Chapitre 12 : La tempête


( Point de vue interne : Nadin )


La tempête fait de plus en plus rage dehors, le tonnerre est bruyant et le vent très fort, j'entends même le toit du restaurant trembler au dessus de ma tête. C'est bien un cataclysme.

- Qu'est ce que je vous sers Chef ? Je lui demande en attrapant monnécessaire à cocktails.

- Je veux bien un whisky s'il te plaît. Il me réponds, je lui sers son whisky et moi je me sers une simple bière tout en fumant ma cigarette, Serge fait de même avec son cigare.

- Cela fait longtemps qu'on s'était pas bu un verre ensemble comme ça, c'était le bon vieux temps. Déclare Serge en buvant une premièregorgée de son verre. J'esquisse un sourire nostalgique, se rappelantde ses nombreuses années de services tout en fumant sa cigarette.

- Oui, le bon vieux temps comme vous le dites, si bien sûr on exclut les nombreux dealers de drogues que j'ai dû incarcéré durant mon travail.

Serge ricane légèrement, écrasant son cigare dans mon cendrier.

- Oui, grâce à toi les trafic de drogues avait énormément baissés dans le pays, malgré les parrains de la drogue qui te menaçaient de mort, tu n'as jamais eu peur. Tu as toujours combattus le marché de la drogue jusqu'à les avoir à l'usure, tu étais l'un de nos plus honorable policiers. Que ce soit dans les affaires criminelles ou autre... Je voulais même que tu prennes ma place de Chef lorsque je serais partis à la retraite... Pourquoi travailles-tu maintenant pour les Humains Modifiés ?

Je soupire en finissant ma cigarette, je l'écrase dans le cendrier avant de ramasser les verres vide sur le comptoir du bar.

- Le boulot de Chef ne m'a jamais intéressé. Les grosses responsabilités m'ont toujours ennuyés, je me contente d'agir quand c'est nécessaire à mes yeux. Je ne partage pas vraiment les visions des Humains Modifiés, c'est de la pure folie miroitant le monde parfait que tous désirent. Je trouve ça ridicule et insensé, ce n'est pas ça la réalité. Je lui avoue en me servant un autre verre d'alcool, je prends un vin rouge cette fois, regardant les affiches de spectacle accroché au mur.

Serge ne peut s'empêcher de me regarder avec fierté.

- Je sais bien, tu as toujours eu les pieds sur Terre, ne t'accrochant jamais à des fantaisies. Tu as l'âme d'un vrai chef, je l'ai toujours su. Mais tu n'as pas répondu à ma question... Pourquoi travailles-tu avec les Humains Modifiés si tu ne partages pas leurs idées ? Il me demande, je bois mon verre d'une traite, attrape mon vieux portefeuille dans ma poche de pantalon et montre une vieille photo de mes petites cousines quand elles avaient à peine 10 ans. Deux petites bouilles d'amours dans leur petites robes de princesses, avec leurs cheveux long et leurs gros yeux de poupée.

Helen et Pandore Scarsheld !

- Mes deux petites cousines sont ici et je refuse de les abandonner ! Je suis maintenant la seule personne qui reste de leur famille, elles sont comme mes petites sœurs. Mon oncle et ma tante ont toujours eu confiance en moi quand cela concernait ces deux petites princesses. Et je compte bien leur faire honneur en les protégeant comme je lepeux. Je lui confie en déposant la photo sur le comptoir, Serge regarde la photo avec une grande attention.

- J'ai l'impression de me reconnaître en toi, je donnerais ma vie pour mon fils aussi, et tes petites cousines ne veulent pas se battre pour la survie de l'humanité ? Il m'interroge.

Je ricane rien qu'à l'idée.

- Oh là, il ne faut même pas compter là-dessus. Pour Helen, elle ne gaspillera pas son précieux temps pour sauver des humains qui, sans doute ne lui seront même pas reconnaissante, à moins qu'elle est une très bonne raison de le faire... Et cette raison faut vraiment qu'elle soit solide, parce que servir de cobaye contre son gré pour sauver une humanité égoïste d'une potentiel pandémie mondiale, ça elle ne l'a pas digérée, et je la comprends. Quand à Pandore, elle déteste les humains de tout son cœur, elle a subit tellement de harcèlement dans sa vie qu'elle ne pardonnera jamais à l'humanité. Ce que je trouve compréhensible, même si ce n'est pas tous les humains qui se sont attaqué à elle. Par contre, les humains n'auraient pas, par hasard envoyer deux enfants dans notre monde comme appât ? Je dis en regardant Serge d'un air un peu accusateur, il hausse les sourcils de surprise en comprenant où je voulais en venir.

- Tu te trompes de coupable Nadin, je t'assures que nous n'avons pas envoyé ces enfants ici pour servir d'appât. Jamais on ne ferait une telle chose, ces enfants sont partis d'eux même en réussissant par je ne sais quel miracle, à ouvrir un portail dimensionnel grâce à notre ordinateur centrale. Il s'explique, moi même j'aurais du mal à croire que les Protecteurs aurait envoyés des enfants ici... Mais pour les humains qu'ils protègent, ils en auraient été capable.

- Tu sais où sont les enfants ? Me demande Serge en se levant de son siège, je lui réponds que je ne sais pas où sont ces enfants, comme ils ne fument pas, je ne peux les retrouver avec mon pouvoir traçage. J'espère juste que ces enfants n'ont rien.




( Point de vue interne : Anna )


https://youtu.be/ti203IWMBdY


La tempête fait encore plus rage dehors, je me suis donc abritée où je pouvais dans le quartier générale des Humains Modifiés. L'endroit est vraiment très sombre et effrayant. Pleins de machines étranges avec des panneaux de contrôle, il y a même de grand tubes remplit d'un liquide bleu très brillant. On dirait une partie du pouvoir de Annie. J'entends du bruit plus haut, des gens se battent sur le toit ?

Je ne dois pas rester ici. Mais mon instinct me dit de rester pour deux raisons, à cause de mon odorat développer, je peux sentir le parfum florale de Dalia par ici... Et le parfum ambré mélanger à l'odeur d'argile, d'une autre personne. Une personne que je n'avais pas vu depuis fort longtemps. Serait-ce vraiment lui ?

- Hey, coucou la jardinière ! Me salue quelqu'un derrière moi, je sursaute brusquement et me retourne aussitôt, je vois Aizen qui me sourit. Il a Dalia dans ses bras, mais aussi une plaie béante et sanguinolente sur toute l'épaule gauche.

