Bonus 2

Un an plus tard.

PDV Ruby

– Votre femme ne peut pas avoir d'enfants, les examens sont tombés ; je suis terriblement désolé monsieur Monero. Votre femme est bien stérile, fut les seules paroles qui avaient littéralement réduites tous nos minces espoirs.

J'étais stérile.
Je ne pourrai jamais avoir d'enfants. Jamais.

Un silence venait immédiatement prendre place après cette terrible nouvelle. Un silence pesant, lourd, affreux. Mes yeux commençaient à me piquer de plus en plus, et ce n'est que bien plus tard que je sentais des larmes dégringoler mes joues, silencieusement. D'une voix autoritaire Esteban faisait sortir en vitesse le médecin de la chambre, et revenait directement à mes côtés. Il me serra dans ses bras, en me murmurant de douces paroles.

Mais moi, la seule parole que j'arrivais à prononcer était un simple désolée. Oui. Désolée. Car à cause de moi, nous ne pourrions jamais avoir d'enfants.

– Je suis dé-désolée...Bégayais-je avec difficulté, entre mes hoquets, en sentant mes larmes redoubler.

Esteban resserrait sa prise contre moi, en ne cessant de m'embrasser le front et de me rassurer. Je sentais quelques-unes de ses larmes venir se joindre aux miennes et cela venait de me briser davantage.

J'étais stérile.

**

Un mois plus tard.

Allongée sur le canapé, j'entendais des pas se rapprocher de moi. Un minuscule sourire venait se dessiner sur mes lèvres, quand j'eus aperçu Esteban portant notre fils, notre adorable merveille dans ses bras.

– Maman ! S'exclamait aussitôt Adam, en agitant ses mains devant moi.

Esteban se pencha à mon niveau et me déposa avec une grande délicatesse Adam dans les bras. Rapidement il venait entourer mon cou de ses petites mains, sa tête se posant au creux de mon épaule. J'inspirais longuement, en entourant moi aussi son petit corps de mes bras.

Je déposais ensuite un baiser sur son front, en voyant Esteban prendre place à nos côtés. Il souleva mes jambes, puis les installais sur ses cuisses. Il me fixait avec tendresse, puis attrapait délicatement ma main et la serrait dans la sienne.

– Il a fait une bonne sieste ? Demandais-je tout bas, en caressant la tête de mon petit bonhomme.

– Un peu dur pour s'endormir, mais après tout a été parfait.

Je sentais le petit nez d'Adam s'amuser à se frotter contre mon cou et mon sourire revenait donc aussitôt.

– Tu as bien dormi mon amour ? Lui demandais-je, avant de le voir lever sa tête et de me regarder avec un grand intérêt.

– Oui ! S'exclamait-il, en posant subitement ses petites mains sur mes joues.

Je laissais échapper un rire, en le voyant immédiatement suivre le mien. Par la suite Adam décidait de descendre du canapé et d'aller s'amuser avec son ourson en peluche. Je l'aidais à descendre, avant de le voir légèrement tituber jusqu'à son jouet. Je l'observais, en sentant Esteban se rapprocher de moi.

Je posais ma tête sur son épaule, en replaçant ma main dans la sienne. Je m'amusais à caresser son alliance, repensant à ce jour merveilleux qui nous avait finalement uni lui et moi.

L'homme de ma vie.
Comme dans les contes de fées.

Mais il est vrai que les contes de fées finissent toujours avec la même phrase : " ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Et c'est à ce moment-là, que j'avais compris que mon conte de fée à moi n'était pas parfait. Cette nouvelle qui datait déjà d'un mois, m'avait totalement ravagée. Je ne pourrais jamais avoir d'enfants.

J'ai la chance d'avoir Adam, mon petit amour à moi. Cela atténue la chose, oui, c'est vrai. Mais c'est aussi en le voyant, que je me dis que je n'aurai jamais la chance de tomber enceinte et de créer la vie...

– Je ne veux pas te voir pleurer Ruby... Entendais-je Esteban me chuchoter, m'embrassant avec tendresse ma joue.

– Je ne pleure pas... Murmurais-je, avant qu'il ne prenne mon visage en coupe.

