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Le lendemain
10:38
Sneaz: Je crois que t'es en retard en cours Keila.
J'ouvre doucement les yeux et aperçois Sneazzy au dessus de moi. La forte luminosité m'oblige à refermer les yeux.
Moi: Mhh, laisse moi dormir tu seras gentil.
Sneaz: Te plains pas après.
Je gémis légèrement et replonge dans un profond sommeil.
13:21
Les rayons de soleil s'infiltrent par les volets et me réveillent. Je soupire et réajuste mon ensemble, je regarde les alentours et je m'aperçois que je suis dans une chambre inconnue. Je sors de la pièce et essaye de trouver la porte d'entrée. J'arrive dans le salon où tous les garçons d'hier soir sont là. Ils me regardent tous comme si j'étais un ovni et je lève les yeux au ciel. Ken s'approche de moi et me prend par le bras.
Ken: Ce soir je t'emmènes voir une expo'.
Moi: Je ne sais pas encore, je te tiens au courant.
Je n'attends pas sa réponse que je lui claque la porte au nez. Je monte rapidement dans ma voiture et rentre chez moi. A cette heure ci il devrait y avoir personne. Je monte directement dans ma chambre, me déshabille et me faufile sous les draps. J'ai pas assez dormi.
15:38
La sonnette me réveille brusquement. Je me lève et m'étire. Ma mère a dû aller ouvrir, elle rentre tôt aujourd'hui. Je file à la salle de bain pour prendre une longue douche. Après m'être attaché les cheveux, j'enfile un jogging gris avec un t-shirt de la même couleur. [media]
Déborah: KEILA DESCENDS.
Je soupire et descends dans le salon. Je m'apprête encore à me fait sermonner sur mon absentéisme en cours. La soirée a été longue, je me suis endormie à 9:00 du matin. J'entre dans le salon et je trouve ma mère en compagnie d'une dame. Elle me dit quelque chose.
Déborah: Keila, voici ta tante Nora.
Ma tante sourit et me prend dans ses bras alors que je fronce les sourcils. Je l'ai déjà vu une ou deux fois à des repas de famille.
Déborah: Installes toi avec nous.
Je soupire discrètement et obéis malgré ma volonté de partir loin d'ici. Elles papotent de leur vies, je les écoute d'une oreille distraite. Les conversations de vieilles ça m'intéresse pas désolée.
Nora: Elle me manque énormément, tu peux pas savoir à quel point.
Cette phrase m'intrigue soudainement.
Moi: Qui ça?
Un silence s'installe, ma mère me regarde en faisant les gros yeux, comme si j'avais dit une connerie. Et Nora se contente de baisser la tête.
Nora: Ma fille, ta cousine.
Je fronce les sourcils ne comprenant pas la situation.
Moi: C'est quoi son nom? Elle est morte?
Je sens que ma mère va me tuer, elle devrait se détendre. Je vais lui offrir des cours de yoga pour la calmer.
Nora: Jada Mezzari, oui il y'a deux ans.
Moi: Jada? Comme mon deuxième prénom?
Elle sourit doucement et regarde ma mère.
Nora: Oui.. Ta mère et moi adorions ce prénom alors vu que ma fille est née en première je lui ai donné et par la suite ta mère à fait de même avec toi.
J'hoche la tête silencieusement. C'est pas mon genre de m'intéresser aux histoires de famille ou aux autres généralement, mais cette histoire m'intrigue.
Moi: T'as une photo?
Déborah: Keila ça suffit, tu ne vois pas que tu mets ta tante dans l'embarras?!
Je lève les yeux au ciel. La crise de la quarantaine ne lui réussit vraiment pas.
Nora: Ne t'inquiètes pas Déborah, ça ne me dérange pas.
Elle se tourne vers moi et sourit.
Moi: Oui, tiens.
Elle sort son portable et me le tend.
Elle me dit quelque chose. C'est pas la fille qui était sur la photo de Ken? Je ne sais plus. Mais peu importe je m'en fou.
Moi: Désolée.
Elle me sourit et continue à discuter avec ma mère.
De Ken:
Alors pour ce soir? C'est bon?
Un rictus s'étire sur mes lèvres.
A Ken:
Ok.
20:03
C'est habillée d'une simple robe noir, d'escarpins de la même couleur et d'un bomber vert que j'attends le rappeur. [media]
Ma mère m'a déconseillé de sortir car elle pense que je ne pourrais pas assurer mes cours de demain. Comme toujours, j'ai fait ma tête de mule.
De Ken:
J'suis en bas
Je saisis mon sac et descends en bas. J'aperçois sa voiture de l'autre côté du trottoir, je souris et m'installe au côté passager. Je sens son regard sur tout mon corps ce qui m'amuse plus qu'autre chose.
Moi: On va où alors?
Ken: Je te l'ai dit, à une exposition.
J'hausse un sourcil.
Moi: Ah tu ne blaguais pas?
Il secoue la tête tout en se concentrant sur la route. Il veut sûrement m'impressionner en m'amenant à une exposition. Pathétique.
Ken: Toi qui pensais que les "pauvres" n'étaient pas cultiver, je vais te prouver le contraire ce soir.
Je souris avec un air de dédain dans le regard.
Ken: J'suis sûr que j'suis le premier ex pauvre à t'emmener voir des expos.
Moi: C'est certain.
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