- Anna !! M'appelle Dalia contente de me voir, je suis soulagée qu'elle n'est rien. Je viens la prendre dans mes bras.

- Dalia, heureuse que tu n'es rien. Enfin, qu'est ce qui vous a pris de partir comme ça ? Nous étions mort d'inquiétude ! Je lui affirme encore tout chamboulée, elle baisse les yeux de culpabilité.

- Je suis désolée Anna, je voulais retrouvée mon frère, et Keith m'avait dit que son père était encore en vie, et qu'il voulait le sauver, nous avons essayés, mais les Humains Modifiés nous ont très vite repérés, on a rien pu faire... « elle se met à pleurer » J'ai été emprisonnée et Keith livré à lui même, il a voulût me sauver... Et si ça se trouve l'homme en blouse blanche l'a tué ! Ses mots me brisent le cœur, j'espère vraiment que Keith s'en est sortit, je la serre dans mes bras pour la consoler.

- Aizen... Que t'es-tu fais à l'épaule ? Ça va aller ? Je lui demande, aurait-il été blessé en sauvant Dalia ? Je le vois esquisser un sourire nerveux en bougeant douloureusement son épaule.

- Oh ça... ? Ce n'est rien, j'ai juste eu un petit accrochage avec un Humain Modifié, et je me suis montrer imprudent avec lui... Mais ça va aller, on ferait mieux de partir maintenant.

Je fais fleurir une fleur de soin sur son épaule, il grimace de douleur en voyant cette fleur poussée à l'aide de quelques gouttes de son sang.

- Ne bouge surtout pas, cette plante va empêcher que ta plaie ne s'infecte. Pars devant chercher les autres, j'ai quelque chose à faire avant... Je tente de lui expliquer, mais il m'attrape par le bras.

- Nous n'avons pas de temps à perdre, la tempête va devenir de plus en plus violente, il faut partir d'ici avant que tout ne soit inondé. Les autres vont aussi se mettre en route. Il me dit, mais j'insiste pour rester encore un peu, je me libère de son emprise pour courir en direction de l'odeur ambré que j'ai sentie, Aizen émet un grognement et me poursuit jusqu'à un atelier... Un atelier comme j'avais vu avant, dans cette petite boutique de quartier, vendant des jouets pour enfants, et surtout... Des poupées fait avec des pierres précieuses. Hélas, il n'y a personne.

- Il n'est pas là... Je murmure déçue, Aizen vient m'attraper par la taille.

- C'est bon ? Tu as finis ton caprice, on peut partir maintenant ? Il me demande en me soulevant pour me porter sur son épaule droite. Je le vois mordre sa croix afin de nous crée un portail... C'est à ce moment là que je l'ai vu arriver.

C'est bien lui.

Ce garçon à la peau chocolat-miel de 1m80, avec ses cheveux blanc, son air boudeur et son oeil orange. Je le savais, il a survécu lui aussi.

- Ginreï !!! Je l'appelle, les larmes me viennent aussitôt, je suis si rassurée qu'il aille bien. Je le vois hausser les sourcils de surprise, faisant tomber un sac remplit de pierres précieuses à ses pieds, Aizen se retourne vers lui.

- Désolé mec, pas le temps de te combattre. Il lui déclare. Je veux l'arrêter mais c'est trop tard, Aizen me jette dans son portail dimensionnel avec la petite Dalia avant de s'enfuir par le toit, sans que j'ai pu aller serrer celui que j'aime dans mes bras.



( Point de vue interne : Alvis )


https://youtu.be/wxIFzdwrzek


La pluie tombe à flots que le toit est tout glissant, les températures sont baissés aussi, depuis l'apparition de ce curieux garçon albinos de 1m59, avec des cheveux décoiffé, des yeux bleu saphir, on dirait un Equinoxe comme Annie, il s'habille même en bleu comme elle, une simple chemise bleu avec un pantalon en lin de la même couleur, et des bottes blanche, ayant le pouvoir de contrôler la neige. Il est étrange, au premier regard il ne semble pas agressif, surtout un peu perdu dans ses pensées. La vague de froid devait provenir de son pouvoir. Ce n'est pas bon pour nous.

- Pourquoi tu fais cette tête Alvis ? Serais-tu inquiet ? Me demande Night en apparaissant soudainement devant moi, la tête à l'envers comme une chauve-souris.

J'émets un soupir. Il m'a fait peur.

- Ne dis pas n'importe quoi, j'étais simplement dans mes pensées... Je lui dis, il esquisse un sourire moqueur, presque effrayant.

- Mais oui, comme toujours. Mais... Ce n'est pas vraiment le moment de penser mon cher grand-frère, à partir de maintenant, nous avons 4 adversaires contre nous ! Me rappelle Night en montrant nos adversaires du doigt, il y a encore la Sorcière avec la gothique aux cheveux blanc, mais maintenant il y a également l'homme en blouse blanche qui s'est joint, avec ce jeune garçon des Neiges, et avec la pluie, du givre se forme sur nous. On pourrait finir geler d'une seconde à l'autre.

- Alors les jeunes, vous comptez attaquez ? La tempête fait rage, les eaux vont très bientôt tout inondés. Nous déclare l'homme en blouse blanche, la Sorcière soupire en touchant ses cheveux mouillées.

- Ahhh, moi qui avait mis tant de temps à me coiffer, surtout que à cause d'eux, notre fête a été reportée. « elle s'étire » Bon, moi je rentre. Elle s'exclame en partant de son côté.

Elle ne manque pas de culot celle là.

- Ahhhh la Sorcière s'en va ? Quel dommage... Je n'ai pas eu l'occasion de dévorer son cœur. Gémit Night avec un air boudeur en lévitant en l'air.

- Ce n'est pas ça le problème Night, il nous faut partir d'ici ! Nous n'avons plus le temps de rester, les terres vont être inondés d'une minute à l'autre...

- Ah non, je ne vous laisserais pas vous enfuir ! Proclame l'homme en blouse blanche en se précipitant sur moi avec ses énormes lames, prête à me transpercer.

Je ne te laisserais pas faire. Dit soudainement Night avec une voix froide et effrayante, il m'attrape par la taille pour me reculer des lames qu'il arrête avec sa propre dague des ténèbres ; On ne touche pas à mon frère. Il attrape brusquement le bras de l'homme en blouse blanche, et je vois cette horreur que j'avais oublié de mon petit frère.