– Jamais je ne te quitterai, sois en certaine Ruby. Pour moi tu es la seule, la femme de ma vie ; depuis trop longtemps je suis amoureux de toi et cela avait commencé avant même que tu ne connaisses mon existence. Cette nouvelle t'a dévastée et moi aussi, sache-le. Mais je ne te laisserai pas tomber pour cela. Jamais. Nous adopterons d'autres enfants, nous trouverons un moyen. Je sais que tu rêves d'avoir une petite fille, et je te garanti que ce rêve se réalisera.

Je laissais mes larmes couler, ses paroles m'ayant beaucoup trop touchées.

Cet homme était le meilleur. Comme notre fils.

– Tu es le meilleur mari du monde, sache-le. Je t'aime, lui chuchotais-je entre mes larmes, avant de fondre avec amour sur ses lèvres.

Mais notre baiser passionnel et amoureux avait été de courte durée, quand nous avions senti des petites mains tapoter chacune de no cuisses. Esteban et moi se détachions l'un de l'autre, avant de tourner la tête vers notre magnifique rayon de soleil.

Adam Monero.

– Papa ! Maman ! S'exclama-t-il de sa petite voix, tandis qu'Esteban l'attrapait par la taille et le plaçait entre nos deux corps.

Je caressais sa joue, alors qu'il s'amusait à retirer les boutons de la chemise d'Esteban et à marmonner tout bas. Celui-ci d'ailleurs l'embrassait sur la joue, lui provoquant ainsi un rire joyeux. Mes larmes s'arrêtaient finalement, et j'encerclais immédiatement les deux hommes de ma vie dans mes bras.

– Je vous aimes. Sachez-le, leur chuchotais-je, en sentant mon petit bonhomme agripper mon cou comme à son habitude.

**

Esteban retirait avec sensualité son t-shirt, m'envoyant par la suite un clin d'œil derrière l'épaule. Je levais les yeux au ciel, même si ce petit sourire en coin venait faire son apparition. Désormais en caleçon noir, Esteban venait me rejoindre dans notre lit, en commençant à déposer une multitude de baisers sur mon visage.

– J'ai une surprise pour toi... me susurra-t-il à l'oreille, avant d'embrasser tendrement mon épaule.

– Tu vas encore me demander en mariage ? Demandais-je, avec moquerie, en le voyant sourire malicieusement.

– Cela ne me gênerait pas de me marier avec toi toutes les semaines s'il le fallait. Te voir dans cette robe et me dire ton fameux oui, je crois que je ne pourrai jamais m'en lasser.

Esteban déposa directement un baiser sur mes lèvres, avant de me regarder avec cette intensité troublante que j'aimais tant chez lui.

— Demain nous partirons pour la Grèce. Adam, toi et moi, nous nous envolerons pour des vacances auprès de ma mère et d'Alexander, déclara-t-il subitement, alors que je clignais plusieurs fois d'affilé mes yeux.

– Tu rigoles ? Repris-je, en apercevant ce sourire séducteur se dessiner sur ses lèvres.

– Non. Je sais que cela te fera du bi...

Je le coupais dans ses merveilleuses paroles en lui sautant rapidement dessus. Je déposais une pluie de baisers sur lèvres, totalement heureuse de cette nouvelle.

– Tu pourras m'embrasser comme ça tous les jours ? Me demanda-t-il comme un enfant, alors que je souriais contre ses lèvres.

Cet homme est définitivement le meilleur.

**

– Mie ! Mie ! S'écriait mon petit amour, en commençant à courir vers Élise.

Évidement Esteban s'était mis à lui courir après, au cas où, en grommelant quelques paroles. Adam sautait joyeusement dans les bras de sa grand-mère, réclamant par la suite les bras d'Alexander. Je souriais, toujours émue de voir cette scène. Quand nous leur avions annoncé pour Adam, immédiatement Élise avait tenu à venir nous voir.

Le lendemain c'était donc tout naturellement qu'elle avait débarqué dans le palais, en criant fortement dans tous les nombreux couloirs :

Où est mon petit-fils adoré !

Voilà comment l'histoire d'amour avait débuté entre eux. Élise et Alexander l'avait immédiatement accepté et voir mon petit bonhomme se réjouir autant d'avoir des grand-parents, m'avait totalement fait perdre quelques larmes.

Tout le monde l'avait accepté.

