec le peu de forces que j'ai, Spandel m'aide à bien les tenir, tandis que les autres rentrent dans la chambre pour venir voir mes enfants, Serge est complètement dingue, attendris par eux, se comportant comme un grand-père gâteau, je suis contente qu'ils soient nés. Pourtant, j'ai un très mauvais pressentiment, comme si quelque chose d'horrible allait arriver sous peu de temps, j'entends les battements de cœur dans la glacière, repensant à ma sœur ayant perdu celui qu'elle aime, je réagirais sans doute de la même manière, mais ce cœur que j'ai réparer m'intrigue... À qui il appartient ?
Anna arrive la dernière avec un regard effrayé sur le visage.
- Anna, qu'est ce qui se passe ? Demande Serge inquiet pour elle. Anna lui explique ce qu'elle a vue. Nightmare serait partit en direction des terres des Humains Modifiés avec la rage au ventre...
X
( Point de vue interne : Rose )
Onéuu m'a spécifiquement interdit de me lever du lit, il dit que je dois encore rester allongée pendant un moment. Malgré toutes les potions que j'ai pu consommer, ma blessure ne s'est toujours pas refermé, avec en plus le sel marin qui pique, c'est désagréable. Pourtant, de notre chambre j'entends les hurlements de douleurs de notre petit exorciste capturé, cela va faire plus de deux heures que Onéuu ne cesse de le torturer pour lui soutirer des réponses à propos du Dévoreur de Cœur, mais il refuse toujours de nous répondre. Je claque des doigts et une poupée de papier apparaît, me transmettant les images de la prison, j'ai pris le soin de coller une poupée dans le dos de mon cher et tendre sans qu'il s'en rende compte. Alvis est recouvert de plaie ruisselante de sang.
Le pauvre, il ne va pas s'en sortir à ce rythme là.
-... Parle. Insiste Onéuu avec son ton très froid, Alvis refuse une nouvelle fois.
- Vous ne pouvez pas... le vaincre. C'est mon frère... Il peut être violent, méchant, manipulateur et odieux... Jamais je ne le vendrais à des gens comme vous. Il rétorque.
- Ridicule... Réponds Onéuu avant de le fouetter à coup de chaînes une nouvelle fois, son sang gicle sur le sol.
Son souffle est presque coupé. Vu son état, il ne va pas tarder à mourir s'il ne reçoit pas les soins nécessaire. Ses côtes craquent à chacun de ses gestes, comme les os de ses bras, son corps veut s'effondrer sur le sol, mais il ne peut pas, avec ces chaînes qui bloque ses bras au murs, je sens que Onéuu perds patience, il ne va pas le laisser mourir avant qu'il n'est dit ce qu'il souhaite savoir, il se penche pour l'attraper par le menton, plongeant ses yeux dans les siens, il y sort une de mes potions de vérité et le force à la boire, lui cassant presque une dent.
- Parle... Comment soumettre... ou tuer... un Dévoreur de Cœur ? Alvis n'a plus la volonté de se battre, la potion est beaucoup trop puissante.
- Immortel... Il faut... sceller son corps... grâce à une dague... Il parvient à dire en crachant du sang, Onéuu l'attrape par les cheveux.
- La dague... où est-elle ?
-... Je l'ai « cough » brisée, je suis... le réceptacle du démon. Il avoue, je comprends en même temps que Onéuu, s'il meurt, alors le Dévoreur de cœur retrouvera la totalité de sa liberté, mais il peut aussi bien le condamner à ne plus pouvoir revenir dans le monde réel.
Un pari risqué.
Onéuu sort un couteau de sa poche et le place sous la gorge du petit exorciste. Il n'a rien à craindre, même si notre prisonnier meurt, il est plus fort que ce Dévoreur de cœur... Soudain, avant que le couteau ne puisse trancher la gorge de Alvis, une masse noire apparaît juste au dessus de moi.
Je cris de terreur en voyant que c'était le démon. Il me montre les dents, menaçant de m'ouvrir la poitrine avec ses dents, mais le fléau de Onéuu vient le frapper avant même qu'il ne puisse me toucher. Nightmare grogne telle une bête sauvage.
- Je sens ton pouvoir... Tu es très puissant, même puissance que moi, rends moi mon frère et laisse moi donc manger ton cœur. Il parle avec une voix qui me fait froid dans le dos, Onéuu ne lui réponds rien, préférant l'attirer avec lui dans le bas de notre château, inquiète, je me lève de mon lit pour aller voir le combat. Le dévoreur de cœur est très rapide et imprévisible, Onéuu se contente pour le moment d'esquiver ou encaisser ses coups sans broncher, avec sa peau dure, il peut rivaliser avec les dents de ce monstre.