Sa mâchoire se change pour devenir celle d'un véritable démon, avec des dents terriblement pointus comme celle d'un monstre dans les films d'horreurs. Et d'une sauvagerie, il mords le bras de l'homme en blouse blanche, lui arrachant le biceps d'un seul coup de dents avant de l'avaler tout crus. L'homme en blouse blanche grogne de douleur et vient transpercer Night dans le ventre, mon frère lâche prise, la bouche ensanglanté, avec les yeux d'un prédateur affamé.

Une chose que je ne souhaitais jamais revoir.

L'homme tient son bras ensanglanté, se forçant à esquisser un sourire fasciné.

- Ça alors, de toute ma vie de scientifique. Je n'aurais jamais cru voir un tel monstre de mes propres yeux, c'est fascinant. Michelle, Niphie, rentrez dans vos appartements respectifs, laissez les partir pour aujourd'hui. Il déclare, la gothique et l'albinos acquiescent tous les deux et s'en vont avec un air horrifié et dégoûté devant mon frère. Night se retourne vers moi pour m'attraper brusquement m'attraper par la taille et m'emmener avec lui, il saute du haut du toit et commence à courir.

- Night attends, nous avons les autres à récupérer ! Je lui crie, il ne m'écoute pas, dans cet état, il n'est pas lui même, seulementun monstre affamé. Il attrape sa dague maudite et la plante dans le sol, créant un passage vers son monde de cauchemar, un autre monde reliant ce lieu à celui des êtres humains. Il m'entraîne avec lui avant qu'un éclair ne s'abatte sur nous.



( Point de vue interne : Helen )

https://youtu.be/L2bDS_6sWtI

À battement d'ailes, avec le petit caché sous ma cape, je survole le territoire en esquivant les nombreux éclairs jusqu'à m'abriter dans la forêt, où j'entends du bruit, j'entends les animaux de Laure s'énerver. Elle est en train de combattre, il y aurait donc un Protecteur ici...

Je resserre bien ma cape et me dirige vers le bruit, et c'est bien ce que je pensais, Laure combat contre plusieurs Protecteurs, un gars aux cheveux pourpre avec un revolver, sans doute Marc. Accompagné par le fils du Chef de la police et de l'Equinoxe, ils ont même un blessé avec eux, et vu son physique je reconnais très bien Jack Riperls, comme si nous avions besoin de ça actuellement. J'émets un soupiravant de crée des papillons, je les envoie sur les Protecteurs, touspiqués, ils tombent comme des mouches sous l'emprise de mon paralysant musculaire.

- Helen ?? Crie Laure en me voyant arriver ; Tu sais que c'est malpolie d'interrompre le combat de quelqu'un ?

- Tu me le feras payer plus tard, la tempête est trop importante, il faut que tu ailles t'abriter au plus vite, et eux ils doivent dégager de notre territoire. « je me tourne vers eux, qui gémissent face aux effets paralysant, je sors une seringue remplit de poison » Vous avez le choix les Protecteurs... Ou vous coopérez et acceptez de quittez notre territoire dés maintenant, soit je vous tue en vous injectant ce poison mortel. Si vous êtes inquiet pour le démon d'Awromott et les enfants, sachez qu'il y a déjà un des enfants qui a été renvoyé dans votre monde, quand au deuxième... « je leur montre qu'il est dans mes bras » Il est avec moi et le démon aussi, je vous les rendrais en échange de votre coopération. 

- Et les autres ? Sont-ils vraiment en vie ? Demande Marc en essayant de forcer sur son corps, que les humains sont pathétiques.

- Oui, ils le sont tous. Quatre de vos amis sont sur le point de retourner dans votre monde, grâce à l'aide du Sorcier qui vous accompagne. Il y a votre Chef, une fille guerrière avec des cheveux châtains qui a des trait familier à ceux de Jiro, ainsi qu'une demoiselle que je ne connais pas, celle qui a combattue contre ma chère sœur. Il y a également votre jardinière avec la petite fille qui sont retournés dans votre monde, en revanche pour votre maître exorciste... Je ne saurais dire où il est. Il ne reste plus que vous. Je leur déclare, il me regarde avec méfiance, mais le mauvais temps et l'état de santé de leur ami Jack les font céder. Ils acceptent de coopéré avec moi.

Je déploie mes grandes ailes de papillons et les attrapent tous avec Laure, leur injectant par la même occasion, l'antidote contre mon poison paralysant, pour les monter dans mon chalet en haut desarbres. Spandel réagit à mon entrée.

- Helen ? Il m'appelle en se relevant de son lit, il est encore plus surprit de voir ses amis Protecteurs ici. Eux aussi sont sous le choc de revoir Spandel, ils se jettent sur lui pour lui faire un câlin.

- Spandel !!! Tu es vivant, je le savais. Si tu savais comme on était inquiet pour toi. Pleure Annie.

- Tu n'as pas idées de la frayeur que tu nous a fais subir. Réplique Marc en décoiffant les cheveux de Spandel, celui-ci rougit.

- Pardon de vous avoir inquiétez les amis... Mais vous ne deviez pas venir ici. Vous vous êtes mis en grand danger, c'est inconscient, à nouveau j'ai été un fardeau pour vous, je vous prie de me pardonnez. Il leur dis en essuyant les larmes abondante de ses yeux alors que ses amis le câline.

- Papa !! Crie le petit garçon que je gardais dans mes bras, je le laisse descendre pour qu'il courre vers son père, Spandel pleure encore plus en le voyant, il l'attrape dans ses bras, se laissant tomber en arrière tout en le serrant contre lui.

- Hey ! Ne va pas gâcher mon travail en rouvrant tes plaies, imbécile ! Je grogne par tant d'agitation, Laure se contente de rester silencieuse, mais je la vois bien me regarder avec un regard accusateur. Spandel rougit embarrassé.

- Oh... Excuse moi. Merci d'avoir sauvé mon fils et mes amis Helen. Merci infiniment, c'est grâce à toi si je suis en vie aujourd'hui.

Ses mots me font rougir brusquement, je me retourne pour ne pas le montrer.

- Ne va pas t'imaginer n'importe quoi. Je vous ai aidez par simple pitié envers vous, vous êtes si pathétique, rien de plus.

Puis, mes yeux se sont posé sur leur ami blessé. Il est en très mauvaise état, il a perdu beaucoup de sang et pourrait présenter un traumatisme crânien .

Spandel aperçoit alors le mauvais état de Jack, tout en gardant son fils dans ses bras, il vient vers lui pour examiner ses blessures et essayez de le soulager, mais la cicatrisation l'a privé d'une bonne partie de ses pouvoirs, il ne pourra s'en servir que dans 10 heures voir plus.