Évidement, j'avais dû annoncer cela à mes parents. Et... Une année est passée, et il ne sont toujours pas venus nous rendre visite. Non. Ils ont juste envoyé de nombreux cadeaux à Adam. Ils préféraient faire cela que de le rencontrer en réel, je l'avais vite compris.

Mais ce qui est sûr, c'était que cela avait était simple et net :

Esteban les avais tous brûlé, sans aucune exception, puis il m'avait tout naturellement fait un grand sourire.

" Quelle belle journée ensoleillée ! Allons nous balader avec notre fils ! S'était-il exclamé, en attrapant Adam par la taille et en le plaçant sur ses épaules.

Je souriais en repensant à cette scène, avant de sentir Esteban m'entourer la taille. Il déposa un baiser dans mon cou , tandis que je fixais Élise déposer plusieurs baisers sur les joues de notre fils. Plus tard elle venait nous étreindre, heureuse de nous revoir. Élise est au courant pour ma stérilité et le soir même, après l'annonce, nous avions passé plus de trois heures au téléphone.

C'était une femme merveilleuse qui avait toujours été là pour moi depuis que je la connaissais.

**

Le Lendemain matin.

Blottie contre ce corps bouillant, la tête au creux de son cou, je sentais cependant ma couverture m'être désagréablement retirée.

– Ruby... Grognait Esteban, en bougeant légèrement.

– Pas moi... Murmurais-je à moitié endormie, en sentant la couverture disparaître petit à petit.

– Maman, papa... Entendais-je soudainement chuchoter, avant qu'Esteban et moi nous nous redressions en un mouvement.

Je clignais les yeux, avant de sentir mon cœur fondre en voyant mon amour au bord de notre lit, en me fixant de ses petits yeux bleus. Adam était encore en pyjama et je savais bien que c'était Élise qui l'avait amené ici. C'était notre câlin matinal et elle le savait, comme Adam également.

J'attrapais délicatement mon petit ange, avant de me reculer et de l'installer entre le corps d'Esteban et le mien. Immédiatement Adam montait sur le torse de son père, en posant par la suite sa tête dessus. Je souriais, embrassais sa joue, puis venais me coller contre eux. J'entourais ensuite le dos d'Adam, tendrement.

Heureuse de ce début de matinée, je refermais les yeux, nous laissant quelques minutes de plus à nous trois.

**

– Voilà mes amours ! S'écria Élise, en accourant presque jusqu'à nous.

Esteban déposait un dernier baiser sur la joue d'Adam, avant de le donner à sa mère. Élise ne cessait de dévorer son visage de plusieurs baisers, faisant rire à éclats notre fils. Plus tard et des bisous, nous nous asseyions, commençant à prendre notre petit déjeuner en famille. Adam avait demandé à manger sur les genoux de son père, tout content de se retrouver en hauteur comme les grands.

Je regardais mes amours se chamailler à cause d'un bout de croissant, avant que je ne sente Élise me caresser la main. Je tournais légèrement ma tête, et déjà je pouvais apercevoir ce sourire sincère illuminer son visage.

– Une matinée entre femme, qu'en penses-tu ? Me demanda-t-elle, alors que j'acceptais sans aucune hésitation.

– Oui, cela me changerait bien les idées.

– Nous partirons dans trente minutes, c'est bon ?

– C'est parfait. Je vais finir de me préparer alors, repris-je, en buvant une gorgée de mon jus d'orange.

Plus tard Élise et moi partions de la villa, en ayant embrassé comme il se le fallait tous nos hommes. Désormais assises dans la voiture, j'attendais patiemment qu'elle me dise la destination où nous nous dirigions. Élise devait le sentir puisqu'elle s'empara encore une fois de ma main, en me regardant avec tendresse.

– J'avais envie de te faire plaisir. Nous allons rendre visite aux enfants de l'orphelinat, déclara-t-elle d'une voix douce, alors que je sentais soudainement mon cœur battre plus vite.

L'orphelinat...
Des enfants...


**



( Oui, encore un bonus ! Et il risque d'en avoir un autre encore... 🙃 Je voulais aussi vous demander si vous souhaitez un bonus, mais sur un autre livre ; celui que vous voulez. Car je ne sais pas lequel livre choisir haha 🤦🏼‍♀️😅 ; Sinon boooonne lecture à tous et merci pour tout, sur ce livre ; votes, commentaires...!) ♥️☺️

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