- Tu n'es pas très causant toi... Serais-tu subjuguer ou as-tu juste perdu ta langue ? Le provoque Nightmare en apparaissant juste au dessus de lui, d'un geste rapide, sa main vise la gorge de Onéuu, immédiatement il s'écarte en le frappant de son fléau en plein visage.
Sa tête a littéralement explosée, pourtant... Il est encore en vie, et sa tête se reforme.
- Dommage, je suis immortel. Et j'ai raté mon cou, ta gorge est toujours en place. Il grogne en léchant ses doigts tâché de sang, une petite coupure s'ouvre sur le cou de mon cher Onéuu, à quelques instant près, ce démon lui aurait trancher la tête. Il est très rapide et très fort. Pourtant... Il ne s'imagine pas à quel point la colère de Onéuu est puissante et destructrice.
Il commence à faire danser ses fléaux tournant de plus en plus vite puis il le lance une première fois, Nightmare parvient à esquiver son attaque avec une forte agilité, hélas pour lui, le fléau rebondit et vient le frapper dans le dos, détruisant tout ses organes internes d'un seul coup. Nightmare crache une grosse quantité de sang en retombant sur ses jambes, seul son ventre est intacte bizarrement, autrement tout les os de son torse ont transpercer son torse, même son cou est un peu tordu.
- Whooo, ça fait mal putain... Petit fourbe que tu es. Mais ça ne sert à rien, même si tu me coupais la tête ou arrachait mon cœur, mon corps se régénère sans cesse. Brusquement ses os regagnaient leur place dans son corps, ne laissant que des trous sanglant. Il attrape sa tête pour remettre son cou en place dans un gros craquement qui me dégoûte.
Onéuu refait tourner son fléau, prêt à un nouvel assaut, mais avant qu'il ne le lance, Nightmare disparaît dans un trou noir, apparaissant derrière lui sous la forme d'une ombre terrifiante, il essaie d'asséner un coup fatal dans le dos avec ses griffes, mais Onéuu l'avait prévu, il lance son fléau dans son dos, croyant l'avoir touché. Ce n'était qu'une ombre.
Il apparaît brusquement devant lui, enfonçant ses dents dans l'épaule de Onéuu. Pas de cris, pas de grognement de douleur. Onéuu l'attrape et vient lui briser le cou avec la force de ses bras, cela ne changeait rien jusqu'à ce que Nightmare décide de lâcher prise et de s'éloigner, remettant à nouveau sa tête en place. Je vois mon bel Onéuu tituber légèrement en tenant son épaule ensanglanté. Puis, des veines noires se formèrent sur sa blessure.
Nightmare se lécha les lèvres avec un sourire. D'un geste rapide, il parvient à libérer notre prisonnier de ses chaînes et on le voit littéralement, l'avaler devant nous. Il vient sérieusement de dévorer son frère ??
Onéuu émet un grognement en serrant son épaule pour arrêter le saignement, mais les veines noires ont pris du volume en quelques secondes.
- Ce n'est pas du poison je te rassure... Juste une maladie de ma composition. Tu vas t'affaiblir petit à petit, la douleur va te rendre complètement fou au point que tu te donneras la mort. À moins... que je ne te tue maintenant.
Onéuu émet un regard furieux, décidant de mettre son fléau en arrière pour aller se battre à mains nues avec lui, Nightmare se bat également avec ses poings, mais face à la puissance de Onéuu, il ne parvient pas à se défendre. Nightmare n'est dangereux que par ses pouvoirs, mais physiquement, à un combat à mains nues, il est trop fragile.
Intéressant.
Nightmare tente de prendre ses distances, jusqu'à ce que Onéuu ne le transperce par son bras, Nightmare émet un ricanement en gigotant de douleur, Onéuu essaie avec violence d'extirper Alvis de son estomac, mais avant qu'il ne puisse le faire, quelque chose repoussa sa main, une aura qui n'est pas celle de Nightmare, faisant grossir les veines sur son épaule. Elle gagne du terrain et on presque atteint tout son bras.
-Je n'ai hélas plus le temps de jouer avec toi...Mon frère se vide de son sang, je dois partir, mais ne t'inquiète pas... Je reviendrais te manger une prochaine fois, Cray Onéuu Phillips, Démon de Awromott. À la prochaine. Parle Nightmare avant de disparaître dans un tourbillon noir, Onéuu n'arien pu faire pour l'arrêter, je le vois s'asseoir sur le sol entenant son épaule, je viens immédiatement l'aider. Apportant une potion guérisseuse, je lui fais boire pour que cela guérisse ses plaies. Malgré les propriétés puissantes de mes potions, les veines noires ont été les seules à ne pas disparaître, elles sont très enflées et se propage doucement.
- Qu'est ce qu'on peut faire ? Il faut trouver une solution... Je lui dis en essayant de frotter un produit sur les veines, rien n'y fait, c'est alors qu'il me donne un couteau.