Jack est inconscient. Je me penche sur lui pour examiner chacune de ses blessures, et à celle de sa tête, je découvre un petit fragment de cristal noir au fond de sa plaie.

- Hum... vu ses blessures, il a certainement dû rencontrer Jiro. Je déclare en passant mes doigts sur les plaies ; Il n'y a que son épée pour provoquer de telle lacération, et ce fragment de cristal montre bien qu'il s'agit de son bras droit, sans doute cassé à l'heure qu'il est... Ginreï ne va vraiment pas être content.

- Va t-il guérir ? Me demande Spandel inquiet pour son ami, comme les autres derrière moi d'ailleurs.

- Pour être sincère, sans transfusion sanguine d'urgence et d'examen approfondi de sa plaie à la tête. Les chances pour qu'il survive sont négatifs. Je lui avoue, ses yeux tremblent d'angoisses, je peux lire énormément de culpabilité dans ses yeux. Tout son corps tremble et il semble désorienté, alors là j'aurais tout vu aujourd'hui, il est atteint de stress post-traumatique.

J'émets un soupir et vient lui donner une tape sur le front, calmant le stress.

Il reprends doucement ses esprits malgré les quelques symptômes qui persévèrent encore.

- Helen... peux-tu le sauver, je t'en supplie. Il me demande, je hausse les sourcils, je m'attendais vraiment à ce qu'il me le demande.

- Tu es sérieux ? Je te rappelle que nous sommes ennemis, je n'avais aucune obligation de te sauver et je n'en n'ai aucune maintenant aussi de sauver des Protecteurs. Là, je suis juste en train de me mettre dans une situation très périlleuse, en te sauvant j'ai trahis mon clan. Et s'il apprenne ma trahison, je risque de me faire exécutée ou pire, ce sera ma sœur qui se fera tuer à ma place... Je, « mon corps tremble » je n'avais aucune raisons de te sauver, je ne l'ai fais que par pitié envers toi. Je crie, troublée encore.

Bon sang, qu'est ce qui m'a prit ?

Soudain, je sens ses mains attraper les miennes.

- C'est faux, tu m'as sauvés parce que tu voulais que je vive. Et je ne pourrais jamais te remercier comme il se doit pour ce que tu as fais pour moi. Même si tu juges la vie mauvaise et inutile, moi je crois que au fond de toi, tu as conscience de l'importance de la vie, plus que quiconque. Alors je t'en prie, ne laisse pas mon ami mourir, il n'y a que sur toi sur qui l'on puisse compter. Il me déclare à cœur ouvert, et les autres qui me font des yeux suppliant ou résilier.

Je deviens toute rouge.

- Roooooh ça va ! Vous avez gagnez, je vais le soigner votre pote mais pas ici. Vous allez retournez sur votre territoire, le mettre dans un lit avec tous les outils médicaux que vous trouverez et moi je vais m'arranger, mais maintenant ARRÊTEZ AVEC VOS REGARDS TRISTE ! Je crie complètement embarrassée, ils reprennent tous le sourire alors que moi j'émets un grognement agacée, sachant très bien que j'allais encore plus aggravé mon cas. Je vois soudainement Spandel me serrer dans ses bras.

Je rougis encore plus.

- Merci beaucoup Helen ! Il me dit avec sa douce voix, mon rythme cardiaque s'accélère encore plus.

- Hey hey hey ! Doucement, doucement tu vas te blesser encore ! Je lui réponds en voulant prendre mes distances, je ne suis pas très habituée au câlin, en plus... Un câlin de lui, à tendance à m'exciter un peu... Son aura de démon est vraiment attirante.

Je m'approche de Jack pour lui implanter un papillon de guérison pour stopper l'hémorragie et l'empêcher de mourir. Puis, je vais chercher mon grand miroir pour ouvrir le portail dimensionnel vers le monde des humains, grâce à une pierre spéciale.

- Allez ! Entrez là-dedans et emmenez votre ami. Je leur dis, quand soudain j'entends une voix hurler depuis le quartier générale.

-Helen !!!!! Viens au quartier générale, maintenant !!

C'est la voix de Taylor. Je soupire.

- Contentez-vous de vous mettre à l'abri de la tempête et de réchauffer votre ami, je reviendrais peut-être à l'aube. Je leur dis, les Protecteurs acquiescent et part avec Jack, seul Spandel traîne un peu, il veut me remercier, je grogne et vient l'attraper par la nuque et l'embrasse à nouveau sur la bouche avant de le pousser dans le miroir.

Tous les Protecteurs sont repartis, j'ai pu le voir grâce à mes papillons espions éparpillés dans tout le territoire.

- Tu t'es mise dans une très mauvaise situation Helen ! Me déclare Laure avec une mine boudeuse, mais je ne crains rien avec elle, Laure est mon amie la plus proche depuis que je suis ici, on se confie absolument tout, je peux donc lui faire confiance, elle gardera le silence et me couvrira même si on découvre ma trahison.

- Je le sais bien... Bon, reste donc ici si tu veux, le temps que la tempête se calme, moi je vais aller m'occuper de Taylor, sers toi dans mon frigo, je te rejoindrais plus tard. Je lui dis avant de déployer mes ailes et m'envoler vers le quartier générale.

Le vent et les éclairs ont gagné en intensité.

J'arrive dans le quartier générale par le toit pour arriver dans la salle de laboratoire, je trouve Taylor torse nu, ruisselant de sueur avec son bras droit à l'intérieur du plus petit tube remplit du liquide régénération, le liquide a pris une couleur sang.

- Parfait... Viens par là ma petite docteur, j'ai besoin de tes doigts de fées pour me soigner. Il me dit en sortant son bras du liquide, je vois alors un énorme trou dans son bras, le biceps a été arraché, laissant un trou béant et ensanglanté. Quelle chose a pu faire ça ?



X



( Point de vue interne : Pandore )

https://youtu.be/pI9Cz_RoeGY

J'entends les éclairs frappés dehors, cela me terrifie. Je déteste l'orage.

- N'aie pas peur Pandore, les éclairs ne te toucheront pas ici, tu ne risques rien. Me rassure Damian allongé sur son ventre, sur son lit recouvert d'une serviette avec le dos nu, oui car il m'a invité à venir chez lui. Je voulais absolument l'aider à soigner la plaie dans son dos, et pour ça il devait prendre une douche avant et moi aussi.

C'est vraiment très beau chez lui. Tout est ordonné, dans un style moderne, surtout avec sa cuisine ouverte sur son salon, sa table à manger avec déjà le couvert de mis, son grand canapé avec des consoles de jeu pour jouer aux jeux vidéos, sa salle de bains pacieuse avec une grande baignoire de couleur noir comme son carrelage et ses murs, et sa chambre qui est vraiment simple et belle à la fois. Avec son grand lit au draps blanc, sa grande armoire en bois et son bureau.

C'est presque aussi beau que chez Rose, Helen et moi.

Je suis assise à ses côtés avec une serviette mouillée et une petite bassine. Mes jambes en morceaux, je ne peux plus bouger, heureusement que Damian m'a récupérer mes morceaux avant qu'ils ne tombent dans le lac. Mais Ginreï va vraiment me tuer un jour.

Doucement je nettoie les restes de sang sur sa blessure. Il gémit légèrement à chaque passage, mais sa blessure a bien cicatrisé avec ses pouvoirs, c'est très rassurant.

- La Protectrice dans l'arbre... Tu voulais l'aider pas vrai ? Me demande soudainement Damian avec un sourire dans le coin, je rougis aussitôt, ainsi il l'avait découvert, je lui confie.

- Oui, je n'ai pas eu le cœur à la tuer. C'est une gentille personne, en plus... Elle aime quelqu'un de tout son cœur, je ne voulais pas la tuer. Ais-je eu tord ?

Damian ricane.

- Au contraire, tu n'as rien fais de mal Pandore. C'est la preuve que tu n'es pas un monstre, tu as un cœur bon comparé à plusieurs ici. C'est quelque chose qu'il faut que tu conserves absolument, même en tant qu'Humain Modifié. Moi aussi, je pense que les Protecteurs ne méritent pas de mourir, eux aussi sont bons, quand on voit tout ce qu'ils sont prêt à faire. Cette guerre est stupide. Il me réponds, je ne peux m'empêcher de rougir à ses mots, tout en repensant à la confession que j'ai dis à la Protectrice, je suis de plus en plus sûre de mes sentiments pour lui. Damian est bien plus bon que moi, il occupe une précieuse place dans mon cœur, comme Helen, Rose, Nadin, et Naru. Je passe une dernière fois sur sa blessure qui finit par se refermer entièrement, je souris et vient déposer un baiser sur son dos.

- Tu es bien plus bon que moi Damian, moi j'ai acceptée de survivre avec des jambes de cristal pour pouvoir tuer les humains avec les Humains Modifiés, mais... Toi, tu cherches juste à mettre fin à cette guerre. C'est ce que j'admire le plus chez toi. Tu es si gentil, si doux et ton âme est la plus pure que je connaisse. C'est pourquoi... je t'aime autant. Malgré le côté obscur dans mon cœur, qui m'enchaîne, tu acceptes de rester à mes côtés et tu me protèges des dangers.

Damian émet un soupir et se retourne d'un coup sur le dos pour me renverser sur lui.

- C'est très touchant ce que tu me dis, pourtant je me contente simplement d'être moi-même. Nous avons tous un côté sombre dans nos cœurs, personne n'y échappe, même moi. Donc ne t'inquiète même pas de ce côté sombre, je t'aime comme tu es. Il me dit en me souriant, je rougis encore plus. J'ai l'impression de rêver.

Quand soudain, un éclair bruyant éclate brusquement dans le ciel. Je sursaute de peur en serrant Damian contre moi, il pouffe de rire àma réaction.

- Mais n'aie pas peur Pandore, si tu sursautes à chaque éclairs, tu ne vas pas t'en sortir. Il me dit entre deux rires, je gonfle mes joues d'embarras, j'attrape son coussin pour le taper avec.

- Arrête de te moquer de moi, ce n'est pas drôle. Je lui crie, il continue de rire de moi en se jetant sur moi pour me coincer avec ses couvertures, m'enroulant comme un rouleau de printemps.

- Oh si c'est très drôle, on dirait une petite fille. Sinon, tu voudras bien aller à la fête avec moi ? On pourra s'amuser ensemble, en plus j'aiderais Nadin à la cuisine, et j'amènerais quelques jeux de sociétés. Il me demande avec un sourire amusé, je rougis encore plus qu'il y a peu.

C'est la première fois qu'un garçon m'invite à une soirée.

- Ouiiii !! Je réponds sans hésitation.

J'ai toujours désirer que Damian m'invite à cette soirée. Ça va être génial. L'orage continue de gronder dehors.

- J'espère que Naru et Rose vont bien... Je me dis en regardant dehors.

- Tu n'as pas à t'inquiéter, Naru doit être en train de préparer le bouclier contre la tempête, quand à Rose, elle s'est sûrement mise à l'abri avant que la tempête ne lui gâche sa jolie coiffure. Me rassure Damian en caressant mes cheveux.

- Oui, tu as sans doute raison... Mais, je voudrais bien aller voir Naru, juste pour m'assurer qu'elle va bien. Je lui avoue, je l'entends soupirer et me répondre.

- Pandore, la tempête est beaucoup trop forte. Ce serait trop dangereux de sortir maintenant, et en plus sans tes jambes, tu ne peux pas te rendre là-bas.

-Je sais, mais j'ai un mauvais pressentiment. S'il te plaît, emmène moi la voir juste pour que je m'assure qu'elle va bien. Je lui demande avec insistance, il n'est pas très convaincu mais il finit par céder à ma caprice, il attrape un draps pour m'attacher à son dos.

- On y reste 5 minutes et après on rentre ! Il me dit, j'acquiesce. Ilcrée un portail de téléportation jusqu'au Pont Ensanglanté.

Naru est à l'autre bout du pont, dans l'autel plus loin. Elle tient une grosse sphère bleu dans ses mains avec son trident derrière elle. Elle se concentre intensivement avant de serrer la boule dans ses mains et délivrant une grosse quantité de magie, créant un grand bouclier d'eau nous protégeant de la tempête.

- Naru ! Je l'appelle.


( Point de vue interne : Damian )


Naru se retourne vers nous, surprise que l'on soit là.

- Qu'est ce que vous faites là tous les deux ? Vous êtes vraiment inconscient. Elle râle en lâchant la boule d'eau qu'elle repose sur l'autel.

- Désolé Naru, Pandore a insisté pour que l'on aille te voir, elle s'inquiétait à ton sujet. Je lui explique, elle hausse les sourcils de surprise. Elle ne devait pas s'attendre à ce que l'on s'inquiète pour elle, ses joues rougissent légèrement.

-Je vois... Merci, mais votre inquiétude était inutile. C'est mon travail de gérer le bouclier de protection, même s'il y a une tempête, je ne risque absolument rien. « elle remarque l'état de Pandore » Pandore, qu'est-il arrivé à tes jambes encore ? Pandore rougit d'embarras.