-... Enlève... les. Il me dit avec sérieux, il baisse la tête en poussant ses mèches de cheveux rebelles, s'il me dit que c'est la seule solution, alors c'est qu'il a raison, je lui donne la dernière potion de régénération.
- Je commence... Je lui murmure, avant, j'embrasse sa blessure puis avec la pointe du couteau, je commence à creuser autour de la première veine.
Je creuse un peu plus profond, et avec une pince à épiler, je retire la première des veines noires, donc il est possible de les enlever, hélas cela provoque des saignements abondant. Avec de l'eau, je nettoie chaque plaies qui s'ouvre après chaque veines enlevés.
- J'y suis presque, il en reste deux. Je lui dis en embrassant son cou, j'entends qu'il contrôle sa respiration, mangeant des bonbons pour supporter l'opération, il n'a pas encore bu ma potion, il l'a tient fermement dans sa main. Je retire l'avant dernière veines qui lui fait perdre une énorme quantité de sangs.
- Bois la potion s'il te plaît, tu perds beaucoup trop de sang. Je lui demande.
- Pas encore... Il me réponds quelques minutes après, la dernière était la plus grosse de toute, je creuse autour de la peau, une fois à vif, je m'apprête à la retirer, je vois l'épaule de Onéuu trembler. Onéuu ne tremble jamais, cela signifie que la douleur doit être à un niveau bien plus puissant qu'il ne peut le supporter. Je masse sa nuque très doucement en retirant vite cette dernière grosse veine noire. Onéuu émet un grognement au point que je peux entendre ses dents grincer. Je passe la serviette mouillée et imbibé de sang sur ses plaies et enfin il se décide de boire la potion. Ses plaies se referment mais laisse de grosses cicatrices sur son épaule.
- C'est fini, tu n'en n'as plus. Je lui dis, en regardant les veines arrachées avec un air dégoûté, on dirait un truc extrêmement vaseux et qui sent très mauvais. Onéuu prends une grande respiration puis se lève pour aller en direction de la salle de bain.
- Retourne... te... coucher. Il me dit.
Je refuse de lui obéir, je préfère le suivre dans la salle de bain, rentrant même dans la baignoire avec lui, nettoyant encore ses plaies. Je le sentais s'écrouler de fatigue sur moi, je viens me placer derrière lui pour poser sa tête sur mes seins, je masse doucement sa tête pour qu'il se détende, je sais qu'il n'aime pas trop le contact, pourtant il ne s'en plaint pas. Il laisse sa tête sur ma poitrine, voir même se frotte un peu alors que j'arrose ses cheveux d'eau bien chaude.
- Nous devons nous venger... Je lui murmure, nous n'avons plus besoin de perdre notre temps avec ces insectes, il vaut mieux s'en débarrasser maintenant, avant d'aller récupérer ce que nous voulons dans le Désert Oublié. Il réagit à mes paroles en ouvrant ses yeux, il se relève un tout petit peu, pour regarder dans le fond de la salle de bain. D'un coup de doigts rapide, je vois une petite lame partir et transpercer le corps d'un rat.
Je compris instinctivement ce qu'il comptait faire.
X
Pendant ce temps...
( Pas de point de vue interne )
Nightmare revient au Monde des Humains, son corps ruisselant encore de sang et mettant beaucoup de temps à se régénérer. Il sent d'un seul coup, une forte remonté qui lui fait vomir le corps de son frère... Alvis ne cesse de trembler, tous ses os sont en mauvais état, il ne peut plus bouger et il continue de saigner.
- Hey... Tu ne vas pas mourir hein ? Lui demande Nightamre avec la voix tremblante, Alvis est incapable de répondre, il peut à peine respirer. Nightamre tombe à genoux devant lui, caressant ses cheveux gris.
- Hey ! Tu n'as pas le droit de me laisser tout seul, espèce de grand-frère minable. Il lui crie, Alvis peine à respirer, ce que Nightmare ne sait pas, c'est que hélas, à cause de la torture qu'il a subit, une des côtes de Alvis lui a perforé un poumon, Nightmare serre les dents alors qu'il voit la lueur de vie dans les yeux de son frère, s'éteindre dangereusement, immédiatement, Nightmare ouvrit la poitrine de son frère et dévora son cœur pour le sauver, transmettant ses pouvoirs de démons à son frère. Les organes de Alvis commence déjà à se régénérer, il perds connaissance mais reste vivant, Nightmare souffle de soulagement, son frère est tiré d'affaire.
- Il va me détester pour l'avoir transformé en démon contre son gré. Il ricane doucement avant de s'effondrer de fatigue, sentant la seconde âme toujours caché dans son estomac, c'est lui qui a repoussé Cray.
- J'ai besoin de souffler un peu... Faudra patienter encore un peu. Les choses prendront bientôt fin. Amusant.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top