- Mes jambes se sont brisés quand j'ai combattus, ce n'est rien de grave. Elle s'explique, elle préfère garder le silence sur le fait qu'elle est épargnée une Protectrice.

Je la comprends.

Naru soupire d'agacement.

- Géniale, comment va-t-on faire l'entraînement demain ? J'espère que la tempête va se calmer un peu pour que Ginreï te répare ça. Elle ne peut s'empêcher de ricaner nerveusement, gênée d'être dans ses états, Naru secoue la tête en se frottant les yeux, ça ne doit pas être facile pour elle. Pandore regarde le bouclier d'eau avec admiration, la pluie tombe sur ce bouclier, l'épaississant au point de rendre le bouclier impénétrable. Je la pose à côté de la boule d'eau pour qu'elle puisse l'admirer, elle a les yeux brillant d'une enfant devant un nouveau jouet.

- Damian, puis-je te parler 5 minutes ? Viens me demander Naru avec son air sérieuse, j'accepte et la suit un peu plus loin de l'autel pourque Pandore ne puisse pas nous entendre.

- Qu'est ce qui se passe ? Je la questionne intrigué par sa demande, Naru vérifie bien que Pandore ne nous écoute pas, avant de plonger son regard dans le mien.

- Je vais être direct avec toi, je veux te soumettre une requête... Je veux que tu prennes soin de Pandore, et que tu l'as protèges de Rose Brennenburg.

- L'a protégée de Rose ? Je peux comprendre que vous ne lui faîtes pas confiance, mais jusqu'à présent, elle s'est toujours bien comportée avec Pandore, elle a même été la première à prendre soin d'elle. Je lui rappelle un peu étonné par ses mots.

-Je sais bien Damian, ce n'est pas ça le problème. Cela fait un moment que je suspecte Rose de trafiquer quelque chose... Plusieurs fois, je l'ai vue aller dans la Plaine Maudite, un endroit qu'il vaut mieux éviter car il y règne une présence écrasante, une présence digne d'appartenir aux enfers. Je ne sais pas encore de quoi il s'agit, mais si Rose y va et y revient en un seul morceau à chaque fois, c'est qu'il y a quelque chose qui se prépare. De plus, je n'aime pas l'attitude qu'elle a envers Pandore... Rose ne semble pas apprécier que Pandore s'attache à d'autres personnes qu'elle, comme si elle voulait que Pandore lui soit dépendante. Quand elle s'entraîne avec moi, Rose est parfois là pour noter ses observations, et je vois qu'elle sourit faussement quand Pandore discute avec moi, je n'aime pas ça du tout. Toi aussi Damian...méfie toi de Rose, et protège Pandore... C'est une bonne fille. Elle me confie.

Je peux lire dans ses yeux bleu qu'elle me dit la vérité.

Elle est vraiment inquiète pour Pandore, tout comme moi. Et tout semble accusé Rose. Je ne sais pas quoi penser, mais si vraiment Rose trafique quelque chose de néfaste, il vaut mieux rester sur nos gardes.

Si on l'accuse dés maintenant, nous causerons juste des problèmes.

- Vous parlez de quoi ? Nous demande soudainement Pandore, on sursaute tous les deux. 

- Euh... Rien du tout Pandore. On parlait de choses pas intéressante, et si on rentrait maintenant ? Je lui propose, Naru acquiesce aussi, nous disant de vite rentrer au chaud avant d'être malade. Pandore accepte aussi, je viens donc la récupérer sur mon dos, et on s'en va du Pont Ensanglanté pour retourner dans mon chalet.

Je me pose encore beaucoup de questions dans ma tête.



X


 ( Point de vue interne : Spandel )

https://youtu.be/0G8R6PxQuO0


Nous avons traversé le portail dimensionnel pour arriver dans notre monde, Anna et Dalia sont déjà là, Serge, Kirsten, Rochelle et Aizen nous rejoignent au même moment, et ce que nous voyons nous plonge dans un désespoir immense. Tout notre quartier générale est inondés.

Allez vite voir comment les humains vont ? Vérifiez nos réserves, sauver tout ce que vous pouvez et mettez Jack à l'abri dans notre quartier générale. Ordonne Serge, tout le monde se met au travail, moi avec Rochelle je me charge d'emmener Jack dans notre quartier général, à l'abri et au chaud. Par chance, il tout n'a pas été inondé. Je dépose Jack dans sa chambre, Rochelle le couvra avec la plus grosse des couvertures, le temps que je trouve tous les objets médicaux que nous possédons, malgré sa cuisse blessée.

- Accroche toi Jack ! Lui souffle Rochelle très inquiète en caressant doucement son front.

- Nous devons attendre maintenant. Je dis en regardant dehors, j'espère vraiment que Helen va venir.

- Comment ça attendre ? Il n'y a pas à attendre, il faut l'aider. Me réplique Rochelle, c'est vrai qu'elle n'est pas au courant.

- Rochelle, je te demande de me faire confiance. Quelqu'un va venir pour sauver Jack, elle devrait arriver à l'aube, voir dans quelques heures. Elle a implantée quelque chose dans le corps de Jack pour empêcher que son état s'aggrave. Elle va venir, je te le promets.

- Elle ? Qui ça « elle » ? Tu connais quelqu'un qui pourrait sauver Jack ? Elle me questionne, je comprends son inquiétude pour Jack, ça se voit que son amour est très fort pour lui.

- Oui, il s'agit de mon amou... Euh je veux dire, ma sauveuse. Elle va venir, j'en suis sûr. Je lui assure.

- Ah, vous voilà tous les deux. Déclare Serge en entrant, il me sourit ; J'avais oublié un truc. Il vient vers moi pour me serrer dans ses bras.

- C'est bon de te revoir parmi nous Spandel. Tu m'as terriblement manqué. Il me confie, je rougis à ses mots. J'ai de nouveau été un fardeau, surtout pour lui qui me considère comme son fils.

- Moi aussi, vous m'avez manquez. Je lui réponds avant que l'on s'écarte l'un de l'autre.

- Quels sont les nouvelles ? Je lui demande, l'inondation a été sévère, il baisse la tête en émettant un soupir désespéré. Il me raconte que dans notre groupe d'humains, 15 individus on été retrouvés noyés et qu'une grosse partie de nos réserves ont été détruites par l'eau, autrement rien d'autre n'a été endommagé, Annie s'est vite empressée de crée un bouclier protecteur pour nous protéger de la tempête.

Les réserves de nourritures ont été endommagés. Mon ventre émet un gargouillis affamé rien qu'en pensant à ça, cela fait un long moment que je n'ai rien mangé.

-Je suis désolé Spandel, nous allons essayés d'arranger ça, il y a peut-être d'autres sources de nourritures plus loin dans le territoire. Me rassure Serge en étant pas très sûr, mais en revanche ce qui était sûr, c'est que nous allions devoir sacrifié notre part de nourriture pour nourrir les humains que nous protégeons.

Je soupire un peu frustré. J'ai tellement faim...

- Au fait, avez-vu Alvis ? Il n'est toujours pas rentré, je commence à m'inquiéter pour lui. Nous demande Serge inquiet, moi et Rochelle haussons les épaules, Alvis n'est toujours pas rentré. La tempête a gagné en intensité, se pourrait-il que Alvis soit en danger quelque part ?

« Boum » Ce bruit retentit dans la pièce de réunion, tout le monde l'a entendu et se dirige dans la pièce de réunion où deux personnes surgirent soudainement, c'est Alvis avec un homme étrange, un peu plus grand que Alvis qu'il porte sur son épaule, tout vêtu de noir avec des cheveux bien coiffé cachant son œil gauche, il a une plaie béante au niveau de son ventre, sa bouche est barbouillé de sang et il a un regard vide.

- Qui c'est ce gars là ? Demande Marc à la vue de ce garçon, il se retourne vers nous, avec un léger grognement démoniaque.

C'est un démon lui aussi. Et il ne semble pas être un démon amicale, il a un air bestiale et mauvais.

- Night, calme toi ce sont mes amis. Lui parle Alvis, les yeux du garçon en noirs deviennent plus amicaux, une petite lueur brille.

- Oh, ce sont tes amis ! Bonjour à tous, ravis de vous rencontrer, je m'appelle Night, mais on peut m'appeler « Nightmare » Enchanté.

- Night ? Quel drôle de nom. Fais remarquer Serge, les autres acquiescent également. Alvis se relève.

- Pardonnez moi de ne pas vous l'avoir présenté, je vous présente Night Den, c'est mon petit-frère. Nous présente t-il, je suis sous le choc, ce démon serait son frère, Night lévite de lui même au dessus de nous comme une chauve-sourie.

- Oui, Alvis est mon grand-frère, si vous ne m'avez jamais vu, c'est normal c'est parce que pendant toutes ses années, j'étais dans l'œil droit de mon frère. Ce dernier m'a emprisonné après que je me sois transformé en démon, je suis un Dévoreur de Cœur.

Ce nom me surprends, c'est la première fois que j'entends parler d'un Dévoreur de Cœur. Nos regards se croisent, il flotte jusqu'à moi pour plongé son regard écarlate dans le mien.

- « il me renifle » Ohhhh, tu es un démon toi aussi. C'est la première fois que je rencontre un démon comme toi. Essayons de bien nous entendre tous les deux. Il me déclare avec le sourire d'un petit garçon. Je souris nerveusement, il agit de manière pacifique pour un être avec du sang tout autour de la bouche et une blessure sanguinolente sur son ventre.

- Hum oui, bien sûr. Mais, est-ce que ça va aller ? Tu es blessé... Et ce sang sur ta bouche. Je lui demande.

- Oh ça ? Ce n'est rien de grave, nous les Dévoreur de Cœur ne ressentons pas la douleur, mais il nous faut du temps pour nous guérir. Nous ne sommes pas doué pour les soins, et pour le sang... Je me suis tâché en tentant de dévorer le bras de ma proie. Quel dommage. Il me réponds, j'ai un frisson de terreur à ses mots.

- Dévorer... ta proie ? Tu manges les humains ? Demande Annie en tremblant de terreur, Anna se tient les bras un peu terrifiée, Rochelle frissonne de dégoût, Aizen a un air légèrement dégoûté sur le visage comme les autres.

- Oui, en quelque sorte. Mon frère dévore les cœurs des êtres humains et parfois d'autres parties du corps, là... il l'a fait pour me sauver la vie. Sans lui, je pense que j'aurais pu être tué. Explique Alvis avec un regard fuyant de son frère, un regard reflétant la peur et le dégoût, je vois que Night ait mal à l'aise à cause de ça, mais il s'efforce de ne pas le montrer, il garde le sourire face à nous.

- Disons que c'est rare pour moi, je ne dévore que les cœurs qui sont à mon goûts, des cœurs emplit d'une noirceur appétissante, la noirceur causé par la tristesse, le désespoir, le doute, la colère et les envies de revanche, mais les meilleurs sont : Les cœurs emprisonnés.

Les cœurs emprisonnés ? S'interroge Anna.

- Oui, un cœur emprisonné par les chaînes du destin, des promesses, des gens que l'on aime ou par les chaînes du doute. Tous les êtres vivants en possèdent, certains sont inintéressantes, mais d'autres sont si puissantes que ton cœur en est compressée. Ses chaînes sont dangereuses, si on ne fait pas attention à ses choix, ses chaînes auront raisons de vous, mais malgré le danger, elles représentent ce que vous désirez. Et je peux voir que tous ici, en ont une voir plusieurs...

- Night ! L'interrompt Alvis en l'attrapant par la cheville pour le faire descendre ; Excusez le, il est un peu bizarre voir dérangeant, mais il pourra nous être utile en combat, ou pour servir dans le quartier générale, il est très serviable quand il a décidé d'être sage, et quand il n'est pas affamé il est gentil, il suffira de le faire manger de la nourriture normale et ça le calmera. Je le surveille, il ne vous fera aucun mal.

- Tu es barbant Alvis ! On dirait un vieux papy aigri. Grogne Night en boudant, Alvis rougit gêné. Serge ne peut s'empêcher d'éclater de rire devant ces deux frères qui malgré leur différent, se disputent comme des enfants.

Soudain, je sens la présence de celle que j'attendais. Elle est venue comme elle l'a promis, je courre vers la chambre de Jack et en ouvrant la porte, je la découvre avec ses grandes ailes de papillon rouge.

Helen.





( Point de vue interne : Rose )

https://youtu.be/ujqHKsMevoQ


Le cataclysme a fait un très bon ravage du côté des Protecteurs, dommage qu'ils n'est pas été assez rapide pour sauver leurs provisions. Je regarde leurs désespoirs depuis les écrans de surveillance magique de mon cher Onéuu, travaillant sur son bureau, toujours habillé dans ses vêtements, comportant sa chemise grise avec son pardessus noir ouvert et son jean bleu foncé et bien sûr ses lourdes bottes noirs, il boude encore parce que je lui ai fais boire sa potion pour contrer sa maladie à la gorge.

Alors que moi, je suis allongée sur son grand canapé en velours rouge en sous vêtements rouge avec mon peignoir par dessus, j'ai envie d'aller un peu vers lui. Donc je m'approche doucement de lui, pour regarder ce qu'il fait. Il me regarde du coin de l'œil, avant de cacher avec sa main, la feuille qu'il est en train d'écrire.

-... Ne lis pas... ça... « il me donne une autre feuille » Lis...ça. Il me dit.

Je ricane à sa réaction en lisant sa feuille, c'est un très beau poème. D'une telle grâce que personne ne pourrait faire mieux que lui.

- C'est un très beau poème, tu n'as jamais voulu être écrivain ? Je lui demande en me permettant de m'asseoir sur ses genoux, il affiche une mine boudeuse avant d'émettre un soupir, il pose son stylo et se frotte un peu les yeux.

-... Très peu... pour moi. Il me réponds avant de me regarder fixement, c'est l'un de ses nombreux « toc », je trouve ça plutôt rigolo. Cela me permet d'admirer ses beaux yeux.

-C'est dommage, tu as un véritable talent, personne dans ce monde ne pourrait t'égaler sur ce point là. Que ce soit dans la littérature, ou même en matière de force et de pouvoirs. Je lui dis pour le complimenter, il me regarde fixement sans rougir cette fois... C'est curieux, mes compliments lui ont déplût ? Il attends quelques minutes avant de me répondre.

-... Qu'est ce que tu veux... cette fois ? Je suis choquée par ce qu'il vient de me dire.

- Hein ??? Tu crois sérieusement que je suis en train de te soudoyer là ? Je lui crie, il se contente de me regarder sans me répondre.

- Mais allez, réponds moi !! J'insiste, je le vois alors esquisser un petit sourire moqueur avant qu'il ne cesse de me regarder.

Je rêve ? Il vient vraiment de me faire une farce là ?

-Mais c'est que tu es fier de ta blague en plus ! Je grogne toute embarrassée.

-... Très fier. Il me réponds sur un ton direct, cela me fait rougir de honte et en d'excitation en même temps, c'est la première fois qu'il me fait une telle farce. Alors, par esprit de vengeance, je retire mon peignoir devant lui, restant en sous vêtements et collant ma poitrine à son visage, je sais que le contact aussi direct l'effraie, il se met à paniquer et essaye de se reculer au point d'en tomber de sa chaise avec moi sur lui.

- Ça fait moins le malin maintenant hein ? Je lui déclare amusé, il hausse à peine un sourcils avant de me plaquer contre le canapé, utilisant tout son corps pour me bloquer. Sa pression est très forte sur mon corps, cela fait un peu mal mais ça rends les choses excitantes.

-... Je ne t'ai... pas entendue... Répète ? Il me réponds avec sa voix sadique, ce qui veut dire que son besoin de contrôle reprends le dessus sur lui.

- Bien, tu as gagnés, mais tu as eu ce que tu méritais. Je concède, il acquiesce, il se sert de sa force pour me relever, reprendre mon peignoir pour le remettre sur mes épaules, puis il m'assoit sur ses genoux, me coinçant les bras pour que je ne puisse pas me dégager de son emprise avec une seule de ses mains, et l'autre me tient parla taille.

Je suis à lui après tout.

Nos yeux se redirigent sur les écrans de surveillances, je colle ma tête dans son cou, et lui dépose un baiser, c'est alors que je vois du coin de l'œil, le démon étrange que j'avais vu avec le maître exorciste.

- Mon cher Onéuu... Dis moi, connais-tu le type de démon qui est au côté de ce maître exorciste ? Je l'ai vu déchiqueter le bras de Taylor tel un animal sauvage, ainsi que le visage d'un démon terrifiant. Je lui souffle dans l'oreille, je le vois diriger son regard sur cet individu.

-... Un Dévoreur de Cœur. Il me réponds, me donnant une fiche de recherche expliquant leurs espèces, sans doute pour éviter de tout m'expliquer en détails.

Les Dévoreurs de Cœur sont des êtres cannibales, se nourrissant du cœur des victimes qui se laissent emporté par ses ténèbres. Ils encouragent souvent leurs victimes à faire les mauvais choix, les poussant alors dans une spirale infernale de crimes ou de pêchés dans le seul but d'attendrir leurs proies avant de dévorer leur cœur, plongeant ainsi les victimes dans un cauchemar sans fin. Ils sont insensibles à la douleur physique, au exorciste classique, au objets ou endroit religieux et se régénèrent au bout de 48h, si on veut s'en débarrasser, il faut éliminer son porteur, car pour exister. Ils ont besoin d'un corps pour les porter.

- C'est une espèce fascinante, il pourrait être utile... Mais si je veux pouvoir l'utiliser correctement, il faut garder le maître exorciste en vie. Je déclare, je vois Onéuu hausser les sourcils.

-... Quelle personne... penses-tu... éliminer ? Il me demande, il desserre un peu sa prise sur mes bras, je dégage un seul de mes bras lui caresser sa gorge.

- Il y a plusieurs personnes à qui je pense, qui pourrait se mettre en travers de notre plan... Mais tous présente un inconvénient coûteux. Je dois agir stratégiquement.

-... Es-tu inquiète... à propos de ton jouet ? Il me demande en touchant doucement ma joue, je sens encore que c'est sa part la plus sombre qui parle, son besoin de contrôle sur le monde. J'attrape sa main pour le faire continuer sa caresse sur ma joue.

- Je ne suis pas inquiète, ce n'est pas le bon mot. Disons que si mon jouet se brise... Elle risque de ne plus m'être utile. J'aurais dû être plus vigilante, mais certains d'entre eux pourrait m'être encore utile. Mais avant, je dois me débarrasser de la vermine.

-... Un jour... Il faudra qu'elle... ouvre les yeux. Déclare mon cher Onéuu sur un ton direct, je sais très bien où il veut en venir.

-Je sais... Laisse moi encore un peu de temps, que je m'assure que le moindre détail ne gâchera pas tout. Je lui assure.

J'entends son souffle dans mon oreille et sa prise se refermer sur toute mon âme, une obscurité séduisante qui m'entoure et me protège, je lâche un soupir de soulagement de sentir son emprise sur moi, je passe ma main dans ses cheveux avant de l'embrasser tendrement.

Il va être temps d'agir. 

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